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Zone euro: après le cauchemar grec, de nouveaux tourments

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joseph_P joseph_P
20/08/2018 11:27:04
0
Michel1993.
D'abord je ne fustige personne, je dresse un constat qui, s'il est sévère, n'est que le reflet de la réalité. Je ne parle pas dans le vide, la preuve, vous venez poster et en plus il y a un certains nombre de lectures...


Je suis moins sévère que vous, ils ne sont pas demeurés les gugusses, bien que ce ne soit le qualificatif le moins approprié, ils sont endoctrinés. Ils ont pour support la télévision et surtout la presse qui, à l'instar de la politique, laisse croire qu'il y a une confrontation d'idées, un débat, alors que vous le savez bien, c'est un leurre.
Il suffit de lire le Figaro, le Monde, l'Humanité (je vous assure, je vais jusque là !), Libé, Mariane, le Parisien, le Canard, etc, etc, ils donnent une image faussement plurielle mais en fin de compte, au second tour d'une présidentielle, ils en appellent à voter contre les nazis. Et les journalistes qui n'ont pas récité la messe sont virés, Natacha Polony en tête, dont tout le monde sait qu'elle est une des plus dangereuse activiste Pro FN...


S'expatrier ? pourquoi pas, mais dans ce cas précis ce n'est qu'une fuite. Vous pouvez, croyez moi, réaliser une vie qui vous convienne dans un système aussi corrompu et stupide que l'UE. Mes nombreux voyages m'ont démontré, mais ce n'était pas nécessaire, que de nos jours la gangrène globaliste est fatalement planétaire, s'en est impressionnant. Par contre, ce que je remarque, c'est la résurgence de l'identité, les gens, personne en fait, ne sont pas opposés au "mondialisme", ils sont en revanche exaspéré de voir que là ou ils vivent, leur lieu de vie, leur substrat, n'existe plus, que c'est maintenant un grand tout.
Il ne vous a pas échappé, partout sur la planète, qu'il y avait actuellement un rejet du tourisme de masse.


Et dites vous que je ne cherche pas, à persuader qui que ce soit, je leur plaque mes idées et thèses, toutes étayées, comme eux vous plaquent leurs certitudes !
Vouloir convaincre a été l'erreur de bien des politiques, c'est même une supercherie, un peu comme si vous draguez sur internet et que vous affichiez comme photo la tronche à Tom Cruise ou Blake Lively, il arrive un moment donné, il faudra bien rencontrer les autres et ce sera la déception assurée.


Non, il faut être affirmé, dire "je suis", sans peur des gugusses qui eux ne sont rien mais récitent leur prêt-à-penser avec véhémence qui plus est.
Vous verrez, comme toujours, les masses se retournent toujours contre ce qu'elle avaient soutenu avec ferveur. Pas besoin de les convaincre, juste affirmer ce que vous êtes. Ce qui est le développement de Christopher Lasch dans son dernier ouvrage "La Révolte des Élites" (1998 je crois). Trump a lu Lasch, c'est vident.
  
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Forhum Forhum
20/08/2018 10:59:14
0
les prochains l’Italie grâce au travail de sapes de nos journalopes de gauche
  
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michel1993 michel1993
20/08/2018 10:06:07
1
Plutôt que de fustiger les gugusses crétins , autant prendre les mesures qui s'imposent c'est à dire s'expatrier , changer ses euros en dollars et ne plus investir ici ? Ils resteront des demeurés tant qu'ils n'auront pas bu le bouillon ( comme les socialo communiste d'urss ) alors Joseph pourquoi parler dans le «vide» ? C'est intéressant mais ça ne rime a rien vu que leur progression reste de 0 et ce malgache la crise de 2008 ils ne comprennent pas et ne comprendront jamais ?
  
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joseph_P joseph_P
19/08/2018 21:36:50
2
Cet article c'est le chaud et lefroid, tout et son contraire.

"La zone euro s'est extirpée du bourbier de la dette grecque", l'article développe un peu plus loin qu'en fait non, que c'est une vaste blague. Car la Grèce devrait afficher une croissance dont on se demande bien d'où elle pourrait surgir de 3%/an si ce n'est 4%, jusqu'en 2032 (!) quand la France ou l'Angleterre n'y arrivent plus depuis des lustres. Sauf un boum économique sur la Feta et que demain ce fromage serve de carburant, on ne voit pas bien comment réussir un tel exploit.


Ici on en perd son dentier : "La crise de la dette a offert l'opportunité à la zone euro de se développer, avec la création du Mécanisme européen de stabilité, chargé de prêter de l'argent aux pays en difficulté, ou le renforcement de l'Union bancaire.".

Ben voyons ! La "crise" c'est celle de l'UE, l'évolution de la dette Grecque est tout simplement effarante, ici un tableau (Chapitre 1. L’augmentation de la dette : une vue d’ensemble) : http://www.cadtm.org/L-accroissement-de-la-dette on y voit que cette dette était de 24 Mds en 1981 et qu'elle était de 130Mds en 2009 et il apparaît que la Grèce a vu sa dette exploser depuis son entrée dans l'UE (!) la totalité de l'article et ses graphes sont très instructifs.
L'UE génère un désastre, et elle invente un mécanisme de sauvetage avec l'argent des contribuables européens pour éponger ledit désastre, et se pose en sauveur. Remarque, les Gugusses en redemandent, alors pourquoi se priver !

Mais le meilleur est quand même ici : "L'Italie constitue un risque réel pour la zone euro, à cause de sa dette, de ses banques fragiles et de son gouvernement populiste..." où il sera tout de même rappelé que la dette Italienne préexistait au gouvernement dit populiste.

