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Jeux vidéo: l'arrivée des symboles nazis fait polémique en Allemagne - Page 2

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Forhum Forhum
25/08/2018 12:14:59
2

C’est bien grâce à UE que nous connaissons mieux nos voisins....

(demande à ceux qui ont fuit les banlieues à cause de l'insécurité ou qui y sont encore par manque de moyens)
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C’est bien grâce à UE que nous pouvons nous déplacer en Europe sans visa, sans douane, sans ennuis..
( là je suis de ton avis la preuve avec ce lien en dessous)
http://www.leparisien.fr/faits-divers/djihadisme-323-francais-rentres-du-front-irako-syrien-1180-encore-sur-place-23-02-2018-7575663.php

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C’est bien grâce à l’Euro que nous n’avons pas à changer de monnaie, etc……
(encore faut il voyager et en avoir les moyens .. )



Alors que ceux qui dénigrent l’UE réfléchissentMais moi je peux me tromper

  
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jipes jipes
25/08/2018 11:37:06
2
En tous les cas, tu me fais sourire, ce qui est déjà un exploit de ta part.
  
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Pedru Pedru
25/08/2018 10:52:41
2
C’est bien grâce à UE que nous connaissons mieux nos voisins
C’est bien grâce à UE que nous pouvons nous déplacer en Europe sans visa, sans douane, sans ennuis
C’est bien grâce à l’Euro que nous n’avons pas à changer de monnaie, etc……
Alors que ceux qui dénigrent l’UE réfléchissent
Mais moi je peux me tromper

  
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Dubaisan Dubaisan
24/08/2018 15:43:24
0
J'entends bien Fraxinus,
Le recul historique, nous l'avons pour une bonne partie d'entre nous, enfin je l'espere.
Chez les jeunes generations, ce n'est pas tant, me semble-t-il, mais je peux me tromper, les toutes jeunes generations que celle des 25-45 qui m'inquiete beaucoup plus....
  
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fraxinus fraxinus
24/08/2018 13:04:11
1

Bonjour à toutes et à tous,
Bien d'accord avec Dubaisan et Joseph,
Le recul historique est là, mais l'intelligence nécessaire pour une analyse lucide et objective, avec ce qui sort des écoles actuellement, j'ai plus que des doutes!
Je n'ai pas été à Auschwitz et je ne sais pas si j'y irai un jour, par contre notre plus jeune fils y a été avec un de ses amis allemand. Il a été à la fois impressionné par le lieu et par la maturité avec laquelle les générations d'allemands nés après la guerre vivent ces évènements.
  
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Dubaisan Dubaisan
24/08/2018 12:45:33
0

"Cette décision constitue pour M. Sick un signe supplémentaire de la "normalisation" des rapports de l'Allemagne avec son difficile passé."Cette société peut relire +Mein Kampf+ sans redevenir nostalgique (...) Les nazis convaincus sont décédés. C'est une question de génération: la société s'est transformée et se situe désormais loin d'une époque à laquelle elle ne veut plus revenir", avance l'historien.
Oui.....pourtant je me souviens tres bien il y a quelques annees de ces quelques jours passes chez des amis allemands pendant l'Oktoberfest dans un petit village en Baviere pres du Lac de Constance. Nous avions dejeune et dine dans ces repas "communautaires" ou tout le village est implique.
Eh bien...... les symboles nazis etaient bien presents, les chants nazis egalement..... Ca c'etait du concret....la realite.
On en pense ce que l'on veut, mais le nazisme est tres loin d'etre mort en 1945.
Par contre et pour une fois comme Joseph P, je suis extremement choque de voir des touristes faire des selfies affichant larges sourires, etc...lorsqu'on visite les camps de la mort.
  
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joseph_P joseph_P
24/08/2018 11:14:45
1
CRI.
Vous devriez faire conducteur de TGV, avec vous ils arriveraient à l'heure, vous êtes tellement attendu et prévisible, que s'en est remarquable de ponctualité.


Vous, si vous voyez une croix gammée, vous êtes immédiatement acquis à la cause nazi, pareil si vous lisez Mein Kampf. Ce qui en dit long sur l’étroitesse de votre intelligence si tant est que cela puisse être nommé de la sorte, ce qui vous anime porte fatalement un autre nom.


Je préfère Hannah Arendt qui a démontré que le nazisme devait s'étudier afin d'en saisir la genèse.


