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Mobilisation du 17 novembre contre les taxes du diesel - Page 3



JCROIPLU JCROIPLU
22/11/2018 14:44:13
1

Comme ça va durer, pour occuper les ronds-points.

  
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gars d'ain gars d'ain
22/11/2018 14:21:53
0

Parfaitement D'accord !...


C'est trop facile de rejeter la faute sur les autres !


Au pilori, "Bibi 1er, empereur en Marche arrière" et sa castagnette qui sonne quand on l'a pas sonné...

  
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moicmoi moicmoi
22/11/2018 13:33:32
1

le bal des faux-culs, suite (et pas fin)

Episodes précedents :
Bayrou. - Hamon - toute la clique à macron – la CGT – la CFDT...
dénoncent le mouvement.
Ils sont donc CONTRE le peuple !
Et puis après,
Hamon et Le nouveau guignol du PS retournent leur veste.
Aujourd’hui.
Jean Lassale : Non seulement il soutient le mouvement, mais il arrive à l’Hémicycle AVEC un gilet jaune sur le dos. En voilà un qui mérite notre respect. Même s'il a un accent à couper au couteau. Ses combats ne sont pas pour sa carrière, mais bien pour le Peuple. Il l’a prouvé maintes fois.

Par contre, les autres, ils voulaient le foutre dehors.
A garder en mémoire pour les prochaines élections !

Castagnettes :

Pour lui, les 2 morts et les centaines de blessés sont à mettre au crédit des gilets jaunes.
FAUX ! Raisonnons par l’absurde que n’est pas plus absurde que les arguties (et non arguments) du Gvt. Si les politicons avaient été plus « à l’écoute » du PEUPLE, il n’y aurait pas eu de manifs, donc, il n’y aurait pas eu de victimes.
Donc, castagnette et macron SONT RESPONSABLES des 2 morts et des centaines de blessés.

Même si le mouvement s’essouffle, la colère est toujours présente. Et elle refera surface, tôt ou tard. Mais avec plus d'intensité.

  
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Crack_40 Crack_40
17/11/2018 13:56:10
2

Désolé j'ai pas pu eu le temps de tout lire. J'étais au rassemblement et j'y repars. J'ai survolé les derniers posts et qqch m'interpelle :

Je rajoutes qu'une étude récente d'ERDF montre qu'en optimisant les réseaux de distribution, en améliorant l'isolation thermique des logements etc...il n'y aurait absolument pas besoin d'une nouvelle centrale nucléaire pour absorber 15 millions de véhicules électriques !!!


A chaque grandes vagues de froid, lors des pics de consommation, on nous brandit la menace d'une coupure électrique géante, on emprunte régulièrement à l'Allemagne où je ne sais quel autre pays. ça veut bien dire qu'on est déjà à flux tendu entre ce que l'on est capable de produire et ceux que l'on consomme. Non ????


Et donc optimiser les réseaux et améliorer l'isolation thermique suffirait donc à absorber 15 millions de véhicules électriques ???? D'autant plus que si ça se fait, on ne sera pas les seuls (nous français) à passer aux voitures électriques donc au bout d'un moment à qui va-t-on pouvoir emprunter la production d'électricité

Le doute m'habite. Si vous pouviez m'éclairer à mon retour.

Merci d'ignorer mon post si la réponse à déjà été évoqué. Je lirais plus attentivement ce soir

  
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Dubaisan Dubaisan
17/11/2018 09:17:00
0

J'ai lu l'article de MA Mélières: c'est clair, brillant et remarquable et je souscris sans peine à ses arguments, même si je considère que ce n'est qu'un des éléments de causalité du réchauffement climatique.

On peut y rajouter les effets de l'attraction lunaire qui déforment les océans toutes les 6 heures, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre etc...Je n'ose imaginer le nombre de joules dissipées dans l'atmosphère lors du tremblement de terre de Wenchuan en 2008 (v. photo de ce qui reste du lycée à Yingqiu….). Mais imaginons, environ 300km2 de montagnes sur 14km de hauteur (épicentre à 11km de profondeur et 3km " au-dessus" de la surface) se déplacant sur un peu plus de 15m....ça doit en faire des yottajoules!!!

