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"Gilets jaunes" : le pouvoir passe à l'initiative dans l'urgence

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fipuaa fipuaa
03/12/2018 19:46:27
1

Macron notre roi envisage de cloner du Benalla à la pelle pour les positionner sur les champs !

  
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Izecson Izecson
03/12/2018 19:10:22
1

@JCROIPLU elle est pas mal votre démonstration pour vulgariser, mais quand même très réductrice.

Contrairement à ce que vous laissez sous-entendre, il n'y a pas d'un côté de besogneuses fournies et de l'autre les futiles cigales. avez vous déjà vu une économie composée que de fourmies ? NOn, car sans consommation.


Mais surtout un tel raisonnement, c'est penser que c'est un choix. Or l'accès au prêt, l'expertise, pour plein de raisons autre que la faignatise, ce n'est pas accessible à tout le monde.

C'est du même tonneau que dire, beh montez votre boîte au lieu de vous plaindre. Beh non, une économie que de startup sans main d'oeuvre, sans consomateur, ça n'existe pas.

C'est un raisonnement purement corporatiste.

  
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Izecson Izecson
03/12/2018 18:58:25
1

@andre60, ah désolé vous pensiez peut être qu'ici sur ce forum vous seriez en bonne compagnie ;)

Désolé d'avoir l'esprit peut être un peu plus ouvert que le votre, d'avoir des convictions sociales sans pour autant vouloir détruire le système financier. Par contre l'encadrer, le taxer, oui.

Je n'ignore pas non plus que les marchés financiers sont notre épargne, même si pour ma part je me tiens le plus éloigné possible des supports les plus spéculatifs, et ne joue pas mon épargne en bourse

Je suis sur ce site tout d'abord pour du divertissement du niveau Casino, en jouant au jeu boursier virtuel, et accessoirement pour me tenir un peu informé de l'actu éco/fi.

Enfin j'ai le parfait profil de l'électeur macroniste, la quarentaine, cadre financier, péri-urbain, ... et pour autant je dénonce sa politque. Bref j'essaye de me faire mon opinion en fonction de ma réflexion, mes convictions et non ma condition.

Si les plus gâtés pouvaient faire de même, je suis sûr que l'on arriverait à d'autres conclusions, pour une meilleure civilisation.


  
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JCROIPLU JCROIPLU
03/12/2018 18:40:11
4

Admettons que l'on remette par une révolution les pendules à l'heure.

Tout le monde part de zéro euro.

L’État par le comité révolutionnaire affecte 1 kilos de tomates:

les uns vont emprunter 1000 euros pour acheter apéro, barbecue, pinard, et cigarillos.

D'autres vont faire sécher les graines, emprunter 1000 euros pour acheter une serre.


10 ans après les uns râlent et mettent des gilets jaunes parce que des fumiers de spéculateur à l'époque avait investit dans une serre. De cette serre ils ont replanté encore plus grand, embaucher du personnel ....

Ils ont payé des impôts sur le revenu, l'ISF, les salaires, la tva, les assurances....

Alors les uns décident de refaire une révolution, car le comité populaire n'écoutait pas le vrai peuple celui qui arrive à mettre un gilet jaune comme réussite sociale majeure.

Et les autres se marrent et sont prêt à recommencer à bien vivre.

  
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fipuaa fipuaa
03/12/2018 18:29:22
4

que celui qui se déchire qui bosse qui créé gagne bien plus que celui qui est ouvrier on est tous d'accord mais que l'écart entre ces deux éléments essentiels à une société soit de plus de 100 plus de 1000 plus de 1500 parfois, faut pas vous étonner que la révolte gronde

ça se finira par "une bonne guerre" comme disait les vieux, on tuera un max d'ouvriers comme en 14/18, on ruinera les rentiers et la finance pourra renaître de ses cendres !!

  
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MITTE MITTE
03/12/2018 18:23:41
1

On a le sentiment qu'un gilet jaune en devenir, en formation sommeille au plus profond de jcroiplu !


LOL !

  
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JCROIPLU JCROIPLU
03/12/2018 18:19:31
3

@andre60

je suis entouré et même de très près par des gilets jaunes qui mettent le gilet sur le pare-brise de "leurs" voitures que je leurs ai offerte et que j'entretiens à 100% et dont je leur paye tout le carburant et les assurances.