Pour votre part, vous préférez muséifier le mot nazi avec ses colifichets dont vous n'arrivez apparemment pas à saisir que ces objets ne leur appartiennent pas et qu'en faisant de la sorte vous leur en faite cadeau, ils n'en demandaient pas tant.
Il faudrait alors interdire la vaisselle, les wc, la nourriture, les tenues militaires, les croix gammées (Mésopotamienne bidule !), le papier toilette, les automobiles, les avions, l'air, l'eau, bref, brûler tout ce qu'il y a sur la terre et retourner le sol pour être lavé de l'impureté nazi.


Vous êtes vraiment perturbé, pour dire que l'étude d'une chose se réduise à s'imprégner d'elle. Vous êtes tellement inconsistant qu'en disant pareille chose, vous ne percevez pas que vous suggérez que l'objet de l'analyse, ici le nazisme, pourrait être convaincant à ce point que s'en approcher suffirait à convertir celui qui s'y risquerait.


Vos faiblesses vous trahissent bien d'avantage que vos approximations et votre ignorance. Et je pari que chez vous trône le portrait de Lenine, non ?
  
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CRI74 CRI74
24/08/2018 10:34:14
0
Réflexion une fois de plus affligeante !
Bien s'imprégner de la "culture" nazie pour analyser sa dangerosité , surtout lorsqu'il s'agit de jeunes gens .
Ben voyons .... La formation des jeunesses hitlériennes n'en demandait pas autant , dès lors que l'embrigadement a toutes chances de réussite dans des âges où les capacités d'analyse et le recul nécessaire ne sont pas encore optimaux
Une sorte d'apologie détournée , nullement étonnante ....

  
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bourse031 bourse031
24/08/2018 10:18:14
1
bonjour

Pourquoi n'interdirait on pas les films ou jeux américains car ils ont exterminé les inuits et les indiens!!!? ...
  
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joseph_P joseph_P
24/08/2018 09:30:30
1
Klaus-Peter Sick a raison, si il fallait interdire les croix gammées, il faudrait alors détruire des dizaines de milliers d'objets présents dans les musées du monde dont l'origine de ce symbole est apparemment mésopotamien.
Pour ceux qui connaissent, au seul exemple, dans le Colisée à Rome sont exposées de nombreuses poteries et fragments d'icelles sur lesquelles se distinguent des croix gammées.
Les nazis ont utilisé ce symbole, ce n'est pas une raison pour leur en faire cadeau. Ce qu'il faut continuer de dénoncer c'est l'idéologie nazi et le substrat qui mène à cette folie (1), pas leurs habits et colifichets.

Ceux qui s'offusquent des croix gammées doivent pousser leur logique jusqu'au bout en tuant tous les chiens bergers allemands, Hitler les adorait et les soldats nazis les utilisaient dans les camps de la mort.

Comme l'interdiction de Mein Kampf est vaine, ce livre est disponible depuis toujours. Il faut tout au contraire le lire et le présenter à ceux qui ne le connaissent pas. En le vulgarisant, son approche deviendra scolaire, en l'interdisant elle reste un symbole et un potentiel et éternel référentiel à d'autres fous en devenir. Les Autodafés en tuant le réel, fondent la légende...


L'Allemagne a un passé lourd, mais c'est le passé, ou alors il faudra dire pendant combien de temps ce peuple devra se repentir ?

Je suis beaucoup plus choqué par l'inculture qui fait que lorsqu'on visite un camp de la mort, on y aperçoive des touristes qui font des selfies en affichant un large sourire, force gestes à l'appui, comme s'ils étaient chez Disney et le tout affiché sur les réseaux dits sociaux.
Mais bon, Hollande a bien fait courir des enfants sur les tombes des soldats de Verdun, fâché que son chanteur Black M n'ait pas retenu l’assentiment du public.

(1) comme ici même il y en a quelques uns qui croient que l’histoire se résume à leur petit vécu, qui en lui même est déjà virtuel, ceux là étant très en avance sur le clonage humain... je suggère la lecture des minutes du procès de Nuremberg et aussi les ouvrages de Hannah Arendt "Les Origines du totalitarisme" et "Eichmann à Jérusalem", la banalité du mal.
  
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joseph_P joseph_P
24/08/2018 09:30:30
0

Capture d'écran du jeu vidéo "Through the Darkest of Times" créé par le game designer allemand Joerg Friedrich, à Berlin le 17 août 2018 (AFP/John MACDOUGALL)

Longtemps interdits car jugés dangereux pour les enfants, croix gammées et salut hitlérien ont commencé cette semaine à figurer dans les jeux vidéo en Allemagne au nom de la liberté artistique, une évolution qui suscite des critiques.