Sur la photo des 3 pics, il y a un petit lac dans la plaine sur la gauche: sur le bord de ce lac, dans l'eau, j'y ai remarqué des émanations de gaz (mélange de soufre - odeur d'œuf pourri- + du méthane je suppose) en bulles, sortant de l'eau qui s'enflammait dès que j'approchais la flamme d'un briquet… L'eau, elle-même me semblait anormalement chaude pour cette altitude et température extérieure indiquant des sources thermiques importantes…

Encore une fois, je ne pense pas que l'on fasse, en France, du "nucléaire au rabais".

Les contrôles et procédures de validation sont 10 fois plus rigoureux qu'il y a 5 ans; Les procédures de sécurité sont régulièrement et inlassablement répétées, validées; Les systèmes de sécurité sont redondants n fois;

Je ne sais pas s'il y a des déchets stockés à la Centrale du Bugey, mais s'il y en a, ce ne peut-être qu'après avis et accord de l'ASN. En tout état de cause, cela ne peut concerner que des déchets très faiblement radioactifs.

Les gens que je connais et qui travaillent dans ce domaine sont des gens compétents, sérieux, pointilleux à l'extrême quant à l'exactitude des données, et aussi soucieux de sécurité qu'un pilote de ligne. Honnêtement, je vois bien qu'ils ne transigent pas avec la sécurité. Et ce n'est pas un "politique" qui leur fera bouger le petit doigt si la sécurité devait être mise en cause.

Voilà, c'est un témoignage et tout ce que je peux dire.

Bon weekend à toi aussi; Ici il fait froid et il pleut!!!



  
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gars d'ain gars d'ain
16/11/2018 17:27:24
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@ Dubaisan...


et t'en penses que de mon post sur le climat "La théorie astronomique du climat - Article de Marie-Antoinette Mélières du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (Grenoble)" ?


Pour le nucléaire, ça rejoint tout à fait ce que j'en pense... Et actuellement en plus, on fait du nucléaire au rabais pour que ça coûte pas cher car en plus on n'arrive pas financer le traitement et le démantèlement... alos en attendant, on stock des déchets dans les installations désaffectés comme à Bugey...

On se fout là aussi encore grandement de notre gueule, mais comme d'habitude, je suis sûrement un crétin...


晚上好 !


Bonne soirée et bon WE à toi !


  
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Dubaisan Dubaisan
16/11/2018 16:25:29
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Bonsoir Gars d'Ain,

Alors pourquoi tant d'acharnement à faire en sorte que l'on construise des EPR???

Je ne sais pas, mais j'imagine bien qu'avec le nombre de centrales qu'il faudra fermer dans les 30 prochaines années, il faudra bien avoir des "remplaçants". Le problème est essentiellement politique, économique et surtout financier.

D'autre part, il est d'ordre mathématique et des probabilités que l'on jamais été aussi prôche du prochain accident majeur (catatrosphe nucléaire) …

Là, je ne peux te suivre, d'autant plus qu'ayant et un neveu* et mon gendre** qui tous les deux travaillent justement sur ces domaines pour prévenir et éviter de telles catastrophes, je n'ai pas du tout le sentiment à les écouter que l'on en soit techniquement à ce niveau tout au moins en France. Je crains beaucoup plus des actes de sabotage extérieurs par des crétins patentés à la sauce Greenpeace et autres illuminés du bulbe.

* mon neveu, docteur agrégé en math+physique+informatique (3 doctorats quand même!) travaille à la Recherche (notamment la mise au point de tous les outils de simulation et de comportements des matériaux et composants dans une centrale nuc. J'ai eu une dicussion passionnante avec lui sur les équations de Navier - Stockes sur le comportement de fluides en phase vapeur ou en fusion. Ce fût intéressant!

** Mon gendre, ingé des Mines spécialité nuc, a aussi travaillé au Centre de Recherche EDF, et actuellement forme les opérateurs et conducteurs de centrales et notamment à tous les cas connus et les cas possibles d'"accidents".

  
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gars d'ain gars d'ain
16/11/2018 15:35:52
0

Salut, Dubaisan


Alors pourquoi tant d'acharnement à faire en sorte que l'on construise des EPR???


