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Depuis une tourbière québécoise, le premier bilan carbone des barrages

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moicmoi moicmoi
22/11/2018 18:46:07
1

Dubaisan

« « Salut MCM et rassures-toi : "La fin de Moi" verra tes particules voyager aux confins de l'univers » »

Salut à toi.

Dans un premier j’avais vu lu autre chose que particules. Ouf , je l’ai échappé belle.

« « sauf à, par malchance, rencontrer ton anti-particule (la CRI74) » »


Aïe, aïe , aïe…. Pôvre de moi. Je ne voudrais pas chinoiser, mais ça, et les gilets, il y a de quoi attraper une jaunisse.
Que Toutatis m’en préserve.

  
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JCROIPLU JCROIPLU
22/11/2018 17:28:34
1

Donc notre dernier transport sera un transport en commun sans chauffeur, gratuit et sans pollution.

  
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lahume lahume
22/11/2018 17:22:23
1

Ah mince alors !

si la nature s'y met aussi ( à la production de GES ) on est foutu ! sauf bien sûr à allouer un budget plus conséquent aux écolos !

  
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Dubaisan Dubaisan
22/11/2018 15:48:20
4

Bonsoir éCoco85,

Parfaitement exact!

Le bois que l'on brûle dégage du CO2 entre autres; en le brûlant on augmente l'entropie du système, et l'activité humaine a besoin d'une perpétuelle augmentation d'énergie et donc d'entropie sauf à disparaître du circuit "Existence". C'est une autre forme de la flèche du temps qui ne va que dans un sens: l'augmentation de l'entropie.

Le bois qui pourrit émettra tout autant de CO2, mais sans dégagement de chaleur et beaucoup plus lentement, signes de très basse entropie, qui ne peut convenir à l'activité humaine, car marquant la fin de " l'Existence".


Salut MCM et rassures-toi : "La fin de Moi" verra tes particules voyager aux confins de l'univers sauf à, par malchance, rencontrer ton anti-particule (la CRI74) auquel cas vous disparaîtriez toutes les deux immédiatement !

Mais bon, la probabilité d'une telle rencontre est tellement faible….


  
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moicmoi moicmoi
22/11/2018 13:04:25
1

Coco85 (que je salue au passage)

« « Mais, si on ne le brule pas, le bois pourrit. Que devient le carbone qui le constitue ? La réponse est simple : il dégage du CO2 ! » »

Et le pourrissement du bois dégage du méthane, et …..du carbone C 14 ( radio-activité)

  
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Coco85 Coco85
22/11/2018 12:52:20
3

Une réflexion de Dubaisan a attiré mon attention :

« Ça ressemble au tas de bois qui pourrit... »

Je me souviens des réflexions de soi-disant écologiques : il ne faut pas bruler du bois, car ça dégage du gaz carbonique (CO2).

Il faut savoir que le bois est constitué d’environ 50 % de carbone. En effet, bruler du bois produit du CO2. Mais, si on ne le brule pas, le bois pourrit. Que devient le carbone qui le constitue ? La réponse est simple : il dégage du CO2 !

L’arbre n’est qu’un réservoir temporel de carbone qui a, pendant sa vie, prélevé le gaz carbonique de l’atmosphère pour grandir.

Rien ne se crée, tout se transforme.

  
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JCROIPLU JCROIPLU
22/11/2018 11:50:22
0

Elle me semble la plus écologique de toutes les énergies, puisque tous ses déchets ne seront plus radio-actifs dans environ 60000 ans.

Donc, avec une vision dite "pour la planète", aucun problème avec le nucléaire, pour attendre la prochaine ère de refroidissement naturel.

Il doit y avoir encore 3 à 4 périodes dite glacière avec la terre entièrement recouverte par la glace( terre dite en boule de neige) avant que notre étoile, le soleil se consume complètement.

Comme dans toute technologies, des accidents peuvent arriver mais qui ne sont que des épiphénomènes transitoires.


  
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moicmoi moicmoi
22/11/2018 11:48:54
1

Dubaisan

« « .. c'est comme la mort, une forme de basse entropie. » »

Je considère la mort comme une fin de moi.

  
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cigale11210 cigale11210
22/11/2018 11:41:25
0
Merci de vos précisions .....mais personnellement je suis pour le nucleaire écologique ou pas
  
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Dubaisan Dubaisan
22/11/2018 10:58:16
0

Je rejoins Fraxinus dans la precision et le choix des termes;

La simplicite n'a pas le defaut de la simplification qui elle ne s'accorde guere avec des evenements complexes.

Aussi peut-on dire que le nucleaire reste a ce jour la source d'energie la plus de-carbonee. Est-ce pour autant plus ecologique???

Je ne sais pas.

Message complété le 22/11/2018 11:11:26 par son auteur.

@ jamariuscky,
"La source d'énergie la plus écologique est celle qui n'est pas consommé".
Ca ressemble au tas de bois qui pourrit... c'est comme la mort, une forme de basse entropie.

  
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fraxinus fraxinus
22/11/2018 09:52:58
2

Bonjour à toutes et à tous

@Cigale 11210,

Une toute petite précision, l'écologie étant une science qui étudie un écosystème, le nucléaire comme toute autre source d'énergie ne peut pas être + ou - écologique.

