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Projet de vignette: les routiers refusent de payer plus

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CRI74 CRI74
24/09/2018 22:11:04
0
MCM , je viens de vous démontrer l'inverse !


_ Le fret ferroviaire en France est désormais privé en grande majorité (donc hors SNCF)
_ Le ferroutage permet de s'affranchir des ruptures de charges
_ Enfin , faire peser les charges des matières premières volatiles sur le transport ne se révèle pas la meilleure manière de diminuer les coûts ( le fer en France est essentiellement électrique et peu polluant )
Et qu'on n'oublie surtout pas qu'un wagon = 2 à 2.5 camions soit 80/100 camions de moins par train à engorger les routes , provoquer des morts (qu'on ne compte évidemment pas dans les coûts !!!! ) et polluer un maximum car on est très loin du camion électrique pour cause majeure de manque de puissance .
Là encore , le coût pour la santé de la pollution compte aussi pour 0
Qui paye ? Quel que soit le transport , le même au final donc pas d'avantage autre que ceux , nombreux , exprimés ci dessus ...................eh oui !!!

  
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moicmoi moicmoi
24/09/2018 21:52:31
2
Coco85

« « L’instauration d’une vignette pour les poids lourds ne fait que renchérir le cout du transport des marchandises. Qui paye ce renchérissement ? Bien évidemment le client final, c’est à dire le consommateur. » »

Exact. Un prix de vente est calculé en fonction du prix d’achat, + les frais généraux et divers + plus la main-d’oeuvre, + les charges patronales, + l’imposition, + l’ indispensable bénéfice . Donc, c’est toujours celui qui est en bout de chaîne qui paye.
Mais je suis convaincu que le pouvoir d’achat du citoyen n’est pas la préoccupation majeure de nos dirigeants. Ça se saurait !


« « La mise en place de la vignette coute cher. Qui va les délivrer ? Les bureaux de tabac ? » »

Que nennie ! Il faudrait les rémunérer. Alors que le Net le permettrait sans frais pour l’État.
Depuis qqs années, l’État veut dématérialiser les documents (sauf que quand je travaillais pour le Ministère de la défense, je devais faire mes devis SUR L’ ORIGINAL de leurs documents. (s’entend le document écrit retiré dans leurs bureaux !
Dématérialisé pour les uns, mais dans un seul sens. Pour un peu, j’aurais dû graver mes devis sur une pierre plate avec un silex taillé.


« « La solution suggérée par Luncyan ne résout rien, car il faudra toujours des camions pour transporter le fret jusqu’à la gare de départ puis de la gare d’arrivée jusqu’à la destination finale. Résultat : deux chargements de camions au lieu d’un, et idem pour le déchargement. » »

Exact là encore. Le ferroutage pourrait marcher à condition que le trafic SNCF ne soit pas perturbé chaque semaine par une grève, pour une raison ou une autre. On en est très loin ! Ce qui n’est pas fait pour donner confiance pour les délais de livraisons.
Et, cerise sur le gâteau, avec des taux d’occupation sérieusement diminués, le pris de revient du KM camion exploserait à la hausse.


  
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CRI74 CRI74
24/09/2018 15:46:19
0
Coco 85 , vous ne suivez pas tout des évolutions modales .
Sachez que les parcours longues distances (> 500kms ) sont largement plus compétitifs avec des caisses mobiles ferroviaires que par transport routier dès lors qu'on est proche d'un site de chargement .
Je pense aux fruits et légumes sur du Perpignan Rungis où aucun camion ne rivalise (et de très loin) avec des trains parcourant la distance à 160 km/h .
Vous pouvez évidemment extrapoler au niveau européen avec des vitesses inférieures (120/140 ) mais des distances plus longues .
Regardez ce qu'on a construit en les ports Hollandais et le territoire allemand pour desservir l'Europe entière par trains dédiés ......sauf en France où le lobby routier sabote tout progrès !!!! (les grèves n'en sont que le contrecoup )
Un petit tour sur Betuwelijn pour plus d'info
.
En Suisse où la majorité du transit est obligatoire par fer , ce sont plusieurs dizaines de milliards investis dans des tunnels de base afin de multiplier tonnages et nombre de convois ferrés irriguant le continent .
.
Le camion n'est pas une fatalité , loin de là mais il n'y a qu'en France qu'on le croit , et surtout , qu'on ne fait strictement rien pour assurer la desserte du territoire et plus loin des interlands portuaires en moyens lourds (fer , fluvial) ce qui péjore un peu plus les ports qui s'en désolent depuis plus de 30 ans (je pourrais vous joindre une lettre du patron du PAH sur le sujet datée de cette époque (PAH port autonome du Havre)


Pour rappel , la majorité du fret ferroviaire français est désormais aux mains d'entreprises privées , toutes autant soumises au dictât routier

Message complété le 24/09/2018 15:53:06 par son auteur.

ps : les routes roulantes permettent aussi de charger directement les remorques et /ou tracteurs sur wagons et décharger de la même manière , donc sans transfert de chargement coûteux en temps .

