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"Fruits pour la récré": l'histoire d'un fiasco français

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gars d'ain gars d'ain
26/09/2018 13:15:48
0
"assiette" étant un gros surtout quand elle suivi de l'adjectif "fiscale"...

Message complété le 26/09/2018 13:26:17 par son auteur.

CORRECTION : Lire "..."assiette" étant un gros MOT..."

  
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Menhir0a9 Menhir0a9
26/09/2018 12:43:43
0
Je suis certain que ces subventions se retrouvent sous forme de fruits dans l'assiette de certains et autres naturellement.
  
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gars d'ain gars d'ain
26/09/2018 11:34:56
1

On nous a d'abord croire qu'avec plus de fonctionnaire et l'informatique, ça allait mieux...Et maintenant, on voudrait nous faire croire qu'avec moins de fonctionnaires et plus d'informatique, ça va être mieux...


Mais ça fait longtemps que l'on se fout de la gueule du contribuable et de son argent... La preuve : la dette est abyssale...


Si tous les gens-là étaient réellement obligé de travailler réellement au lieu d'emarger des indemnités, la France aurait sûrement une autre gueule et la gueule... de l'emploi.


Pitoyable et affligeant comme beaucoup de choses en moment...


Si le coeur vous dit : vous pouvez tester les soins d'orthodontie avec un ado qui devient majeur, étudiant, et change de caisse étudiant, soit 3 caisses d'assurances en 3 ans, C'est super... Il y a plus personne pour vous rembourser et en prime, on a le bonheur de voir demandé un formulaire dument rempli d'accord préable du médecin traitant de la caisse "étudiant" alors que les soins sont échus, terminés et payés et l'accord avait été donné par la CPAM...


Un vrai scandale... Et j'en ai pleins d'autres dans ma besace...
  
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JCROIPLU JCROIPLU
26/09/2018 11:18:38
2
Mais ma pauvrette c'est rien par rapport à la PAC et ses subventions.
Eh oui te manque la surveillance par caméra comme les agriculteurs, par satellite
te manque que tu devrais garder les queues de les trognons des pommes pour pouvoir prouver l'utilisation
te manque les contraintes de bandes autour de tes locaux non utilisées sous peine de sanction et nettoyées régulièrement, vérifiées aussi par vidéo.
Ce sont tes confrères fonctionnaires qui pondent tout ça ...
Et je te passe les insultes d'avoir toucher des subventions de tous les co.... de gauche.
  
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JCROIPLU JCROIPLU
26/09/2018 11:18:39
0

L'enseignante en maternelle voulait distribuer aux élèves quelques pommes ou poires une fois par semaine (AFP/Archives/GERARD JULIEN)

"Découragée", Anne Chartenet, enseignante en maternelle, a renoncé la mort dans l'âme cette rentrée à demander des subventions européennes pour financer les fruits frais qu'elle distribuait aux élèves à la récré, devant l'imbroglio administratif auquel elle s'est heurtée.

Pour quelques pommes ou poires distribuées une fois par semaine à ses élèves de maternelle, elle a connu une expérience "ahurissante" en ne parvenant pas à répondre à des injonctions contradictoires d'organismes administratifs français comme l'Insee ou France AgriMer qui dépend du ministère de l'Agriculture.

Après avoir peiné à obtenir un numéro d'identification auprès de l'Insee, Mme Chartenet a rempli "des tas de tableaux sur le site de France AgriMer".

"Il y a toujours des cases d'erreur qui s'allument, mon dossier est sans cesse rejeté" raconte l'enseignante, qui vit à Lacanche (Côte d'Or), entre Châlons-sur-Saône et Dijon. Et personne pour l'aider.

Cette année, car elle y croit, elle va faire financer des achats de fruits par sa coopérative scolaire, quitte à rogner sur le budget sortie des élèves. "J'abandonne" les subventions, dit-elle.

Un vrai "gâchis" dans une région ouvrière où l'enseignante dit ne pas être certaine que tous les enfants aient accès à une alimentation riche en produits frais.

Selon des documents de la Commission européenne, depuis que le programme "Fruits pour la récré" a été lancé, il y a dix ans, la France ne dépense presque rien du budget destiné à subventionner l'achat de fruits et légumes frais pour les élèves des écoles, collèges et lycées.

Un quart des dossiers a été rejeté l'an dernier pour non conformité administrative.

Avec des slogans comme "cinq fruits et légumes par jour", ou "manger-bouger", la France ne manque pourtant pas de plans de santé publique pour convertir les jeunes à une alimentation saine.

- Jamais plus de 30% du budget utilisé -

Lors de l'année scolaire 2016-17, sur les 15 millions d'euros auquel elle avait droit, à peine deux millions ont été utilisés, soit 13%. L'année précédente, 16,5% du budget avait été dépensé.

Depuis le lancement du programme, les écoles françaises ne sont jamais parvenues à consommer plus de 30,3% de l'enveloppe au maximum.

Cette année, elles peuvent théoriquement compter sur 18 millions d'euros alloués par Bruxelles pour essayer de déclencher de bonnes habitudes alimentaires chez les jeunes et lutter contre l'obésité.

Au total, pour les 28 pays, le budget s'élève à quelque 150 millions d'euros par an, auquel il faut ajouter 100 millions d'euros pour un autre programme de distribution de produits laitiers dans les écoles.

Dans les deux cas, les distributions doivent être accompagnées de mesures pédagogiques pour sensibiliser les enfants à l'importance d'une nutrition équilibrée.

Lorsqu'on cherche des explications à l'enlisement du programme, France AgriMer renvoie sur le ministère de l'Agriculture, qui lui, ne répond pas.

Dans les grands établissements urbains, le programme ne marche pas mieux, par manque de volontaires pour distribuer les fruits au petit déjeuner ou au goûter, et assurer la pédagogie autour.

"Si on voulait le faire, il faudrait une administration dédiée pour gérer ce programme, c'est très compliqué" estime Dominique Gastaud, maire-adjointe de Montrouge (Hauts-de-Seine), qui se démène dans sa commune pour améliorer la qualité de l'alimentation des cantines.

Un espoir peut-être néanmoins: l'an dernier Sylvie Dauriat, directrice de la caisse des écoles du 17e arrondissement de Paris, a lancé des expériences dans six écoles à la fois.

La gestion administrative des dossiers a été centralisée. Les distributions de fruits ont été réalisées pendant le temps de cantine "parce qu'il y a du personnel" disponible.

Et les mannes européennes ont servi à "monter en gamme" en achetant des fruits bio. "La subvention nous sert à payer la différence entre les fruits conventionnels et les bio" dit-elle.

Pour les animations pédagogiques exigées par Bruxelles, "l'idée était de concevoir quelque chose de simple et applicable au plus grand nombre de collectivités, nous avons essayé de sensibiliser les enfants à la saisonnalité".

© 2018 AFP

  
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