On est + ou - écologique, selon que l'on pratique + ou - cette science.

Par contre elles ont + ou - d'impact sur l'environnement / sur les écosystèmes.

  
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jamariuscky jamariuscky
22/11/2018 09:30:35
0
La source d'énergie la plus écologique est celle qui n'est pas consommée.
  
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cigale11210 cigale11210
22/11/2018 08:19:35
0
Faisons simple.......la source d énergie la plus écologique est bien ....le nucleaire
  
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cigale11210 cigale11210
22/11/2018 08:19:35
0

La paléoécologiste Michelle Garneau effectue des mesures le 3 octobre 2018, à Havre-St-Pierre, au Québec (AFP/Lars Hagberg)

Accroupie sur le sol spongieux, la scientifique dépose une petite cloche pour "mesurer la respiration" de cette tourbière du nord du Québec: elle espère ainsi dresser le premier bilan carbone des zones inondées par la construction de barrages, des données cruciales pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Si l'hydroélectricité est considérée comme l'une des sources d'énergie la plus propre de la planète, il n'existe actuellement aucun modèle éprouvé capable de calculer le volume de gaz à effet de serres (GES) générés par les lacs artificiels créés pour produire du courant.

Des chercheurs québécois ont donc entrepris de pallier cette inconnue, à l'occasion de la construction de quatre barrages au nord du golfe du Saint-Laurent, dans la région de la Côte Nord, au coeur de la forêt boréale.

Ils ont transformé un marécage à un jet de pierre de la rivière Romaine en une vaste zone d'étude ultra-moderne, accessible uniquement par hélicoptère.

L'appareil posé et son moteur coupé, Michelle Garneau sort de la soute plusieurs boîtes qu'elle dépose à côté de quelques panneaux solaires et d'une mini-station météo que ses étudiants et elle ont installés cet été. Les appareils, qui fonctionnent à distance, doivent effectuer des prélèvements au cours des deux prochaines années.

"Toutes les 20 minutes, la cloche va se refermer et mesurer la respiration du sol", résume cette paléoécologiste en train de poser une bulle transparente sur le lichen, tandis que des oies sauvages chantent en survolant les environs.

Elle fait quelques pas de plus sur cette mousse instable et y dépose une boîte qu'elle branche à des capteurs déjà enfoncés dans le sol.

- Au nom de la science -

"C'est pour mesurer l'activité photosynthétique, cet appareil automatisé enregistre toutes les trois minutes, pendant six heures, les rejets de CO2 et de méthane" de cette tourbière, indique cette chercheuse.

Le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane sont les principaux gaz à effet de serre, dont la surconcentration dans l'atmosphère cause le réchauffement de la Terre.


Vue aérienne du barrage construit par Hydro-Québec sur la Romaine 1, le 3 octobre 2018 (AFP/Lars Hagberg)

Les forêts représentent un tiers des terres émergées de la planète et constituent un formidable moyen de séquestrer les GES: l'immense forêt boréale canadienne emprisonne plus de 300 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, selon l'ONG environnementale américaine NRDC.

Et "10 à 13% de la forêt boréale canadienne est couverte par des tourbières", zones humides à forte teneur en matière organique, mais les connaissances à leur égard sont ténues, note Mme Garneau, qui oeuvre à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

Ses recherches ont été appuyées par le producteur parapublic Hydro-Québec – qui fournit à la province francophone canadienne une électricité à 90% hydraulique – à l'occasion de la construction de quatre nouvelles centrales sur la rivière Romaine, d'une capacité totale de 1.550 mégawatts.

Les données prélevées par Mme Garneau et son équipe sont uniques en leur genre. Elles doivent "servir au Giec (les experts climat de l'ONU) et à l'avancement des sciences en général", pour mieux comprendre le bilan carbone des zones naturelles inondées, souligne la scientifique.

- "Des usines à charbon" -

Des connaissances précieuses alors que plusieurs énormes barrages hydroélectriques sont en construction dans le monde: en Éthiopie (capacité de 6.000 mégawatts), en République démocratique du Congo (11.000 mégawatts), au Zimbabwe (1.600 mégawatts), au Laos ou encore au Tadjikistan (3.600 mégawatts).

"Il y a des créations de réservoirs (hydroélectriques) partout dans le monde, et pourtant, les émissions de GES dues à l'hydroélectricité ne sont pas bien comptabilisées, résume Paul Del Giorgio, biologiste à l'UQAM.


Une ligne électrique près de la centrale numéro 4 de Hydro-Québec sur la Romaine, au Canada, le 5 octobre 2018 (AFP/Lars Hagberg)

"Certains barrages tropicaux émettent autant de GES que des usines à charbon", sous l'effet de la décomposition accélérée des matières organiques noyées, souligne ce chercheur argentin.

Ce biologiste et ses étudiants complètent les recherches sur les barrages de Mme Garneau en effectuant des prélèvements directement dans l'eau, une fois que les zones sont inondées. Les échantillons sont ensuite analysés en laboratoire au Havre-Saint-Pierre, au Québec.

Les premiers résultats de leurs travaux sont prévus en 2019 et très attendus par les climatologues de la planète, indique Mme Garneau: le Giec en a besoin pour concevoir "des modèles plus performants et des prédictions meilleures avec les changements climatiques".

© 2018 AFP

  
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