Des paysans en colère contre l'accaparement des terres par des investi

C'est sur,


tu ne généralise pas trop sur la FNSEA ...


Le bio je m'y suis intéressé depuis mon installation en 91. J'étais près à m'y lancer mais les techniciens m'y ont dissuadés et pour cause, beaucoup ont fait faillite a cette époque et notamment un ami proche de chez moi.
C'était l'époque ou le lait bio finissait dans la même cuve du camion que "l'autre lait (le pourri, le vilain, le pas beau ...)" lors de la collecte ....


Pour le cas particulier; j'ai acheté une serre à un agriculteur qui faisait du maraîchage bio, amap, vente directe, un salarié et qui a préféré arrêter malgré tout, bizarre qd même ... Un jeune pourtant. Il a souhaiter devenir salarié ...


Le bio actuellement c'est un effet de mode. Je suis tout à fait prés à en reparler d'ici 5 à 10 ans qd il y aura des importations douteuses et après qu'il y ait eu quelques scandales.


Juste pour rappel, autour de 2009 je sais plus exactement, le concombre bio importé d'Espagne vers l'Allemagne ça a été une dizaine de morts ...?...
Tu peux tourner l'affaire dans le sens qui t'arrange, les faits c'est ça. ...


Je peux tout à fait comprendre que tu ais des attentes particulières au niveau alimentaire, mais j'aurai toujours du mal à accepter que je sois un salop parce que je ne fait pas ce que tu attends et que c'est toi qui me dises ce que je dois faire chez moi pour vivre.
Le tout, sous entendu que toi tu n'aurais aucun impact négatif sur l’environnement ... et que bien sûr ce ne soient que les paysans, eux et toujours eux ...


C'est quoi déjà ton métier? Qu'on puisse aussi y cracher dessus à armes égales ...

Répondre

Oui M. Trump, ne regarde pas ce qu'il se passe sur la planete concernant le réchauffement climatique, continue de dire que le GIEC c'est de la foutaise et tout ira bien.
Mais surtout mais garde bien tes oeillères, et n'aie aucun doute!!!


C'est marrant, concernant le bio , vous généralisez vite un cas particulier, des exceptions il y en a partout. Je peux vous emmener aussi chez des "maraichers" qui ne mangent pas ce qu'ils produisent!!!
Mais Vous avez raison, je n'ai jamais vu d'agri bio qui ont des salariés, qui nourrissent une famille...et surtout ne regardez pas la progression du bio, la demande de la société...

Répondre

MCM, (le gaulois qui n'aime pas les re-formes ...),



Oui, c'est un peu le problème du bio. Ce sont les passages mécaniques, donc avec des tracteurs diesels, qui compensent la non utilisations du chimique.
Parisiens, au prochain pic de pollution, pensez aux paysans bio .... (g toujours dit que les paysans étaient la cause de tous les maux, la sécheresse, les inondations, les glissements de terrain, la disparition de la couche des zones, l'élection de Trump, la pollution plastique des océans ...)


Il y a bien en maraichage des brouettes électriques, des tracteurs électriques ( des petits...) , des motoculteurs ou des robots bineurs électriques , et c'est bien, car l'électrique ça ne pollue pas ... ... com les voitures !!!




« « Les agriculteurs qui sont à la FNSEA sont ceux qui vous remplissent le ventre » »
Tu devrais rajouter : de la solidarité, et du fumier à déverser devant les Préf et Cités Adm. (impôts).


Pas toujours. Dans les manif, parfois des gars de la coordination ou de confédé se glissent parmi nous. éh quoi ! Eux aussi ont des fois du fumier à se débarrasser .... ou Dieu à prier ...?...




« « Pendant cette phase , les aides PAC passent de 250 euros environ à 400 voire 900 euros suivant culture. » »
Mais après ? . Pendant ces années de carence, il vit comment le plouc ? Et ces aides dureront vitam aeternam ? Sûr de sûr ? Et, baisse du pouvoir d’achat aidant, le consommateur acceptera de payer 30 % plus cher ? Le marché ne sera plus inondé de tomates espagnoles, de fraises du magreb, d’abricots et avocats d’israel , de pommes de pologne, de haricots, salades et cerises du portugal? etc....etc…..