Je ne regrette rien du reste.

Le comble tous me demandent de continuer à trader à fond !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les repas du dimanche sont chauds, et là aussi mon ruisselement fait couler les apéros et bouteilles.

Pas encore RIO SECO, mais un jour ils regretteront le gilet.

  
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MITTE MITTE
03/12/2018 18:11:27
1

A moins de n'avoir strictement rien compris, ce qui est carrément impossible ( lol ) et partant du principe que les grandes douleurs sont muettes et que, quand on a vraiment mal ( qqsoit la nature du mal ) on ferme sa gueule, car on a honte de sa douleur et on ne veut pas emmerder les autres avec, donc je pense avoir compris que la quasi totalité des gilets jaunes s'en sortent pas trop mal, qu'ils ont leur petite maison, dans un petit lotissement, avec la petite piscine et le petit barbecue, qu'ils cultivent ainsi tant bien que mal leur petit bonheur après des heures de bouchon pour aller bosser de leur province vers la grande ville,


MAIS QU'ILS ONT DE PLUS EN PLUS LE SENTIMENT QUE CETTE VIE SOMME TOUTE ACCEPTABLE, QUE LE BARBECUE MERGUEZ FRITTES DU DIMANCHE, QUE LES APEROS DU SAMEDI SOIR, QUE LES ACTIVITES SPORTIVES DES GAMINS QUE L'ON EMBRASSE LE SOIR EN LEUR RETIRANT LE MOBILE DES MAINS ET ........


QUE TOUT CECI, QUE CE PETIT BONHEUR VA FOUTRE LE CAMP, VA S'ENVOLER, VA EXPLOSER AVEC LES MESURES DE MACRON, AVEC LES MESURES DE CES PSYCHO RIGIDES D'ECOLO ET QUE LEUR VIE VA S'ARRETER LA


VOILA DE QUOI ILS ONT PEUR, VOILA CE QUI LES FAIT ENRAGER, VOILA L'OBJET DE LEURS CAUCHEMARDS.


ILS S'EN SORTENT MAIS CRAIGNENT QUE CE NE SOIT PLUS QU4UN CHANT DU CYGNE.

ALORS PERDU POUR PERDU ...

Mais je ne dois avoir rien compris.

  
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Luncyan Luncyan
03/12/2018 17:54:01
0

Autant si tu dis que JCROIPLU spécule de sorte à ce que sa présence ne participe pas du tout à l'investissement l'idée peut se défendre.


Autant ses placements se font sur le dos des ouvriers pour le coup c'est vraiment forcer.

Message complété le 03/12/2018 17:54:22 par son auteur.

Autant |dire que*

  
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andre60 andre60
03/12/2018 17:49:17
0

J'espère que vous ne dites jamais à vos amis "les gilets jaunes" que vous passez votre temps sur les sites boursiers et que vous aimez boursicoter (peut-être sur les dos des ouvriers qui bossent dans ces entreprises du CAC 40 ou du SRD).

  
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JCROIPLU JCROIPLU
03/12/2018 17:45:38
2

Mon ruissellement s'est arrêté lors du mandat de FH (annoncé sur le forum par ma fin de mes investissements dans l'immobilier)

Avec comme conséquence participation à la faillite de l'entreprise locale du bâtiment et chômage des salariés.


Le jour où j'annoncerai mon départ de France, vous serez tenu au courant.

Pour le moment poursuite de la bourse en attendant de voir la nouvelle taxe Européenne sur les transactions.

Et bien sûr poursuite de l'arrêt de tout travaux de rénovation.

Ruissèlement à sec. RIO SECO.


