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Inquiétudes et tensions autour de la future politique économique de l'

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fraxinus fraxinus
01/09/2018 09:04:40
0

Bonjour à toutes et à tous,
Les banques, me semble-t-il, permettent un remboursement mensuel de 25%, maximum 30%, du revenu mensuel.
Notre fils est sur un chantier allemand près de la frontière française, dont les 125 millions d'euros sont financés sans emprunt. Il faut reconnaître que le maître d'ouvrage, lorsqu'on le connait, a les reins solides.
  
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CRI74 CRI74
01/09/2018 09:01:48
1
Il faudrait peut être appliquer certains retours d'expérience vis à vis des crises passées .
Le bon sens devrait prévaloir en matière de gestion mais semble toujours difficile dans la finance .


Endettement minimaliste , taux non risqués donc fixes , maturité relativement courte , pas de support exogène donc monnaie du pays ou continent d'émission .
Ce devrait être une règle intangible tant pour les états que les ménages ..... en évitant d'introduire la spéculation financière sur ces outils
  
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Dubaisan Dubaisan
01/09/2018 01:20:35
0
Luncyan,
Pourquoi 30 et pas 50 ?
Parcequ'un maximum de 30% du PIB reste un taux d'endettement raisonnable tant pour l'Etat que pour les particuliers. Jcleb70 a parfaitement raison. Le reste c'est du detail.
Dans ma Ste, je n'ai pas un centime de dettes. Tout est auto-finance y compris et surtout les investissements. Ca ne m'empeche absolument pas de progresser, de prendre des parts de marche, bien au contraire

Message complété le 01/09/2018 01:21:44 par son auteur.

Je fonctionne comme les allemands et les chinois....

  
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Luncyan Luncyan
31/08/2018 16:15:33
0
Pourquoi 30 et pas 50 ?
Et endettement sur 2, 5, 10 ou 30 ans ?

Message complété le 31/08/2018 16:24:51 par son auteur.

Taux fixe ou taux varible ?

Message complété le 31/08/2018 16:25:04 par son auteur.

Indexé sur l’inflation ou le dollar ?

  
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jcleb70 jcleb70
31/08/2018 16:14:26
1
Un ratio raisonnable d'endettement est 30% du PIB.
Obligeons les états à fixer des limites comme pour les foyers.
On dégagerait des marges de manoeuvre pour investir...
  
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jcleb70 jcleb70
31/08/2018 16:14:26
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Le Commissaire européen aux Affaires Economiques Pierre Moscovici, le 22 juillet 2018 à Buenos Aires (AFP/Archives/Eitan ABRAMOVICH)

Quelle sera la politique économique et budgétaire du nouveau gouvernement antisystème italien ? Depuis plusieurs semaines, les marchés financiers s'en inquiètent, provoquant une hausse des taux d'emprunt de l'Etat italien mais aussi des tiraillements au sein même de l'exécutif.

Vendredi, le Commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a demandé à Rome de réaliser un "effort important" pour son budget 2019, attendu dans les prochaines semaines, soulignant qu'il était "dans l'intérêt de l'Italie de contrôler la dette publique".

Celle-ci s'élève à 132% du PIB, le ratio le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce.

Or, depuis son arrivée au pouvoir en juin, le nouveau gouvernement, formé de la Ligue (extrême droite) et du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), envoie des signaux contradictoires.

Les leaders des deux partis, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, vice-Premier ministres, affirment vouloir mettre en œuvre leurs coûteuses promesses électorales, au premier rang desquelles la "flat tax", un impôt aux taux de 15% et 20%, pour le premier, et un revenu de citoyenneté de 780 euros, pour le second.

Les deux hommes sont souvent ouvertement critiques à l'égard des contraintes budgétaires européennes.

M. Di Maio n'a ainsi pas exclu mardi que le gouvernement puisse s'affranchir de la règle européenne limitant le déficit public à 3% du PIB.

Mais le ministre des Finances, Giovanni Tria, un modéré contraint de jouer régulièrement les pompiers à Bruxelles, a ensuite assuré que Rome ne prévoyait pas de dépasser ce seuil.


Le Vice-Premier Ministre et ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini à Milan le 28 août 2018 (AFP/Archives/MARCO BERTORELLO)

Face aux deux turbulents vice-Premiers ministres, M. Tria n'a cesse de tenter de rassurer les marchés financiers, soulignant sa volonté de poursuivre la réduction de la colossale dette publique, respecter le seuil des 3% et rester dans la zone euro.

Il n'empêche, les déclarations tonitruantes de ces deux collègues ont relancé ces dernières semaines la hausse des taux d'emprunt.

- Investisseurs 'nerveux' -

Quand Rome a levé jeudi 6 milliards d'euros, le taux brut sur cinq ans a atteint 2,44%, son niveau le plus élevé depuis fin 2013, et 3,25% sur dix ans, dépassant pour la première fois depuis mai 2014 le seuil des 3%. Et sur le marché secondaire, les taux ne cessent de croître.

Or, plus les taux augmentent, plus le coût de remboursement de sa dette augmente pour l'Etat, ce qui réduit ses marges de manœuvre financières.


Le ministre italien des Finances Giovanni Tria, à Bruxelles le 13 juillet 2018 (AFP/Archives/Aris Oikonomou)

"Les investisseurs sont de plus en plus nerveux", souligne l'analyste Shweta Singh, du cabinet TS Lombard, en précisant que les sorties de capitaux nets au deuxième trimestre ont atteint leur niveau le plus élevé en deux décennies. Il évoque "un cercle vicieux" qui pourrait affecter les banques italiennes, en raison de leur exposition à la dette italienne.

Le quotidien Il Corriere della Sera souligne que "le déficit fait craindre le jugement de (l'agence de notation) Moody’s", prévu d'ici la fin octobre, après le "verdict de l’agence Fitch", attendu ce vendredi soir.

"L'Italie ira-t-elle à la confrontation avec l'Europe ou se montrera-t-elle plus réaliste ?", s'interroge de son côté La Stampa, qui estime que "le bon sens ferait pencher vers la deuxième hypothèse: les élections européennes sont imminentes et ni la Ligue et ni le M5S n’auraient intérêt à se présenter devant les électeurs avec un +spread+ (l'écart très surveillé entre les taux d'emprunt allemand et italien) hors de contrôle".


Italie : le poids de la dette (AFP/Alain BOMMENEL)

Selon le journal, M. Tria viserait un déficit minimum --sous lequel il refuse de descendre-- autour de 1,5% du PIB pour 2019, soit "environ dix milliards de dépenses en plus par rapport aux accords" passés. Le précédent gouvernement de centre-gauche prévoyait un déficit à 0,8%.

Les analystes de Barclays tablent sur un chiffre proche, de 1,7%, qui, s'il est inférieur aux craintes, représente néanmoins un chemin "instable", selon eux, pour réduire la dette.

Si l'objectif minimum de M. Tria "dépasse la flexibilité que l'Europe est prête à concéder (...) elle est bien loin de celle attendue par la majorité": "le président du Conseil, (Giuseppe) Conte, se prépare à jouer le rôle de médiateur", pronostique La Stampa.

© 2018 AFP

  
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