Pour l'instant, même sans aide, on arrive à vivre très bien du bio( les 400 à 900 euros sont pour la période de conversion, qd tu ne peux pas vendre sous le label "bio", mais que tu en subis toutes les conséquences. On retombe sur les 250 après 5 ans et ça durera ce que ça durera. Si le bio paye, je serai partisan de les supprimer au profit d'autres). Mais déjà on commence à sentir des "tassements" sur certains produits comme la pomme, la pomme de terre, les potimarrons ...


30% plus cher, t'es léger. C'est plutot 50 à 100% . Et com qu'il y a des sous à faire, les requins sont pas loin. Donc dès que le marché sera mature, on retombera dans les travers du marché actuel, je ne me fais point d'illusion...

Répondre

Waine (sans tout ça.)

« « Pour ce qui est l'exemple de Dubaisan; ce n'est pas un paysan, c'est qu'un branleur. » »

Tu parles de Dubaisan ? T’y vas pas avec le dos de la cuillère, là. T'es vraiment pas gentil. (humour . Chez moi, une fois n’est pas coutume,)


« « Le blé bio, après labour, c'est plusieurs faux semis et quelques coups d'herse étrille après levée. Soit une dizaine de passages tracteur et on peut arriver à au moins moitié rendement voire presqu'autant. » »

Donc, si j’ai bien compris, le blé est bio,....mais les nombreux passages de tracteur sont-ils bios ? Ce sont des tracteurs à voile ? Pas d’huile dans les carters ?
A moins que manger bio, c’est bon pour la santé, et l’air qu’on respire, on s’en fout pas mal ?
J’ai tout compris ?
(Presque humour)
Mais, ça peut s’expliquer : les végétaux absorbent le CO2, dont la réputation néfaste n’est plus à faire, (sauf qu’il a aussi certaines vertus, mais on ne parle pas des choses qui fâchent. Interdit, verboten par la bien-pensance) pour le restituer en O2 (oxygène), (le jour).
(Pas humour)

Le processus s’inverse la nuit, mais on n’en parle pas . (Interdit, verboten par la bien-pensance, et le GIEC - Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat )

Le même GIEC qui touche des milliards pour nous vendre ses salades, et qui oublie de dire que le réchauffement climatique a commencé il y a un peu plus de 10 000 ans, avec le fin de la dernière glaciation (Wurm je crois) . A cette époque, il y avait peu d’êtres humains (1 ou 2 millions sur la Terre entière?) , il y avait peu d’automobiles à motorisation Diesel, il y avait peu d’industries polluantes, il y avait peu de tracteurs agricoles au fioul, il y avait peu de chaudières au fioul, il y avait peu de gouvernements à la recherche de pognon, ….et pourtant, le climat allait se réchauffant. Ce qui me fait douter de la théorie distillée insidieusement par le GIEC.


« « Les agriculteurs qui sont à la FNSEA sont ceux qui vous remplissent le ventre » »

Tu devrais rajouter : de la solidarité, et du fumier à déverser devant les Préf et Cités Adm. (impôts).

Choses que n’ont pas les artisans. Et quand un certain Gérard NICOUD (défendant les artisans et commerçants) a prôné la grêve des impôts, il s’est retrouvé vite bien fait au cabanon.

Ceci dit, s’il n’y a pas de personnalités capables de rassembler, de catalyseurs, qu’on les appelle FNSEA, FFB , MEDEF, CFDT, les APR (Artistes Peintres de Radars, et j’en ai gros sur la patate de ne pas être plus suivi que ça), etc.….on se fera toujours bouffer tout cru.
Le principe de tendre l’autre joue est toujours mortifère.


« « Et j'attends toujours de voir les "beaux" parleurs passer à l'acte , s'installer, » »


...sur un tracteur ? S'installer sur un traceur quand il y a des photographes de presse, ça, José Bové il sait faire .