Présenté lors du salon du jeu vidéo Gamescom de Cologne qui vient de s'ouvrir jusqu'au 25 août, "Through the Darkest of Times" constitue le premier jeu commercialisé en Allemagne illustrant sans filtre la période nazie.

Le joueur y incarne un résistant au nazisme durant la Seconde Guerre mondiale.

Ici, les ennemis du IIIe Reich sont clairement identifiables: les croix gammées remplacent les triangle noirs sur fond rouge utilisés jusqu'ici, les saluts nazis sont bien visibles et Hitler, auparavant jamais identifié sous son vrai nom, retrouve sa moustache.

Avant, "parce que les développeurs craignaient de dire de quoi il s'agissait, ils inventaient des choses fantaisistes. Hitler ne s’appelait plus Hitler mais Heiler et n'avait plus de moustache, et il n’y avait plus de Juifs mais des traîtres. C'est problématique parce que tout un aspect de l'histoire était passé sous silence", explique à l'AFP Jörg Friedrich, co-développeur du jeu.

- 'Liberté artistique' -

Le tabou a été brisé début août: sous la pression de l'industrie des jeux vidéo et de la communauté des joueurs, l'autorité indépendante de régulation allemande (USK) a accordé au secteur la même latitude que celle dont bénéficient déjà le cinéma ou le théâtre.


Le game designer allemand Joerg Friedrich présente son jeu "Through the Darkest of Times", à Berlin le 17 août 2018 (AFP/John MACDOUGALL)

"Les jeux qui se penchent de manière critique sur les événements passés peuvent se voir attribuer une approbation pour la première fois" au nom de la "liberté artistique", a expliqué une responsable de l'USK, Elisabeth Secker.

A la suite d'une décision de justice de 1998, les jeux vidéos n'y avaient jusqu'alors pas droit. Les juges craignaient à l'époque que les enfants "grandissent avec ces symboles et insignes et s'y habituent".

"C'est un passé que l'on ne doit pas forcément occulter car il peut aussi constituer une piqûre de rappel" pour le public, estime pour sa part Michael Schiessl, visiteur de la Gamescom.

Pourtant, ce tabou brisé a du mal à passer dans le pays.

"On ne joue pas avec les croix gammées", a critiqué la ministre allemande de la Famille, Franziska Giffey, dans une interview jeudi au groupe de presse Funke. Les Allemands en particulier "doivent continuer aujourd'hui à être conscients de leur responsabilité historique", a-t-elle dit.

"Comment allez-vous expliquer aux jeunes qui viennent de jouer dans +Call of Duty+ qu'ils peuvent y hisser le drapeau à croix gammée mais que s'ils le taguent sur le mur d'une maison, ils finissent au tribunal?", s'exaspère aussi Stefan Mannes, rédacteur en chef d'un portail allemand d'informations sur le IIIe Reich baptisé "L'avenir a besoin de mémoire".

- Normalisation -

Un argument que rejette Klaus-Peter Sick, historien au Centre Marc-Bloch de Berlin: "le joueur est intelligent et sait faire la différence" entre la fiction et la réalité. "Il n'y a pas de risque de dérive: on ne devient pas nazi en voyant des croix gammées!"

D'autant plus que l'USK n'envisage pas d'autorisation générale et donnera son accord au cas par cas pour savoir si la présence de symboles nazis dans un jeu est "socialement appropriée".

Cette décision constitue pour M. Sick un signe supplémentaire de la "normalisation" des rapports de l'Allemagne avec son difficile passé.

"Cette société peut relire +Mein Kampf+ sans redevenir nostalgique (...) Les nazis convaincus sont décédés. C'est une question de génération: la société s'est transformée et se situe désormais loin d'une époque à laquelle elle ne veut plus revenir", avance l'historien.

Depuis quelques années, plusieurs barrières sont tombées: des films comme "Mon Führer: La Vraie Véritable Histoire d'Adolf Hitler" (2007) ou "Heil: une farce néonazie" (2015) ont fait salle comble, le roman "Il est de retour" (2012) est devenu un bestseller et "Mein Kampf" a même été réédité en 2016, agrémenté toutefois de notes historiques.

Dans la sphère politique, l'extrême droite allemande (AfD) cherche elle carrément à tirer un trait sur le passé nazi national: elle multiplie les prises de position visant à le minimiser, voire à le réhabiliter.

© 2018 AFP

  
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