  
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Izecson Izecson
03/12/2018 17:32:43
2
C'est faire preuve de la même arrogance que votre gouvernement que de prendre le GJ de haut comme le traduise vos propos. On voit le résultat. Les gens qui sont sur les rond point n'ont ni les costards, ni le discours léché d'un techno sorti de l'ENA, mais il ne sont pas rien. La colère qui s'exprime aujourd'hui ne fait que traduire une succesion de mesures qui déséquilibrent la répartition des fruits et des efforts. Et économiquement, c'est naif de croire encore en nos vieux préceptes libéraux qui conisteraient à alimenter les 1er de cordée en attendant qu'ils veuillent bien faire ruisseller. ça ne marche pas, toutes ces mesures (retrait ISF, flat Tax, CICE, ...) finissent pour grande partie des paradis fiscaux. A une échelle moins internationale, rappelez vous des gains de la baisse de TVA de la restauration. zéro. Les 1M d'emplois du CICE où sont ils ? Faut arrêter de croire en la main invisible du marché qui assurera un juste et vertueux équilibre. Notre liberalisme actuel, c'est la jungle, je ne vois pas d'autres manières que de l'encadrer plutôt que d'attendre que de violentes expressions de la colère populaire ne s'en chargent. Au lieu d'aller lutter au niveau internationnal pour initier des règles globales, comme l'harmonisation fiscale ou la taxation des transactions financières, Macron a préféré alimenter sa clientèle locale, pêché d'arrogance et d'aveuglement de ne pas avoir vu qu'il avait été élu avec seulement 18% des inscrits au 1er tour des presidenteilles et 15% pour les législatives.
  
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MaxenceM MaxenceM
03/12/2018 15:47:09
1
C'est du n'importe quoi l'initiative des gilet jaunes pénalise plus le peu
ple que l'état il faut trouver un autre moyen d'agir au plus vite
  
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JCROIPLU JCROIPLU
03/12/2018 15:19:30
2

Le passage à l'IFI s'est fait concrètement, exactement le 15/09/2018.

Ce jour là, ceux, qui se sont acquittés de l'IFI ont eu effectivement une diminution de cet impôt.

L'injection de cette somme "non ponctionnée" reste donc à disposition de l'assujetti à l'IFI, qui en décidera de le ré-injecter ou non dans le circuit.

Et ce n'est pas dans une situation défavorable, comme nous l'avons connu en octobre puis en novembre sur les marchés et en novembre et actuellement début décembre, avec les connards gilets couleur pisse qui pourraient les inciter à le remettre dans des entreprises qui voient les projections affectées.

Résumé: "arrêtez de gueuler des conneries" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En outre les taux d’intérêts bas des placements en assurance-vie depuis quelques années à affecter le rendement de ce type de placement, et donc ceux qui disposent de ces revenus ne peuvent plus les réinjecter dans soit des travaux de rénovation, amélioration de l'habitat du locatif en cours ...

Donc continuez avec vos raisonnements à la con et couler le pays.

Heureusement que les cons ne volent pas, le ciel serait jaune.

  
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pierrebrune pierrebrune
03/12/2018 14:39:26
0
L'ISF, qui est un impôt idéologique, n'a pas été supprimé, il a été modifié en IFI et ne touche maintenant que les investissements considérés comme non-productifs (immobilier).
Les économies à faire existent. Il faut simplement appliquer les préconisations de la Cour des Comptes, qui, tout les ans pond un rapport de plusieurs centaines de pages sur les gabegies de la gestion de l’État...
  
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pierrebrune pierrebrune
03/12/2018 14:39:26
0

Graffiti sur un mur à Paris (AFP/Geoffroy VAN DER HASSELT)

L'exécutif a engagé lundi une course contre la montre pour tenter, par ses initiatives, d'apaiser la crise sociale et politique des "gilets jaunes", et éviter la répétition des violences de plus en plus graves qu'elle a déchaînées.

Le Premier ministre Edouard Philippe va annoncer des "mesures" et programme un débat à l'Assemblée nationale mercredi et au Sénat jeudi, a indiqué lundi matin Matignon, où se succèdent en consultation les chefs des principaux partis politiques.

L'Arc de Triomphe tagué et saccagé, des grilles du jardin des Tuileries arrachées, des véhicules incendiés, des magasins pillés... Les violences du weekend à Paris ont donné lieu au chiffre record de 363 gardes-à-vue, dont 32 pour des mineurs, selon un nouveau bilan du parquet de Paris. Parmi eux, 139 suspects majeurs ont été présentés à ce stade à la justice tandis que 111 ont vu leur garde à vue prolongée.