« « Pendant cette phase , les aides PAC passent de 250 euros environ à 400 voire 900 euros suivant culture. » »

Mais après ? . Pendant ces années de carence, il vit comment le plouc ? Et ces aides dureront vitam aeternam ? Sûr de sûr ? Et, baisse du pouvoir d’achat aidant, le consommateur acceptera de payer 30 % plus cher ? Le marché ne sera plus inondé de tomates espagnoles, de fraises du magreb, d’abricots et avocats d’israel , de pommes de pologne, de haricots, salades et cerises du portugal? etc....etc…..


Moi, je veux bien te croire, mais j’en doute fortement.


A moins que l’E.U. ne enfin fasse son boulot de « tous pareils » Mais ça prendra au moins 50 ans, (si elle n’a pas explosé d’ici-là, comme c’est fort probable), à ce rythme là. Si ça se fait un jour, nous, on ne sera plus là pour le voir.
(Pas humour du tout.)

Répondre

RAR (Rien a rajouter) Waine. Tu as tout dit !!!

Répondre

Disons,




que je suis contre l'idée que le bio est la solution magique et que le reste serait de la sa..perie mais je suis pour le bio coté revenu.


Je pense aussi qu'un jour il y aura des scandales sur le bio, autant au point de vue fraude que sanitaire ...?...


Pour ce qui est l'exemple de Dubaisan;


ce n'est pas un paysan, c'est qu'un branleur.
Le blé bio, après labour, c'est plusieurs faux semis et quelques coups d'herse étrille après levée. Soit une dizaine de passages tracteur et on peut arriver à au moins moitié rendement voire presqu'autant.

Vous m'expliquerez qd même ou est le gain écologique qd on passe autant de fois dans les champs et le bilan carbone ...


La FNSEA, c'est un peu comme Dieu; personne n'y croit mais qd il est dans la M ..., on joint les mains et on lève les yeux au ciel en suppliant.
G vu pas mal de paysans non syndiqués venir aux manif de la FNSEA ... .... c'est pas une secte (on rentre et on sort qd on veut et g pas eu d’agression sexuelle (soupir !)), ni un lobbying. C'est juste des agriculteurs qui se regroupent pour se faire entendre.


Une chose que si les artisans avaient su faire, ils seraient surement mieux défendus ...?...


Les agriculteurs qui sont à la FNSEA sont ceux qui vous remplissent le ventre et permettent à la France d'avoir un excédent commercial moins catastrophique que ce qu'il y a.


Evidemment c'est plutot un syndicat de droite et je suppose que la majorité de ceux qui critique sont de gauches; la bonne guerre!


La gauche avec Mitterrand et Hollande ( le plus "magnifique" quinquennat à mes yeux ....) on a vu ce que ça fait au pouvoir !
On arrive avec des idéo et un an après on fait une politique de droite ...
La confédération paysanne, c'est pareil pour l'agriculture !!!! ...
Si vous comptez sur eux pour vous nourrir, même avec du bio, allez plutot voir un paysan de la FNSEA ou vous mangerez que des pissenlit.... pendant 1 an ...?...


Car de nos jours, un paysan c'est pas un attardé reclus accompagné d'un chien et de 2 chèvres, sorti d'une masure en ruine avec un tracteur qui tourne sur 3 roues ...


Et j'attends toujours de voir les "beaux" parleurs passer à l'acte , s'installer, produire et se confronter aux circuits de distribution pour voir comment ils se débrouillent.
M'enfin, c'est vite vu ; un an et puis après .... .... "il est ou le roundup ? "

Message complété le 30/08/2018 19:10:30 par son auteur.

La phase de reconversion dure 3 ans pour la terre. Après on est bio. Pendant cette phase , les aides PAC passent de 250 euros environ à 400 voire 900 euros suivant culture.
Ensuite après la phase de conversion( sur 5 ans pour les aides) ils retouchent pareil car on est sensé gagner plus en bio ...?... pour l'instant !