D'autre part, il est d'ordre mathématique et des probabilités que l'on jamais été aussi prôche du prochain accident majeur (catatrosphe nucléaire) ...


: (

  
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Dubaisan Dubaisan
16/11/2018 14:27:52
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Bonsoir Luncyan,

Il n'y a pas qu'une voie et la recherche avance.

J'ai eu en début d'année l'occasion de rencontrer une spin-off du CNRS qui travaille sur une batterie de nouvelle génération avec des composants extrêmement basiques, recyclables sans pollution et particulièrement "cheaps".

Ils ont obtenu jusqu'à présent des capacités massiques de l'ordre des 2/3 d'une batterie Li-ion. Cela pourrait être suffisant pour une "mobilité" mieux pensée et si l'on fait encore quelques progrès quand:

- aux moteurs électriques (à réluctance variable entre autres) et les MAP (moteurs à aimants permanents => la recherche sur les aimants permanents avance bien: on pourra d'ici 10 ans se passer de "terres très rares" comme le néodyme….

- La conception, les structures, les matériaux etc... des véhicules qui dans 20 ans seront beaucoup plus légers donc nécessiteront nettement moins de puissance électrique que les véhicules actuels.

- et dans bien d'autres domaines (électronique de puissance, contrôle vectoriel, commandes scalaires….)

Je l'ai dit sur un autre forum, le secteur des industries automobiles "classiques" va souffrir autant que la sidérurgie il y a 40 ans.

Je rajoutes qu'une étude récente d'ERDF montre qu'en optimisant les réseaux de distribution, en améliorant l'isolation thermique des logements etc...il n'y aurait absolument pas besoin d'une nouvelle centrale nucléaire pour absorber 15 millions de véhicules électriques !!!

* Au passage je rappelle que le nucléaire reste la technique de production d'énergie la plus décarbonée, et de très loin, au monde.

Alors???

  
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gars d'ain gars d'ain
16/11/2018 14:17:15
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Concernant mon précédent Post :


Vous noterez "La conséquence de cette précession est que le solstice d’été dans un hémisphère donné (moment où l’hémisphère reçoit le maximum de chaleur), aura lieu alternativement tous les 11 000 ans soit au périhélie (c’est-à-dire près du Soleil), soit à l’aphélie (loin du soleil). Donc, dans cet hémisphère, les étés seront tous les 11 000 ans soit plus chauds soit plus frais, l’écart d’énergie reçue étant fixé par l’excentricité de l’ellipse (soit 4xe, voir 1er paragraphe)."


Ce qui n'est sans rappeler en terme de durée un certain calendrier qui prévoyait la fin du monde...


: )


Et vive les gilets jaunes !... Ce qui me fait énormément sourire, c'est que l'on cherche en préfecture et ailleurs à dresser un profil type du Gilet Jaune...


Et ben, vous pouvez y aller : je vais vous donner du boulot...

  
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gars d'ain gars d'ain
16/11/2018 14:09:31
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Comme j'en ai aussi marre des conneries...


voilà quelque chose qui est trop souvent oublié en terme de réchauffement climatique : la distance Terre Soleil varie et influence directement le climat, donc les températures moyennes, le niveau d'évaporation de pluviométrie, mais encore la dilatation des gaz de l'atmosphère...


Vous y verrez avec effroi et cisconspection (... si vous êtes logique) que les lobbies font pousser beaucoup de salades et ajoutent souvent beaucoup d'engrais et de pesticides sociétaux pour que ça pousse...


Pitoyable et affligeant... Bonne lecture de ce qui suit...

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Système et facteurs climatiques

La théorie astronomique du climat - Article de Marie-Antoinette Mélières du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (Grenoble)

https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/sysfacte/soleil/soleil1.htm


Issue de la théorie proposée en 1924 par le yougoslave Milankovitch, théorie qui explique les variations de l’ensoleillement des différentes régions sur Terre suite à l’évolution du mouvement de la Terre autour du Soleil.