  
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Coco85 Coco85
24/09/2018 15:24:11
0
L’instauration d’une vignette pour les poids lourds ne fait que renchérir le cout du transport des marchandises. Qui paye ce renchérissement ? Bien évidemment le client final, c’est à dire le consommateur.
La mise en place de la vignette coute cher. Qui va les délivrer ? Les bureaux de tabac ?
La solution suggérée par Luncyan ne résout rien, car il faudra toujours des camions pour transporter le fret jusqu’à la gare de départ puis de la gare d’arrivée jusqu’à la destination finale. Résultat : deux chargements de camions au lieu d’un, et idem pour le déchargement.
En plus, une perte de temps considérable incompatible avec certaines matières transportées (nourriture par exemple).
C’est équivalent à une taxe supplémentaire destinée soi-disant à entretenir les routes.
Je crois qu’une vignette visant à taxer les camions étrangers et pas les français n’est pas acceptable par l’U.E. car contraire aux règles communautaires.
  
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CRI74 CRI74
24/09/2018 14:58:42
0
Ils oublient un "petit" détail :
==> Les entreprises spécialisées dans le transport routier de marchandises ou le transport en commun de voyageurs peuvent bénéficier du remboursement partiel de la TICPE en 2018.
Ce dernier porte uniquement sur les volumes de gazole achetés en France par des entreprises possédant leur siège social au sein de l’Union Européenne. Il s’opère de manière forfaitaire.
Pour le 1er semestre 2018, le taux de remboursement en euros par hectolitre est de 17,56 pour toutes les régions de France, sauf pour la Corse (16,21) et l’Île-de-France (19,45)
.....................................................................................................................................................................................................
En fait , le transport routier ne pays quasiment rien pour l'entretien des routes largement défoncées par un emprunt anarchique de files de camions toujours plus nombreuses .
Il va de soi que le non respect systématique des réglementations amplifie les distorsions de concurrence qui mettent à plat tout recours aux moyens alternatifs .
.
L'écotaxe ou équivalent apparaît le minimum applicable à ce secteur et l'arrêt des subventions ou détaxes de toutes sortes évidemment non évoquées un préalable .
.
On peut constater que les entreprises routières se multiplient comme des petits pains , personnel étranger sous payé à l'appui , alors qu'elles sont sensées ne rien gagner s'il on en croit les divers entretiens publiés par les responsables de leurs fédérations
Cherchez les dindons dans l'histoire !

Message complété le 24/09/2018 15:18:37 par son auteur.

"En fait , le transport routier ne paye quasiment rien ..."

  
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Luncyan Luncyan
24/09/2018 14:33:33
0
La solution serait de couler la fillière en relançant un fret ferroviere digne de ce nom
  
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pierrebrune pierrebrune
24/09/2018 14:30:58
0
La solution reste l’instauration d'une "vignette" pour les étrangers circulant en France comme cela existe déjà dans certains pays...
  
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pierrebrune pierrebrune
24/09/2018 14:30:58
0

Camion quittant l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), le 29 janvier 2018 (AFP/Archives/FRANCOIS LO PRESTI)

L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) a rejeté lundi toute taxe supplémentaire sur son activité, après l'annonce par le gouvernement français d'un projet de vignette visant les camions pour mieux financer les infrastructures.

"Rien ne sera acceptable pour le transport routier sans aboutir à un isocoût pour les entreprises françaises", affirme l'OTRE dans un communiqué.

L'organisation patronale des petites et moyennes entreprises de la branche estime que "le transport routier s'acquitte déjà de 39 milliards d'euros (hors TVA et péages routiers) de taxes, redevances ou prélèvements divers (dont 7 milliards pour les seuls poids lourds) pour l'entretien des infrastructures routières non concédées".

"Or ce sont seulement 13,3 milliards d'euros qui sont investis dans l'entretien des routes", déplore l'OTRE.

D'ici à 2022, "la taxation des carburants devrait croître de 25,16 centimes d'euros par litre de gazole et de 12,73 centimes d'euros par litre d'essence", poursuit l'organisation, qui refuse de parler de recettes supplémentaires, alors que, selon elle, "le cœur du problème réside dans l'affectation des recettes déjà perçues et leur réelle utilisation dans l'entretien des infrastructures routières".

La déléguée générale de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) a également fait part de son refus de nouvelle taxe.

"L'ensemble des usagers de la route: automobilistes, motocyclistes et transporteurs, payent déjà à l'Etat chaque année 40 milliards d'euros, dont 30 milliards de TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, NDLR). Si, sur ces 40 milliards, on nous dit qu'on a pas l'argent pour régénérer les infrastructures, alors on se pose vraiment des questions de où va l'argent" a regretté Florence Berthelot lundi midi sur RTL.

Le gouvernement français travaille "sur une forme de vignette" visant notamment à taxer les "camions étrangers", a annoncé François de Rugy, ministre de la Transition écologique, dimanche sur BFMTV, insistant sur la nécessité de dégager "des ressources pour financer les investissements sur le réseau routier et ferroviaire".

"Il n'y a pas d'efforts à faire, il y a pour l'Etat à mieux dépenser l'argent qu'il reçoit" a rétorqué Mme Berthelot, précisant que les pouvoirs publics avaient reconnu un défaut d'investissement depuis cinq ans. "Ce n'est pas à ceux qui payent qu'on doit faire payer le prix de ceux qui n'ont pas investi depuis cinq ans" a-t-elle ajouté.

© 2018 AFP

  
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