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Croissance revue à la baisse en 2019, prestations sociales touchées

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joseph_P joseph_P
26/08/2018 16:37:39
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Tout est clair dans le terme "arbitrage".
Il n'y a pas plus de réformes que de martiens, ce gouvernement arbitre en diminuant, supprimant, gelant les prestations sociales. Les retraités vont encore être les victimes de ce racket, ils ont déjà subit la hausse de la CSG.

Edouard Philippe parle de contrats aidés et de suppression des cotisations sociales sur les heures supplémentaires. Ce qui n'est qu'un transfert de charge, un arbitrage, pour dit-il "privilégier l'activité".

C'est le paradoxe de la pensée socialiste et l'exemple des 4 seaux :
avec 1 seau rempli d'eau et 3 seaux vides, le socialisme s'illusionne qu'il va remplir tous les seaux sans apports extérieurs, juste par transvasement. Evidemment ça ne marche pas mais c'est fatalement la faute à un élément perturbateur.
Ici, l'élément perturbateur ce sont les retraités que Macron et son gouvernement de bras cassés tabassent sans retenue. En prenant aux retraités et en "donnant" aux autres, la consommation ne bougera évidemment pas car cela ne créé aucun emploi mais déshabille l'un pour habiller l'autre. Et tout ceci est très relatif dans le résultat escompté.

La plupart des français ont pris la sale habitude de voter pour faire "barrage à..." et le vainqueur des élections de récompenser les électeurs ou à tout le moins ne rien faire en laissant filer les rubans.
Avec Macron il y a du changement, lui il tabasse ceux qui ont voté pour lui, et après tout, que tous ces veaux cessent de se plaindre, il l'avait annoncé, Macron applique la politique de l'UE, du G20 et du FMI, comme par exemple en Grèce ou les retraités en sont à la 12ème baisse de leurs pensions !

Accessoirement, parler de réduire la fonction publique de 50 000 postes à l'horizon 2022, ne représente qu'une diminution, très relative, de 0.1% d'un effectif de 5.5 millions.
C'est une blague de très mauvais goût, qui permettra, là aussi le conditionnel est de rigueur, à Macron de dire qu'il a tenu ses engagements. Même si cela ne sert à rien... mais apparemment certains en redemande.

Finalement Macron est un peu moins stupide que Hollande, ce dernier avait mis son mandat en jeu si le chômage ne baissait pas, l'échec était prévisible puisque la politique restant la même ont ne voit pas comment cette promesse pouvait être tenue.
Macron lui ne promet rien, juste d'appliquer la politique de l'UE et de supprimer 50 000 postes dans la fonction publique, avec l'avantage que personne ne peut vérifier un tel chiffre et que de facto il n'engage à rien.

Allez, la prochaine fois ils essaieront Melenchon, il paraît qu'il a une belle guillotine le Robespierre en peau de lapin.
  
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joseph_P joseph_P
26/08/2018 16:37:39
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Le Premier ministre Edouard Philippe lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée, le 2 juillet 2018 à Paris (AFP/Archives/Bertrand GUAY)

Prenant acte d'un ralentissement économique qui affectera le budget 2019, Edouard Philippe a néanmoins dit vouloir maintenir "le rythme" des réformes, annonçant un décrochage de l'indexation de prestations sociales de l'inflation et la fin des cotisations salariales sur les heures supplémentaires.

"La prévision de croissance sur laquelle nous bâtirons ce budget (2019) sera de 1,7 %", a indiqué le Premier ministre dans un entretien au Journal du Dimanche, alors que le gouvernement tablait sur 1,9% jusqu'à présent.

Le 1er août, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin avait également abaissé la prévision de croissance pour 2018, qui était de 2% jusqu'alors, estimant qu'elle ne serait "pas inférieure à 1,8%" après le trou d'air traversé par l'économie française en début d'année.

M. Darmanin avait en revanche précisé que "nous ne changeons pas notre objectif de 2,3% de déficit" pour l'année en cours.

M. Philippe a concédé que "si la croissance ralentit, il y aura forcément un impact" sur le déficit.

Martelant que "nous gardons le cap et nous maintenons le rythme" des réformes, le Premier ministre a assuré que le ralentissement de l'économie "ne nous empêchera pas d'être dans la ligne de nos engagements, sur la baisse des prélèvements obligatoires comme sur la maîtrise de la dépense publique et de la dette".

Pour ce faire, trois prestations sociales - "l'aide personnalisée au logement, les allocations familiales, les pensions de retraite" - "progresseront de façon plus modérée, de 0,3 % par an en 2019 et en 2020 ", a révélé M. Philippe. C'est nettement moins que l'inflation, qui a accéléré et s'élevait en juillet à 2,3% sur un an.

En revanche, "les prestations qui bénéficient à nos concitoyens les plus fragiles, comme le RSA, seront augmentées conformément à la loi", a-t-il ajouté.

Il a en outre assuré que "la prime d'activité, le minimum vieillesse, l'allocation pour les adultes handicapés" augmenteraient, quant à eux, "très significativement", conformément aux promesses de campagne du président Emmanuel Macron.


Le ministre français de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin quitte le Conseil des ministres hebdomadaire au Palais de l'Elysée, à Paris, le 3 août 2018 (AFP/Archives/Geoffroy VAN DER HASSELT)

Le Premier ministre a exprimé l'intention du gouvernement de soutenir le pouvoir d'achat des salariés, annonçant que "dès le 1er  septembre 2019, les cotisations salariales sur les heures supplémentaires seront supprimées pour tous les salariés, dans le privé comme dans le public".

Selon lui, "cela représentera en moyenne plus de 200  euros supplémentaires par an" pour "une personne payée au Smic" et la mesure coûtera "2 milliards" d'euros.

- Prudence pour le déficit 2019 -

Le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé que les contrats aidés, qui ont déjà nettement baissé depuis le début du quinquennat, verraient leur financement "diminuer".

Pour faire ces arbitrages, le gouvernement a fait le choix d'une politique "qui privilégie (...) la rémunération de l'activité et qui rompt avec l'augmentation indifférenciée des allocations", a expliqué le locataire de Matignon.

"C'est par le retour à l'activité et une meilleure rémunération du travail que notre pays sera plus prospère", a-t-il estimé.

Pour 2019, Edouard Philippe a confirmé ce que le gouvernement avait déjà annoncé, c'est-à-dire "un rebond du déficit", imputable en partie à la transformation du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en allègements de charges pour les entreprises.

Il n'a en revanche pas donné de nouveau chiffre, alors que l'exécutif table jusqu'à présent sur un déficit de 2,4% l'an prochain.

Dans sa volonté de maîtriser la dépense publique, Edouard Philippe prévoit également la suppression d'environ 4.500 postes dans la fonction publique d'Etat en 2019, et le chiffre sera "supérieur à 10.000 en 2020".

"Nous tiendrons l'objectif du président de la République de supprimer 50.000 postes à l'horizon 2022", selon lui.


Croissance française (AFP/AFP)

"Mais il y aura par ailleurs des recrutements : plus 2.000 agents supplémentaires dans la police, la gendarmerie et à la DGSI, 1.300 à la justice – parce qu'il s'agit de priorités".

Sur un plan plus politique, l'examen de la révision constitutionnelle, stoppé à l'Assemblée en juillet en raison de l'affaire Benalla, reprendra "dès que possible", a affirmé le Premier ministre en évoquant un "décalage de quelques mois tout au plus".

La session reprendra par le projet de loi Pacte sur les entreprises "car nous voulons concentrer en cette rentrée notre action sur les chantiers économiques", a précisé le chef du gouvernement.

© 2018 AFP

  
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