Une nouveauté lundi : plus d'une centaine de lycées étaient bloqués, partiellement ou totalement, par un mouvement de protestation contre les réformes dans l'Education, qui s'est inscrit parfois en soutien aux "gilets jaunes".


Des étudiants ont mis le feu à une voiture, le 3 décembre 2018 à Aubervilliers (banlieue nord de Paris), dans le sillage de la manifestation des "gilets jaunes" (AFP/Thomas SAMSON)

L'extrême tension qui parcourt la France, après trois samedis émaillés de scènes d'émeutes et des blocages quotidiens un peu partout sur le territoire, se reflète dans les menaces de mort reçues par un collectif de "gilets jaunes" invités à prendre la suite des politiques à Matignon mardi.

Jacline Mouraud, qui était à l'origine d'une vidéo virale sur la "traque aux automobilistes", fait partie de ces "gilets jaunes libres" ayant appelé dimanche à une "sortie de crise". Les personnes qui font des menaces de mort "ne veulent pas de résolution du conflit", a-t-elle affirmé à l'AFP.

- "72 heures" pour bouger -

La contestation est née du refus de la hausse de la fiscalité sur les carburants pour financer la transition écologique. Elle est exacerbée par la question du pouvoir d'achat, sur fond de mépris ressenti par des pans entiers d'habitants des zones rurales et périurbaines. Elle s'appuie, selon les sondages, sur le soutien de 70 à 80% de l'opinion.


Emmanuel Macron a constaté les dégâts près de l'Arc de Triomphe, le 2 décembre 2018, au lendemain d'une journée de heurts à Paris (AFP/Geoffroy VAN DER HASSELT)

Pour Mme Mouraud, la résolution du conflit passerait par un moratoire sur les taxes sur le carburant, une annulation de l'alourdissement du contrôle technique automobile et un rétablissement de l'impôt sur la fortune.

Le député des Républicains (LR) Guillaume Larrivé a estimé lundi que l'exécutif avait "72 heures" pour tenter de reprendre en main une situation de plus en plus incontrôlable : "Si le gouvernement et le président de la République s'entêtent à ne rien bouger sur rien, alors nous allons vers de très graves désordres", a-t-il averti.

La plupart des responsables de l'opposition demandent un moratoire sur la hausse prévue du prix de l'essence et du diesel au 1er janvier. C'est l'un des messages qu'entendent transmettre lundi au Premier ministre notamment Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Olivier Faure (PS), Benoît Hamon (Génération-s), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Marine Le Pen (RN), Florian Philippot (Patriotes) ou encore Laurent Wauquiez (LR). Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et François Bayrou (MoDem) se feront représenter.

"Pour l'instant, nous n'avons pas de réponse", a déclaré Olivier Faure, premier chef de parti reçu dans la matinée. "Le président de la République ne peut pas continuer à rester silencieux", a renchéri son homologue de LR Laurent Wauquiez.

- "Moins d'impôts" -

Mme Le Pen, qui sera l'invitée du 20H00 de TF1, a accusé "le gouvernement et le président de la République (d'être) en réalité les responsables de la montée en puissance de la colère".


Popularité d'Emmanuel Macron (AFP/Paz PIZARRO)

La presse aussi réclame des initiatives à l'exécutif, et d'abord à Emmanuel Macron: "Le président de la République n'a plus d'autres choix que de mettre sur la table des mesures concrètes", estime ainsi Yann Marec du Midi Libre, "sans quoi, l'Acte 4 de la révolution en marche pourrait faire mal au pays".

Matignon se borne à indiquer à ce stade que les nouvelles "mesures" promises sont "destinées à permettre le déroulement serein de la concertation décentralisée souhaitée par le président de la République, et à assurer le maintien de l’ordre et le respect de la loi".

Plus précis, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a jugé nécessaire d'"accélérer la baisse des impôts" mais aussi celle de la "dépense publique" pour répondre au plus vite au mouvement des "gilets jaunes".

"Moins de dépense publique, moins d'impôts, et le plus vite sera le mieux, parce que nous mesurons à l'aune de cette crise sociale, démocratique, l'impatience de millions de Français", a-t-il insisté.

© 2018 AFP

  
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