L’alternance des époques glaciaires et interglaciaires qui se sont succédé sur les hautes latitudes de l’hémisphère nord (HN) depuis deux millions d’années est initiée par la combinaison des paramètres orbitaux qui définissent la position de la Terre dans l’espace par rapport au soleil. Une fois déclenchée, la construction (ou la fusion) de calottes de glace conduit à une diminution (ou une augmentation) des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui amplifie le refroidissement (ou le réchauffement) du climat.


Nous présentons ci-dessous la définition et l’évolution des différents paramètres orbitaux, dont les cycles et leur relation avec les glaciations ont été en particulier étudiés par Milankovitch. Afin d’appréhender, de façon simple, comment les situations deviennent, de façon cyclique, favorables à la construction (ou la diminution) des calottes glaciaires, nous nous baserons sur le raisonnement simplifié suivant : plus les étés sont chauds plus la situation est favorable à la fusion progressive d’une calotte sur l’H.N, lorsque celle-ci existe, car la fusion des glaces a lieu l’été. Inversement, plus les étés sont frais, plus la situation est favorable à l’installation ou à la croissance de la calotte (si celle-ci existe déjà). La réalité est plus subtile, mais ce mécanisme est majeur et permet d’appréhender comment les cycles, liés à l’influence des différentes planètes sur le mouvement de la Terre, vont conduire le ballet des glaciations durant le quaternaire.



Pourquoi, pour expliquer les glaciations, s’intéresse-t-on à l’ensoleillement de l’hémisphère nord et non pas à celui de l’hémisphère sud ?


Parce que, lors des périodes glaciaires/interglaciaires, peu de choses changent dans l’hémisphère sud, excepté l’extension de la banquise autour de l’Antarctique, mince pellicule de glace de 3 m d’épaisseur. La calotte antarctique, qui recouvre le continent antarctique centré sur le pôle sud, reste quasiment inchangée entre ces deux climats : elle persiste. Autour de ce continent, entre 60°S et 30°S, aucun grand continent n’existe pouvant servir de support à l’établissement d’une grande calotte glaciaire. Par contre dans l’hémisphère nord (HN) une ceinture de continents existe à ces latitudes en Amérique et en Eurasie. C’est donc dans ces régions que vont pouvoir se construire puis disparaître les grandes calottes glaciaires. Une fois établies dans l’hémisphère nord ces calottes glaciaires vont modifier le climat de la Terre dans son ensemble, refroidissant toute la planète, y compris l’hémisphère sud.


Les trois paramètres orbitaux

Trois paramètres indépendants caractérisent la position de la Terre par rapport au Soleil, et donc définissent l’énergie solaire reçue selon les différentes saisons. Chacun de ces paramètres varie au cours du temps avec des périodes indépendantes; leur conjonction va rendre plus ou moins favorable la construction (ou disparition) des calottes glaciaires de l’hémisphère nord.


l’excentricité, « e », qui caractérise la forme de l’orbite décrite par la Terre en un an autour du Soleil, orbite qui n’est pas circulaire mais elliptique et dont le soleil occupe l’un des foyers (voir la figure Théorie astronomique du climat/excentricité).


La distance Terre-Soleil , qui est en moyenne de 149 millions de km, varie donc au cours de l’année, la Terre passant tous les 6 mois au périhélie (point le plus près du soleil) puis à l’aphélie, (point le plus loin). L’écart entre ces deux distances est fixé par l’excentricité. Si celle-ci est nulle, l’ellipse devient un cercle; si elle est de 0,015 (valeur proche de la valeur actuelle) la distance Terre-Soleil varie de 3% (2 fois l’excentricité) entre la position la plus proche et la position la plus éloignée. L’énergie solaire qui parvient à la Terre (1367 w/m2 en moyenne au cours de l’année) varie alors de 6% (4 fois l’excentricité) passant de 1408 W/m2 au point le plus proche à 1326 W/m2 au point le plus éloigné.


Cette excentricité évolue au cours du temps avec comme principales périodes 412 800 ans et un ensemble de périodes proches de 100 000 ans (voir la figure Théorie astronomique du climat/excentricité). Par exemple, lors de la précédente période interglaciaire, il y a 128 000 ans, l’excentricité était proche de 4%, (l’ellipse s’éloignait plus d’un cercle qu’à l’époque actuelle) et l’énergie reçue par la Terre entre le périhélie et l’aphélie variait d’environ 16%.


l’inclinaison (actuellement proche de 23°) de l’axe de rotation de la Terre sur l’écliptique, plan dans lequel se déplace la Terre autour du Soleil au cours de l’année (voir la figure Théorie astronomique du climat/inclinaison).