Répondre

Ne crie pas trop fort qu'il reçoit des aides de la PAC pour faire ça parce que ceux qui reçoivent beaucoup, ce ne sont pas les bio, tu dois le savoir.

Répondre

Bonsoir Jcroiplu,

Je suppose que ton post est une reponse au mien.
Je l'ai pense, mais ca fait quand meme 5 a 6 ans qu'il "depollue" tres consciencieusement.
Avant le champ c'etait aussi du ble, enfin au moins je voyais du ble....

Répondre

Peut-être que cet agriculteur est dans la phase de reconversion au bio, et avant d'avoir le label il "nettoie" la parcelle pour qu'il n'y ait plus de trace de produits anciennement utilisé.

Répondre

Ah comme quoi je ne me suis pas trompé, je t'aii mis dans la bonne case!!
Mais par contre je n'ai pas du comprendre, J'ai cru que tu ne soutenais pas tes collègues qui font du bio..

Répondre

ça veut dire quoi ça ?;
"Encore un qui appartient à la FNSEA!!"


Parce que moi j'y suis et je fais du bio. Je suis pas le seul. ....

Répondre

À côté de chez moi en France, il y a 1 champ d'un 1.5 ha sur lequel un "paysan" de la Confer. fait du "blé bio".
Il passe le tracteur 2 fois par an (4 heures max de boulot!), 1 pour le fauchage/récolte, 1 pour le labour / semis.
À l'été, c'est truffé de chardons, coquelicots, boutons d'or, fleurs sauvages et graminées en tout genre.
J'ai vainement cherche des épis de blé et j'en ai trouvé 3 sur 1 m2 et encore, petits avec des épis portant une dizaine de grains maximum...
Comme me disent ses collègues: "Il se fait plus de blé avec les subventions de l'UE qu'avec celui dans son champ".
Mais ces gens-là sont soutenus par tous les MHulots et Jadots de ville.Quand on voit la gestion désastreuse, piteuse du dossier de l'aéroport de NDDL et de ces crevards nourris d'assistanat qui ont tourné l'État en dérision, on ne peut guère s'étonner de ce qui se passe à Murs dans l’article.
Petite anecdote assez récente : à la demande de relations chinoises, j'avais essayé il y a 2 ans de louer à côté de chez moi (car acheter c'est presqu'impossible) des terres à vaches ou mouton, non cultivées, parce qu’en pente et parsemées de gros rochers, pour y créer avec eux une activité agricole. J'ai dû y renoncer face à la pression des quelques paysans de la Confédération du coin.Du coup mes relations chinoises sont parties investir... en Roumanie et en Ukraine!
C'était un petit projet à 4.5 millions d'euros avec une dizaine d'emplois à la clé....

Répondre

Encore un qui appartient à la FNSEA!!
Ne dis pas n'importe quoi et soit ouvert, regarde ce qu'il se passe autour de toi, les chiffres et la demande sociétale.
Si le bio progresse année après année pour ne cultiver que des chardons, ça se saurait , non?

Répondre

la confédération paysanne ferait mieux de dire la vérité : " la friche au paysans "

autour de moi, les gens qui se convertissent en " bio " n'ont rien à récolté sur leurs terres , années après années ... à part des chardons !

en chine, leurs collègues font régulièrement deux voir trois ( dans le sud ) récoltes par ans ...

à la " conf " ont soutient les palestiniens qui votent pour le hamas, mais on crache sur les chinois qui sont restés communistes. il est parfaitement inutile d'aller chercher la cohérence chez certains .

Répondre

"La terre aux paysans": venus de toute la France, avec quelques tracteurs et fumigènes, plus d’une centaine d’agriculteurs ont occupé mercredi une parcelle d'une exploitation achetée par des investisseurs chinois, pour protester contre la "spéculation" sur le foncier français.

Brandissant des drapeaux de la Confédération paysanne à Murs près de Chatillon-sur-Indre, les paysans en colère ont rempli un semoir avec des graines de ray-grass et les ont ensuite semées sur la parcelle occupée, un geste symbolique signifiant la volonté de "rendre les terres aux paysans".

