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Prélèvement à la source: le Medef ne veut pas que l'entreprise collect

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JCROIPLU JCROIPLU
03/09/2018 15:15:55
0

Faut le faire par le moyen des banques (qui ne sont pas des "entreprises") comme les vraies entreprises.
Les banques ont l'avantage de la facilité de réception du salaire à un jour J, et de pouvoir très facilement à J+1 ou +2 prélever l'impôt pour leurs clients
Les banques sont peu nombreuses et une relation directe avec les services de Bercy serait facile
éventuellement pour les bugs du départ, cette relation directe, privilégiée, permettrait de modifier les erreurs très rapidement

Bien gardées, y compris notion de secret au niveau revenu de l'autre conjoint du couple
Nombre de temps dédiée à cette tache infime, en une période où les clients des banques ne vont plus au guichet.Quelques clients mécontents du calcul ne ferait pas de bordel au sein de l'entreprise
Les banques et Bercy auraient facilement des réunions de cadrage les premiers mois
Les banques et Bercy découvriraient les dysfonctionnement (triches des contribuables sur multiple allocations ...exil fiscal...)

Bercy supprimeraient des milliers de bons à rien, et auraient une meilleure rentrée fiscale.
Plus de problème suite aux centaines de faillites d'entreprises annuelles.
  
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Coco85 Coco85
03/09/2018 14:33:34
0
OK, moicmoi.


Le plombier du coin qui tourne bien avec un patron, une secrétaire et 6 employés doit-il prélever l’impôt à la place de l’administration fiscale ?
Peut-il seulement le faire ?
Il est fort probable qu’il y aura beaucoup d’erreurs et que les vérifications et régularisations couteront beaucoup plus cher que cela ne coute aujourd’hui.


Oui, à chacun son métier !,
  
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moicmoi moicmoi
03/09/2018 13:50:35
3

J’approuve le MEDEF à 150 % !

A chacun son boulot, et les vaches seront bien gardées.

Les patrons sont là pour patronner, faire tourner les entreprises, et le fisc est là pour prélever l’impôt, etc.

Les fonctionnaires sont payés pour prélever l’impôt. Donc, si on délègue leur boulot aux entreprises , les entreprises doivent être payées.
Moi, quand j’appelle un plombier, je dois le payer !


C’ est trop facile de filer le boulot aux patrons ! Déjà comme ça qu’ils collectent la TVA, la Sécu, la retraite, les A.F., les congés payés (dans le BTP), installer des grillages anti-migrants (tunnel sous la manche - Calais) , etc....et maintenant on leur file la vente de timbres-poste et colis,….
Où va t’on nous ?

Demain, on va leur demander de collecter les amendes pour stationnement ? Vendre les timbres fiscaux ? Et cela ne diminuera pas le Nb de fonctionnaires, puisque ils devront tout vérifier.
Et comme le système n’est pas au point du tout ( des centaines de milliers d'erreurs . Darmanin peut raconter toutes les conneries qu’il veut, il n’est pas crédible.), nous risquons de connaître la même merde que le système LOUVOIS (payes des militaires – 8 ans de galère, et le programme connaît encore Ajd bien des dysfonctionnement (3 % des militaires). certains militaires sont persuadés de s’être fait bouffer des mois de salaires.)
Donc, de nombreux dysfonctionnements sont à en attendre. Et qui c’est qui va s’en prendre plein la gueule par les salariés ? Je vous laisse deviner ? En tout cas, ce ne sera ni macron, ni le mé-maire, ni le dard marin. Et encore moins la mimolette et son sapin.

Message complété le 03/09/2018 13:57:02 par son auteur.

Et que va t’il se passer dans le cas d’entreprises déclarées en faillite, et n’ayant pas reversé les impôts ? Le salariés vont devoir payer une deuxième fois ? Avec pénalités de retard ? A charge pour les salariés de récupérer les sommes indûment prélevées ? (le fisc étant sourd , aveugle et « butté »)

  
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iliana iliana
03/09/2018 12:14:08
0
Le MEDEF a raison, ce n'est pas à lui de faire le travail du gouvernement. En plus le prélèvement à la source est une absurdité car c'est une manière élégante d'augmenter les impôts. J'en parle en connaissance de cause car j'ai travaillé dans un pays où ce système est en marche. Il faut de l'argent donc acte.
  
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iliana iliana
03/09/2018 12:14:08
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Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux à sa sortie d'un entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe, le 30 août 2018 à Paris (AFP/Archives/BERTRAND GUAY)

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a réitéré lundi son opposition à ce que les entreprises collectent l'impôt, dans le cadre de la mise en oeuvre du prélèvement à la source.

"L'impôt contemporain, c'est-à-dire l'impôt que l'on paye la même année que votre revenu, est une bonne chose (...) mais pas en faisant jouer à l'entreprise le rôle de percepteur", a déclaré M. Roux de Bézieux sur franceinfo, arguant que "l'employeur n'a pas à connaître les revenus du foyer fiscal de son employé".

La réforme du prélèvement à la source, prévue fin janvier 2019, doit conduire à ce que l'impôt soit collecté directement sur les salaires ou les pensions, et non plus acquitté un an après comme c'est le cas actuellement. Chez les salariés, l'impôt sera prélevé directement par l'employeur sur la base d'un taux calculé par le fisc.

"Il faut repousser la réforme pour changer le mode de perception de l'impôt, il faut une mensualisation généralisée pour tout le monde" prélevée directement sur le compte bancaire des redevables, a-t-il ajouté, allant dans le sens d'une proposition du président (LR) de la Commission des finances de l'Assemblée Eric Woerth, membre de l'opposition.

Cette déclaration du président du Medef intervient alors que le doute concernant l'application de la réforme, déjà reportée et prévue pour janvier 2019, semble s'installer.

Samedi, Le Parisien affirmait avoir consulté une note du fisc datant de juillet révélant que la phase d'essai de cette réforme, testée auprès de certaines entreprises en vue de son entrée en vigueur, s'était soldée par des centaines de milliers d'erreurs.

Dimanche, la direction générale des finances publiques (DGFip) a toutefois assuré dans un communiqué que "les tests effectués permettent la mise en œuvre du prélèvement à la source dans de bonnes conditions techniques".

Emmanuel Macron a dit jeudi attendre "des réponses précises" avant de "donner une directive finale" sur l'avenir de cette réforme, et une réunion est programmée mardi à l'Elysée, en présence de M. Macron, du Premier ministre Edouard Philippe et de Gérald Darmanin.

© 2018 AFP

  
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