La Terre tourne en 24 heures autour de cet axe. La direction de cet axe est facilement matérialisable car, lorsqu’on regarde la voûte céleste la nuit, une étoile située dessus doit rester immobile au cours des 24 heures de rotation de la Terre : c’est actuellement le cas de l’étoile polaire. Cette direction ne bouge quasiment pas au cours de l’année (l’étoile polaire reste l’étoile fixe sur la voûte céleste). L’inclinaison de cet axe est responsable de l’existence des saisons : pas de saisons si l’inclinaison est nulle, et plus l’axe est incliné, plus l’écart est fort entre l’été et l’hiver. La position de cet axe oscille entre 21° et 24,5°, avec une période principale de 41 000 ans. Plus l’axe est incliné, plus les étés sont chauds, en particulier aux hautes latitudes où les jours sont longs. Inversement, moins il est incliné, plus les étés sont frais.

Par exemple, passer d’une inclinaison de 21 à 24,5° entraîne en été à la latitude de 70° une augmentation de l’insolation reçue:

elle passe de E x cosin (70-21), soit E x 0,6561, à E x cosin (70-24,5), soit E x 0,7010 ( E étant l'énergie solaire incidente, soit le flux d'énergie reçu par une surface frappée perpendiculairement par les rayons solaires).

Le flux d'énergie solaire reçu augmente ainsi de la quantité

E x 0,0449, c'est-à-dire une augmentation de (E x 0,0449/E x 0,6561), soit 6,8%.


Ceci conduit, environ tous les 20 000 ans, soit à une situation favorable à la fusion de calottes glaciaires aux hautes latitudes de l’H.N. (inclinaison forte, étés chauds) soit à une situation favorable à la croissance des calottes (inclinaison faible, été frais). Mais ce paramètre n’est pas le seul à influer sur l’établissement des époques glaciaires / interglaciaires : l’influence de la précession est au moins aussi importante.


la précession de l’axe de rotation de la Terre (voir la figure Théorie astronomique du climat/précession)


Tout en gardant son inclinaison proche de 23° au cours des milliers d‘années, l’axe de rotation précesse autour de l’axe de l’écliptique (il décrit un cône) avec un cycle de l’ordre de 22 000 ans (en fait les principales périodes de précession sont proches de 19 000 et 23 000 ans). La conséquence de cette précession est que le solstice d’été dans un hémisphère donné (moment où l’hémisphère reçoit le maximum de chaleur), aura lieu alternativement tous les 11 000 ans soit au périhélie (c’est-à-dire près du Soleil), soit à l’aphélie (loin du soleil). Donc, dans cet hémisphère, les étés seront tous les 11 000 ans soit plus chauds soit plus frais, l’écart d’énergie reçue étant fixé par l’excentricité de l’ellipse (soit 4xe, voir 1er paragraphe).

Si la Terre décrivait un cercle autour du Soleil (e = 0), la distance Terre-Soleil étant alors constante, la précession n’aurait alors aucune influence sur les saisons. Ceci conduit tous les 11 000 ans, soit à une situation favorable à la fusion de calottes glaciaires aux hautes latitudes de l’H.N. (étés chauds) soit à une situation favorable à la croissance de ces calottes (été frais).

On caractérise l’évolution de cette situation par la distance Terre-Soleil au 21 juin (solstice d’été de l’hémisphère nord), représenté sur la figure Théorie astronomique du climat/précession. Ainsi, il y a 11 000 ans dans l’hémisphère nord, nous recevions en été 6% de plus d’énergie solaire qu’à l’heure actuelle. Inversement, en hiver il y a 11 000 ans, nous recevions 6% de moins d’énergie solaire qu’à l’heure actuelle.

