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Autre exemple, autrefois, j'étais actionnaire de Converium (réassureur issu de Zurich Assurances) et qui par la suite a été racheté par Scor.
A l'époque, Converium a subi de plein fouet ce qui s'était passé à la Nouvelle Orléans. L'action a plongé (son cours a pratiquement été divisé par 10) et il a fallu entre deux et trois ans et une augmentation de capital pour que l'actionnariat retrouve son investissement.
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Bonsoir,
Merci à gars d'ain et au Webmaster d'avoir répondu à ma question dans la section Questions-Réponses. Rien que je ne pouvais pas imaginer ou comprendre, mais je crois que mon ordinateur n'est pas à la hauteur !
Je ne vais pas épiloguer ...
Il existe bien sur le site ABCBOURSE un article du 28 novembre 2018 à 16h08 intitulé :" Incendies en Californie : un coût de plus de 10 milliards d'€ pour les assureurs".
Et en l'occurrence, dans le corps de l'article, c'était plutôt l'allemand Munich Re, le premier REassureur mondial qui s'inquiètait pour ses comptes (sans faire toutefois de profit warning alarmant) et qui perdait ce jour-là 1.71% alors que le DAX était quasi stable à + 0.19% !
En effet, lorsque l'on parle de REassurance on ne s'intéresse pas uniquement aux grands risques hors normes ou d'envergure internationale. Tous les risques, même les plus petits (mais l'assureur ne sait pas toujours si un risque est petit ou pas ! cf sinistres MAIF ci-dessous), sont en principe REassurés comme le montre, gars d'ain, votre catalogue lorsqu'il mentionne la couverture : des dommages aux biens (qui peuvent être ceux de particuliers), aux véhicules (qui dans leur immense majorité sont des véhicules de particuliers), des incendies (qui touchent majoritairement des maisons de particuliers), de la responsabilité civile des particuliers ...
La baraque Kardhasian est donc très certainement l'objet d'une police établie par un assureur-direct (par opposition à un REassureur) opérant sur le territoire américain et se trouve "réassurée" par un réassureur américain ou international (Münchener Rück n°1, Swiss Re n°2, Hannover Rück n°3, Bershire Hathaway Re n°4 américan, la SCOR est 5e, Lloyds le premier anglais est 6e et les chinois ne sont pas encore dans le haut du classement !) non pas parce que cette baraque Kardhasian qui doit quand même valoir quelques millions de dollars est un risque hors du commun.
Sinistre MAIF :
Le 17 mars 1976 est un soir de match : Saint-Etienne contre Kiev ! Et les stéphanois réussissent l'exploit de se qualifier pour la demi-finale ... Le conducteur d'une vieille Traction Citroën (eh oui, il n'y en avait pourtant déjà plus beaucoup sur la route à l'époque !) avait bien arrosé la victoire avec un ami, vers deux heures du matin le 18 mars, il rate un virage à Bar-le-Duc. La traction se retrouve coincée sur la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg à proximité d'un passage à niveau et d'un pont au dessus du canal de la Marne au Rhin ... Un train de marchandises arrive, percute la traction, déraille en abordant le pont qui s'effondre, les premiers wagons tombent dans le canal et y entraînent finalement la locomotive qui selon un témoin avait réussi à passer !
Pas de morts, pas de blessés heureusement, mais un coût en francs évalué aujourd'hui à 19 millions d'€ ! pour la simple couverture de la responsabilité civile d'un conducteur de traction !
La MAIF, mal "réassurée" à l'époque avait dû faire des rappels de cotisations auprès de ses sociétaires !
Cette même compagnie d'assurance, la MAIF, avait été "victime" d'un autre sinistre hors norme lorsque l'un de ses sociétaires avait renversé et tué le fils de l'Aga Khan à Suresnes le 12 mai 1960 !
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Faudrait voir à lire un peu tout de même avant de sortir des "Bibis" du carton à chapeau...
Les activités de Scor sont les suivantes :
-réassurance vie (59,3%) ;
-réassurance non vie (40,7%) : réassurance dommages (54,2% des primes émises brutes ; couverture des dommages aux biens industriels et commerciaux, aux véhicules, aux navires, aux marchandises stockées ou transportées, couverture des pertes causées par des incendies, et couverture de responsabilité civile), de spécialités (20,9% ; couverture des risques dans les domaines de l'agriculture, de l'aviation, de la construction et de crédit-caution), facultative (12,3% ; réassurance de grands risques industriels) et autres (12,6%).
Je vois par la baraque Kardhasian et consort là-dedans... Et la majorité des maisons parties en fumées appartenaient à des pauvres qui si ça trouve n'avaient pas totalement payés la prime échue ou encore étaient très mal assurés...
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Oui, mais attention aux sinistres majeurs (comme les incendies en Californie évalués à plus de 10 milliards d'€ par MUNICH REinsurance, un autre réassureur) qui plombent obligatoirement les comptes des plus grands réassureurs ...
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Oui, mais ce n'est pas la petite moitié des salariés de la SCOR (Société COmmerciale de Réassurance) qui pourra éviter une OPA qui d'amicale avec Covéa (qui n'est plus si amicale que cela d'ailleurs puisque son président a démissionné du conseil d'administration de la SCOR, mais Covéa n'a probablement pas les reins suffisamment solides) peut devenir plus agressive avec des interlocuteurs comme ALLIANZ qui est déjà présent au capital de la SCOR et y remue un peu en ce moment ou comme AXA qui pourrait ne pas souhaiter voir la SCOR tomber dans des mains étrangères ...
Il règne donc toujours un petit parfum d'OPA autour de la SCOR comme autour d'INGENICO d'ailleurs ...
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Le site de l'ARGUS DE L'ASSURANCE indique le 5 novembre avoir eu accès aux résultats d'un sondage mené par le représentant des salariés au Conseil d'Administration avant la délibération sur l'offre COVERA. Plus de 1500 employés sur les 2800 ont répondu.
A la question « Préférez-vous que Scor reste un réassureur indépendant plutôt que d’être contrôlé par un groupe d’assurance mutualiste ? ». Oui,répondent 92,3% d’entre eux, rejetant majoritairement l’hypothèse d’un rachat par
Covéa.
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