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Ascoval: "la messe est dite" pour les salariés qui cessent de travaill

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Ver5gétorix Ver5gétorix
23/10/2018 19:37:28
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suite de la contribution précédente.
Pour Ascoval il n'est pas possible de croire aux promesses tant qu'elles ne sont pas exécutées. Après les formules déjà utilisées sur la fiscalité galopante des carburants qu'on croyait plus progressive, sur quelques années, Les promesses sur Ascoval, déjà contredites par le vote de représentants de l'Etat au conseil d'administration, ne peuvent pas être crues avant leur réalisation.
  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
23/10/2018 19:27:00
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Ce sont des mots de communicant que "une hausse courageuse du diesel" ou encore "quand on a aimé Nicolas Hulot on assume d'avoir une fiscalité comportementale", mais le communicant qui invente de pareilles expression est au bout du rouleau, il lui faut une cure de sommeil et surtout se cacher pour éviter d'avoir à répondre de ses mots. Quant aux hommes politiques qui sont ravis d'enfiler de pareilles perles et qui croient nous gruger, ils ont mangé leur pain blanc. Nous risquons d'avoir une mémoire extrêmement précise de leurs formules méprisantes aux prochaines élections.Désormais se sont des gens qui ne peuvent plus soutenir le PR, ils gâchent tout ce qu'ils touchent.
  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
23/10/2018 19:27:00
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Des salariés de l'acierie d'Ascoval, à Saint-Saulve (Nord), protestent à l'entrée de l'usine, le 23 octobre 2018 (AFP/FRANCOIS LO PRESTI)

"La messe est dite": les salariés d'Ascoval à Saint-Saulve, près de Valenciennes (Nord), ont cessé le travail mardi et bloquaient l'aciérie, "écoeurés par l'Etat" et par Vallourec, qui refuse d'apporter le soutien financier demandé par le groupe franco-belge Altifort, candidat à la reprise.

"On a été professionnels, dignes. Dorénavant, Vallourec ne pourra plus expédier aucun produit vers ses clients (...) Vallourec, on va l'étouffer", a lancé Bruno Kopczynski, porte-parole de la coordination, élu au CE (CFDT) à l'issue d'une table ronde à Valenciennes avec le gouvernement, les élus et les représentants syndicaux de l'aciérie, placée en redressement judiciaire.

"Vallourec reste sur sa position de croquemort. On va mettre 300 familles au chômage", a-t-il ajouté.

Aucun des 281 salariés ne travaillait mardi, la plupart d'entre eux se relayait pour bloquer l'accès à l'usine. Plus d'une cinquantaine, portant pour certains des autocollants "je suis aciérie", faisaient brûler des pneus au rond-point de la zone industrielle.

"Pour que l'acier coule dans nos coeurs comme le charbon coulait dans nos veines, Ascoval ne fermera pas sans combat", pouvait-on lire sur une banderole.

Le tribunal de grande instance de Strasbourg devrait statuer sur le sort de l'aciérie mercredi, ou dans les jours qui suivent. Mais selon eux, la liquidation est désormais inévitable.

Vallourec a en effet annoncé lundi qu'il ne lui était "pas possible" d'apporter le soutien demandé par le candidat à la reprise Altifort, qu'il chiffre à 51 millions d'euros.

- "Dégoûté" -

"La messe est dite", a réagi auprès de l'AFP Bertrand Fontaine, 44 ans, chez Vallourec depuis 19 ans.

"On est dégoutés, par Vallourec et par l'Etat. Vallourec refuse le plan de reprise d'Altifort par peur d'une certaine concurrence (...) On est complètement abandonnés", a déploré Bruno Ribals, 45 ans. "Il n'y aura plus de surprise. Ce qu'il faut, c'est négocier les conditions de sortie dignes."

Créée en 1975 par Vallourec, l'aciérie de Saint-Saulve, spécialisée dans les aciers spéciaux, est devenue Ascoval en 2017.

Vallourec, dont l'État est actionnaire, en avait cédé 60% au groupe Asco Industries, en conservant 40% avec des engagements de commandes. Mais Asco Industries a été placé en liquidation en février et depuis, l'aciérie attend un repreneur.

Deux candidats se sont manifestés, dont le groupe franco-belge spécialisé dans les matériaux spéciaux Altifort, qui a fait "une offre ferme" en s'engageant à des investissements à hauteur de 140 millions d'euros, au maintien des 281 emplois d'Ascoval et à la création de 133 nouveaux.

Mais, en contrepartie, l'entreprise demandait à Vallourec un accompagnement sous la forme du maintien du volume de commandes et des prix pendant les 18 mois suivant la reprise.

"L'État rappellera Vallourec à ses responsabilités s'il venait à Vallourec l'idée de les oublier", a promis le ministre de l'Economie Bruno Le Maire en marge d'un déplacement au Parlement européen à Strasbourg.

La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé pour sa part: "ce n'est pas fini".

"Notre responsabilité, c'est de trouver la meilleure équation de sortie", a-t-elle déclaré à l'issue de la table ronde. "Si Altifort est capable, avec notre appui, de continuer à monter un plan qui tienne la route, nous, on le soutiendra".

Des propos qui n'ont pas convaincu les élus présents à la réunion, dont le député PCF du Nord Fabien Roussel, pour qui "l'Etat est complice de ce qui est en train de se passer".

"La décision (prise par le conseil d'administration) de ne pas soutenir Altifort a été prise à l'unanimité", s'est-il emporté.

Ce qu'a tenté de justifier Mme Pannier-Runacher : "la BPI (Banque publique d'investissement, actionnaire de Vallourec), son sujet c'est l'avenir de Vallourec et ses 2.800 emplois, et là, on est là pour traiter avec Altifort de l'avenir de l'aciérie d'Ascoval".

"Nous supplions le gouvernement d'entendre ce qui se passe ici", a aussi lancé la sénatrice UDI du Nord Valérie Létard. Selon elle, ce sont 1.000 emplois qui sont en jeu, en comptant les emplois indirects et les entreprises en aval de la filière.

© 2018 AFP

  
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