La combinaison des deux paramètres (distance Terre-Soleil le 21 juin et inclinaison de l’axe de rotation de la Terre) vont conduire à des situations plus ou moins favorables à la dynamique des calottes dans les hautes latitudes de l’hémisphère nord. Cette dynamique est enregistrée dans l’évolution du niveau marin dont la baisse caractérise le volume des glaces stockées dans les calottes glaciaires. On constate que les enregistrements des niveaux marins dans les sédiments océaniques sur les deux derniers millions d’années présentent bien les 3 périodes clés (19 et 23 000, 41 000 et 100 000 ans) des trois paramètres astronomiques décrits ci-dessus (voir la figure Variation des paramètres orbitaux de la Terre). Ce fait a été la première confirmation éclatante de la validité de la théorie astronomique du climat. La combinaison de l’ensemble des fréquences conduit à l’émergence en moyenne environ tous les 100 000 ans d’un interglaciaire marqué suivant une glaciation importante. De la même manière, en moyenne, les périodes interglaciaires (dont les durées peuvent s’étendre de quelques milliers d’années à plusieurs dizaines de milliers d’années, selon la conjoncture astronomique) durent en moyenne une dizaine de milliers d’années.



Quelques exemples


Comparaison entre les deux derniers interglaciaires

Inclinaison, excentricité et précession se sont combinées de façon particulièrement favorables pour conduire il y a 128 000 ans à l’avant dernière grande déglaciation (position de la Terre en été de l’H.N. proche du Soleil et forte inclinaison de l’axe de rotation, atteignant 24,2°). Une conjonction semblable, favorable à la déglaciation, a eu lieu il y a 11 000 ans avec la distance Terre-Soleil faible en été H.N. et une forte inclinaison (24,2°), qui a conduit à l’établissement de l’interglaciaire actuel. Cependant, l’excentricité ayant été plus forte il y a 128 000 ans qu’il y a 11 000 ans, le précédent interglaciaire a connu des étés plus chauds que l’actuel, ce qui s’est traduit par une température moyenne plus élevée (une estimation d’environ 2 degrés semble plausible) ainsi qu’un niveau des mers plus haut de quelques mètres (une estimation d’environ 2 mètres semble également plausible).


Depuis le précédent interglaciaire (centré sur environ 125 000 ans) les situations qui, à chaque cycle de précession, correspondaient à une distance Terre-Soleil faible en été (H.N.), n’ont pas été renforcées par une forte inclinaison : il y a 100 000 ans (position B sur la figure Théorie astronomique du climat/précession), l’inclinaison était particulièrement faible et n’a conduit qu’à un interstade chaud où le niveau des mers est resté d’environ 16 mètres plus bas que le niveau actuel.



L’interglaciaire actuel

Il y a 11 000 ans , dans l’HN, la Terre se trouvait le plus proche du soleil en été (configuration étés chauds, hivers froids). Actuellement au cours de l’année (voir la figure Marche des saisons), c’est en été (de HN) que la Terre se trouve le plus éloigné du soleil (configuration étés frais, hivers doux). Ceci peut être mis en relation avec le fait qu’au cours des dix mille dernières années, les hautes latitudes de l’hémisphère nord se sont progressivement refroidies : le pergélisol initialement restreint aux très hautes latitudes a progressé vers le sud. Une telle situation prépare l’établissement d’une couverture neigeuse permanente aux hautes latitudes de l’hémisphère nord, prémisse à la prochaine glaciation. C’est ce qui limite en général la durée d’un interglaciaire à une dizaine de milliers d’années. Cependant dans le cas actuel….



Le futur ?

Dans le cas actuel, l’excentricité de l’ellipse étant particulièrement faible, alors que l’inclinaison est loin d’être à son minimum, la situation est peu favorable au retour d’une glaciation; de plus, cette situation va évoluer progressivement à l’établissement d’étés de plus en plus chauds en H.N. (diminution de la distance Terre-Soleil en juin, au cours des prochains milliers d’années (voir la figure Théorie astronomique du climat/précession). Tout indique l’absence de construction d’une calotte dans les prochains siècles, prochains millénaires, mais à nouveau un réchauffement naturel des étés de l’H.N. Que nous enseigne le passé ? Cette configuration astronomique est rare au cours des dernières centaines de milliers d’années (faible excentricité) mais s’est produite il y a environ 400 000 ans (stade isotopique 11), où l’interglaciaire a été particulièrement long (environ 30 000 ans). A cette époque, le balancier des 11 000 ans a peu joué, et le nouveau cycle de 22 000 ans s’est établi alors que le niveau des mers était encore élevé. Bien que la reconstitution du climat de cette époque soit encore difficile, les données actuelles suggèrent un état plus chaud que la moyenne des interglaciaires (cela semble être la seule époque où l’on ait trouvé des pollens de vigne sauvage dans le Vercors), et un niveau des mers plus élevé (une dizaine de mètres ?).