"La terre est là pour faire vivre des familles de paysans et produire de la nourriture. Ici, les propriétaires sont venus faire un business, de la spéculation boursière autour de l’agriculture en s’accaparant du foncier", s’insurgeait Laurent Pinatel, paysan dans la Loire et porte-parole de la Confédération, pour expliquer cette action de portée "nationale".

Sur 1.600 hectares, le consortium chinois produit du blé destiné au marché mondial.

"Les investisseurs chinois ont acheté à plusieurs propriétaires, ont pris des parts sociales ou monté des sociétés, de façon tout à fait légale alors qu’un contrôle des structures sur la vente ou les locations de foncier existe en France. Il s’est avéré inefficace. Il faut que les parlementaires fassent dès l’automne une loi sur le partage et le portage du foncier", s'est insurgé M. Pinatel.

A l'arrivée des manifestants, un membre de la Confédération Paysanne et un journaliste ont été frappés au visage par un ouvrier agricole travaillant pour les propriétaires chinois.

En marge d’un déplacement dans l’Allier, Stéphane Travert, le ministre de l’agriculture, a précisé à l’AFP qu’une mission parlementaire était ern cours sur ce sujet et qu'il attendait la fin des travaux de cette mission "pour pouvoir faire des propositions concrètes".

- "Régulation du foncier" -

Selon la Confédération Paysanne, la SAFER, organisme semi-public qui gère les terres agricoles, devrait "acheter les terrains et décider ensuite à qui ils doivent être attribués, en fonction des projets d’installation, afin d’organiser la régulation du foncier".

"Plein de gens ont des projets d’installation, alors que la France importe plus de 50% de notre consommation de fruits et de légumes", argumente Laurent Pinatel.

Nicolas Calame, porte-parole de la Confédération Paysanne dans l'Indre, estime que ce département du centre de la France est "emblématique". "Le problème n’est pas que les propriétaires soient chinois. C’est aussi scandaleux quand des Français s’accaparent des terres en Ukraine ou en Pologne, ou que le groupe Bolloré, qui n’a pas besoin de ça, achète des hectares de vignoble bordelais!"

"Nous demandons juste, plaide-t-il, que le droit d’usage prévale sur le droit de propriété. Les paysans qui vivent de la terre doivent en avoir le plein usage, pas les salariés de grands fonds de pension..."

Des paysans venus du Centre Val de Loire, de Bretagne, de Normandie, du Jura, du Var ou du Nord-Pas-de-Calais ont fait le déplacement dans l'Indre.

"Nous avons le même problème dans le département du Nord, entre Saint-Omer et Dunkerque", dénonce Jean-Luc Bardel, paysan-maraîcher qui a "péniblement" réussi à acheter 3 hectares de terre.

"Dans les écoles d’agriculture, plein de jeunes néo-ruraux aspirent à un retour à la terre. Ils ne trouvent pas de foncier ou beaucoup trop cher car les consortiums font exploser les tarifs".

Des agriculteurs, en âge d’être à la retraite, constate-t-il encore, louent ou sous-louent leurs terres à des sociétés qui les paient plus chères. "Les retraites des agriculteurs sont tellement faibles qu’on peut pas leur jeter la pierre, mais ce n’est pas très sain", juge-t-il.

De grandes acquisitions de terres par des entreprises chinoises ont suscité des réactions inquiètes dans le monde rural français, certaines passant sous les radars grâce à des montages juridiques astucieux.

Le président Emmanuel Macron avait annoncé en février la mise en place de "verrous réglementaires" sur les achats de terres agricoles par des étrangers.

Les investissements chinois dans l'agriculture à l'étranger ont totalisé au moins 76 milliards d'euros depuis 2010, selon les chiffres publiés au début de l'année par deux associations américaines, American Enterprise Institute et Heritage Foundation.

Asie du sud-est, Amérique latine, Afrique sont ciblés. Mais, depuis quelques années, l'attention de la Chine semble se tourner vers l'Australie, les Etats-Unis et l'Europe.

© 2018 AFP

Répondre