Plus loin, un génie du nom de Charles Wyplosz nous dit au sujet de l'Italie : "On a un pays avec une dette à 130% du PIB, de sérieux problèmes internes, un système bancaire non nettoyé et maintenant géré par des gens qui apparemment ne comprennent pas ce qu'ils vont faire. La menace est très claire".
Ben voyons Charles ! Déjà, l'Italie est le seul pays avec l'Allemagne à afficher un solde budgétaire positif, il faudra le signaler à Charles car le détail à son importance et fait de la dette Italienne un soucis moindre qu'en France.
Il sera aussi rappelé à Charles que tous comptes faits, l'Italie n'est pas en plus mauvaise posture que la France et le reste des pays de l'UE. Oui mais pour Charles, formateur de gugusse à temps plein, l'Italie a un gouvernement populiste !

Quelqu'un à déjà dit à Charles qu'il était un crétin ?
  
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joseph_P joseph_P
19/08/2018 21:36:50
0

Plusieurs défis restent à relever pour la zone euro, après la crise de la Grèce (AFP/Archives/Ben STANSALL)

La zone euro s'est extirpée du bourbier de la dette grecque, mais reste vulnérable, estiment des économistes, qui s'inquiètent tout particulièrement de la situation en Italie.

Après plusieurs années de profonde récession et trois programmes d'aide, Athènes doit officiellement quitter lundi la tutelle de ses créanciers --zone euro et Fonds monétaire international (FMI)-- pour recommencer à se financer seule sur les marchés.

Mais en dépit de ce que les Européens qualifient pudiquement de "bonne nouvelle", après des années d'errance et de crises politiques majeures, plusieurs défis restent à surmonter pour la zone euro.

- Le boomerang grec -

"La crise grecque n'est pas résolue: elle a été reportée à plus tard", assure Charles Wyplosz, professeur d'économie à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève.

Athènes devra en effet commencer à rembourser à partir de 2032 le gros de sa dette, qui reste colossale (environ 180% du PIB). D'ici là, impossible de dire où en sera le pays, tant au niveau politique qu'économique.

Ces derniers mois, le FMI n'a d'ailleurs cessé d'alerter sur la soutenabilité à long terme de cette dette, malgré les derniers allègements accordés par la zone euro.

M. Wyplosz dénonce le "cynisme spectaculaire" des Européens dans la gestion de la crise: "Les problèmes ne sont pas résolus, mais on fait semblant de croire qu'ils le sont (...) Après moi le déluge..."

"D'une manière ou d'un autre, ça va faire boum. La Grèce reviendra en crise bien avant 2032", prophétise-t-il.

- Le poids des dettes -

"On n'a pas du tout résolu le problème de la dette publique, qui reste importante en Italie, en Grèce ou au Portugal, malgré leurs efforts", avertit Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii).

A ces pays s'ajoutent deux poids lourds européens, l'Espagne et surtout la France, qui continuent d'afficher eux aussi une dette importante, faisant peser un risque sur l'ensemble de la zone euro.

"La dette est un facteur de vulnérabilité, qui peut être d'autant plus violent qu'il passe par les marchés", explique Mme Delatte.

Dans le même temps, les autres pays ayant adopté la monnaie unique voient eux leur dette reculer. Conséquence: la zone euro se polarise entre les "bons élèves" et les autres, deux groupes qui voient leurs intérêts diverger.

Les premiers prônent une certaine orthodoxie budgétaire et un contrôle des dépenses, les seconds plus de solidarité.

- La menace italienne -

L'Italie constitue un risque réel pour la zone euro, à cause de sa dette, de ses banques fragiles et de son gouvernement populiste, insistent les économistes.


L'Italie, dirigée par Giuseppe Conte, constitue un risque réel pour la zone euro, à cause de sa dette, de ses banques fragiles et de son gouvernement populiste, insistent les économistes (AFP/Archives/Ben STANSALL)

"On a un pays avec une dette à 130% du PIB, de sérieux problèmes internes, un système bancaire non nettoyé et maintenant géré par des gens qui apparemment ne comprennent pas ce qu'ils vont faire. La menace est très claire", avance Charles Wyplosz.

La politique économique du nouveau gouvernement italien reste encore floue, avec des signaux contradictoires envoyés par l'exécutif.

Mais après l'effondrement du pont autoroutier à Gênes, l'Union européenne, accusée d'empêcher les investissements à cause de sa politique d'austérité, a été ciblée par Rome.

Philippe Martin, professeur à Sciences Po et proche du président français Emmanuel Macron, prévient: "Nous n'avons pas, aujourd'hui, dans la zone euro, les outils, les institutions pour faire face à une crise grave sur la dette italienne."

- L'avenir de l'euro -

La crise de la dette a offert l'opportunité à la zone euro de se développer, avec la création du Mécanisme européen de stabilité, chargé de prêter de l'argent aux pays en difficulté, ou le renforcement de l'Union bancaire.

Mais cette architecture reste incomplète et les tentatives diverses pour la faire évoluer, comme celle d'Emmanuel Macron qui souhaitait par exemple un budget conséquent pour la zone euro, se heurtent à l'hostilité persistante de certains pays du nord, en meilleure santé économique, qui craignent de devoir payer pour les pays du sud.

"Je ne suis pas sûre qu'un consensus se dégage sur ce que doit être l'euro", résume Nathalie Janson, professeure à l'école rouennaise Neoma.

Dans ce contexte, "l'euro devient, au final, une monnaie chaotique, avec des remous permanents, alors qu'elle devait à l'origine garantir la stabilité".

© 2018 AFP

  
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