  
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moicmoi moicmoi
16/11/2018 13:33:47
2

whatelse

« « l'ENA, n'étant que l'École Nationale des Ânes, on sait qui nous gouverne. » »

Des ânes, peut-être, mais qui nous coûtent vachement cher, car ils jouissent d’avantages énormes, et avec des salaires avoisinant les 15 000/20 000 euros/mois pour les premiers de la classe. Promotion après promotion. En payant combien d’impôts ?
Et la loi fait qu’ils peuvent passer de public au privé (pour vendre leur carnet d’adresses et les secrets d’état) , et ce, pendant au moins 10 ans, avec autant d’aller/retours qu’ils veulent. Mais ils font toujours parti « des cadres », et pendant ce temps-là, leur retraite continue à gonfler, gonfler,gonfler.... Et, quand ils passent dans le privé, ils sont soit en détachement, soit en disponibilité.
Ils pratiquent le trafic d’influence au plus haut niveau, mais tout le monde ferme les yeux : ils sont intouchables.
En fait, c’est le régime royauté/princier multiplié pas 10 !
Et, cerise sur le gâteau, ils sont rémunérés pendant qu’ils sont à l’ENA. (comme tous les étudiants de France ? ) Autrement dit, c’est nous qui payons leurs études énarquiennes. Je suppose que pas un fils d’O.S. de chez Renault n’a accès à cette école.
C’est cette caste-là qu’il faut éliminer en premier.

Message complété le 16/11/2018 13:45:54 par son auteur.

J’ai oublié de dire que l’ENA, sensée enseigner la gestion du pays, est perpétuellement en déficit chronique.
Petite précision  supplémentaire : même un Président de la République Française est impuissant contre cette caste. Certains ont essayé, et se sont cassé les dents, se sont fait ridiculiser, et on du faire marche arrière.
Il n’y a que le Peuple , quand il sera vachement en colère, qui pourra mettre fin à ce système. Hyper maffieux.

  
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lanester lanester
16/11/2018 12:23:10
0

quelqu'un d'averti pourrait dire où en est le trou dans la couche d'ozone qui nous a fait trembler il y a dix ans, si... sérieux j'ai tremblé de peur,

  
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Luncyan Luncyan
16/11/2018 12:19:16
1

Tres belles photos oui.

Et je suis tout à fait d’accord avec sergiobress.


L’avenir c’est eventuellement la pile a combustible les batteries c’est une vraie merde et l’electricité devra etre renouvelable

Message complété le 16/11/2018 12:19:26 par son auteur.

Mais on est pas pret pour ca

  
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whatelse whatelse
16/11/2018 12:18:58
0

gosting,

l'ENA, n'étant que l'École Nationale des Ânes, on sait qui nous gouverne.

  
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sergiobress sergiobress
16/11/2018 12:04:00
1

Bonjour à tous,

Ce n'est pas que l'on veut rien faire, c'est que l'on veut nous embarquer dans le tout électrique et ce n'est pas la bonne voie, pour plusieurs raisons d'ailleurs, là est toute la nuance.

1 - le prix

2 - l'autonomie

3 - la pollution (on a dû oublier de nous le dire car beaucoup l'ignore).

Il y a certainement d'autres raisons encore que nous ne connaissons pas pour que le gouvernement fonce sur cette voie.

Les gens en ont un peu marre de se faire enfler de tout bord, épicetou.

Lorsque l'on proposera quelque chose de correct, peut-être que le peuple français approuvera ………………..ou pas.


Bonne journée à tous


Les photos sont magnifiques, merci.

Message complété le 16/11/2018 13:05:26 par son auteur.

L'hydrogène par exemple pourrait être étudié mais on en parle très peu, pourquoi ?
Réponse : cela ne rapporte pratiquement rien à l'état.

Eh oui, il faut dire la vérité de temps en temps.

  
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Dubaisan Dubaisan
16/11/2018 11:10:56
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un endroit des Hauts Plateaux thibetains: On se croirait sur Mars la brume, la neige et la glace en plus!

  
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Dubaisan Dubaisan
16/11/2018 11:08:33
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J'aimerais bien egalement comme Gosting qu'il y ait un vrai debat sur le sujet.

Jusqu'a recemment j'etais comme peut-etre certains d'entre vous un "climato-sceptique".

Fin Septembre debut Octobre j'ai fait un treck d'une 10 zaine de jours dans la partie Est de l'Hymalaya, notamment sur les hauts plateaux thibetains ( entre 3800 et 5200m d'altitude) ainsi que quelques grimpettes interessantes (photos ci-dessous).

Sur celle des 3 pics j'ai rajoute les altitudes a titre de comparaison. Ce que m'a dit un vieux thibetain du coin, c'est qu'autrefois les glaciers ( niveau 4700m) etaient et s'ecoulaient dans la plaine (niveau 4000m) meme en fin d'ete....

J'en conclus que l'isotherme 0 deg est "remonte" d'environ 700m, ce qui n'est pas mince!

A parcourir certains endroits du globe. Je vois bien, ou l'on m'en parle, des effets comme celui-la du rechauffement climatique.

Faut-il ne rien faire?

  
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Luncyan Luncyan
16/11/2018 10:27:06
0

Et ben moi JCROIPLU j’adore l’Audi TT de 2010 et je rêve d’en possèder une rien ne me ferait plus plaisir. Cette voiture n’est-elle pas geniale ?


211 chevaux dès 4500 Tours

350 Nm de couple dès 1600 Tours

Boite de vitesse double embrayage 6 rapports

4 roues motrices

1350 Kg


Interieur cuir alcantara, volant a méplat, clim automatique tout les elements de confort minimum mais aussi une bonne securité finalement


En allemagne je peux m’en trouver une de -80.000 km autour de 17.000 €.

Mais 17.000€ c’est beaucoup pour moi :)

  
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JCROIPLU JCROIPLU
16/11/2018 10:19:29
4

L'indépendance énergétique par le nucléaire est fondamentale pour le gouvernement Français.

Tout le reste n'est qu'enfumage.

Les déchets radio-actifs n'étant pas un problème, non plus, puisque la radio-activité tombera à zéro dans 60000 ans.

Ainsi, le gouvernement tiendra les régions qui voudraient devenir indépendantes ou qui voudraient se soulever en coupant le courant très facilement puisque contrôlé par l’État. Sans électricité plus de communications téléphoniques donc soulèvement du peuple impossible.

En outre les transports routiers des carburants n'est pas top.

Les pompes à essence ne serviraient en gros à rien, si ce n'est quelques bornes de recharges, ou échanges standard de batterie pour éviter les temps d'attente de recharge, si besoin urgent de rouler.

Donc pourquoi pas?

Le problème actuel vient surtout du pouvoir d'achat des Français qui ne peuvent pas passer à l'électrique.

Car conduire avec une voiture thermique à 80 kms/h ... n'est plus conduire c'est se faire chier.

Et le gouvernement avec la COP 21 s'est engagé et ne veut pas perdre la face au niveau international.

Quant aux batteries les progrès viendront, inévitablement car la recherche continue.

Le mouvement du 17/11/2018, va faire du bien au peuple pour se défouler pendant quelques mois et puis pschitt.

Quant à moi, ravi d'avoir une voiture de collection qui consomme du 17 litres au 100, mais qui me rend heureux de piloter cet engin hurlant les tours.

Tous les signes de la main des autres, tous les sourires des piétons, toutes les rencontres à pratiquement tous les arrêts sont autant de discussions où les Français révèlent tout le bonheur des années 60, et toute la tristesse des merdes de véhicules de nos jours.


  
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