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"Gilets jaunes": la pénurie de carburant gagne du terrain

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gars d'ain gars d'ain
05/12/2018 09:00:45
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Quand l'Etat se prend pour un ânier qui manie la carotte et le bâton pour tenter de la faire avancer...

Je pense que ça va fumer la semaine prochaine... On est bien partie pour des fêtes de fin d'année à la grimace. Les mesures proposées par le gouvernement ne sont qu' une aumône reportable qui diffère dans le temps uniquement les conséquences inévitables.

A produire temps d'obstination et à ne pas comprendre la population, ça finira mal et en premier lieu, la croissance si chère aux politiques va accuser nettement le coup. Et ce ne sont pas les gilets jaunes les responsables, mais l'état...

Il y a plein de choses qui n'taient abosolument pas indispensables en terme de dépenses et qui coutent un bras :

• Les compteurs Linky, Aquarus et Gazpar qui vont suprrimer de nombreux emplois, et présentent de nombreux risques

• La limitation à 80 avec tout le changement de panneaux correspondant

• La taxe sur le gasoil

• Le déficit budgétaire : n'importe quelle entreprise qui aurait généré un tel déficit aurait du mettre la clé sous la porte depuis très longtemps car ses actionnaires aurait refusé de continuer à mettre de l'argent dans un puit sans fonds.

Ici, l'actionnaire de l'état, c'est le contribuable et les politiques se comportent comme si'il avait une ouverture de crédit illimité en montant et dans le temps...


Trop, c'est trop, ça suffit : il est grand temps de commencer à faire les additions et de dire STOP...

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Transport routier: CGT et FO appellent à la grève à partir de dimanche soir

Actualité publiée le 04/12/18 21:19


CGT et FO du secteur du transport routier appellent à la grève à partir de dimanche soir 22H00 et pour une durée indéterminée afin de défendre le pouvoir d'achat, qualifiant de "miettes" les mesures annoncées par le Premier ministre

Les fédérations CGT et FO du secteur du transport routier ont appelé à la grève à partir de dimanche soir 22H00 et pour une durée indéterminée afin de défendre le pouvoir d'achat, qualifiant de "miettes" les mesures annoncées mardi par le Premier ministre.


Les deux syndicats sont par ailleurs mécontents d'une récente décision du Conseil d'État qui a annulé les dispositions d'un décret de 2016 fixant des majorations de 25% et 50% aux heures supplémentaires des chauffeurs routiers et réclament "une réunion en urgence" au ministère des Transports, dans un communiqué commun.


"Ni le courrier reçu ce jour de Mme la ministre Elisabeth Borne, ni les explications du conseiller social du ministère, ne nous ont convaincu, bien au contraire!", écrivent les deux syndicats de concert dans leur communiqué.


"Nous sommes persuadés que depuis la décision du Conseil d'Etat le verrou des heures supplémentaires majorées a sauté pour le transport routier de marchandises", ajoutent-ils.


Le ministère des Transports a immédiatement réagi: "les deux organisations syndicales concernées prennent un mauvais prétexte pour lancer un appel à une grève qui n'a aucune raison d'être", affirme-t-il dans un communiqué, alors que le gouvernement est englué dans le conflit des gilets jaunes.


Depuis le rendu de cette décision, la CGT estime qu'elle "risque d'avoir des répercussions négatives sur (le) pouvoir d'achat" des routiers. Lundi, elle avait appelé à des journées d'actions à partir du 14 décembre. Elle a donc accéléré son calendrier.


La décision du Conseil d'Etat, ramenant à 10% les majorations des heures supplémentaires des routiers, leur ferait "perdre entre 300 et 1.200 euros par mois", avait déclaré lundi à l'AFP Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports et Logistique.


En début de semaine, le ministère avait affirmé à l'AFP que cette décision, datée du 28 novembre et annulant un décret du 17 novembre 2016, "n'aura aucune conséquence et ne change rien en pratique". "Elle était attendue pour des raisons juridiques et avait été parfaitement anticipée par le gouvernement", selon le ministère.


"Un article du projet de loi d'orientation des mobilités (article numéro 42), qui vient d'être présenté en Conseil des ministres, prévoit de sécuriser la primauté de l'accord de branche pour déterminer les taux de majoration des heures supplémentaires. Cela restera donc toujours l'accord de branche qui s'appliquera en la matière, aujourd'hui comme demain", a expliqué le ministère.


C'est ce qu'a confirmé la ministre dans un courrier aux organisations patronales et syndicales du secteur en date du 4 décembre.


Depuis le 20 novembre, FO transports, troisième organisation du secteur, soutient le mouvement des "gilets jaunes". Le syndicat n'avait alors pas exclu la possibilité d'appeler à la grève.


Le secteur, qui regroupe les chauffeurs routiers, les ambulanciers, les transporteurs de fonds ou les déménageurs, compte quelque 700.000 salariés, selon FO.


La CFDT Route, premier syndicat du transport routier et de la logistique devant la CGT, avait elle décidé de ne pas appeler ses adhérents à rejoindre le mouvement, tout en exhortant le gouvernement à rétablir un "dialogue social normalisé".

  
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jamariuscky jamariuscky
04/12/2018 13:46:37
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E. Macron, sosie de F. Hollande. Les deux ont fait les mêmes fautes : Augmenter les prélèvements sans s'attaquer aux dépenses de l'état, et ne pas savoir communiquer. A leur décharge, ils héritaient d'une fonction publique (Police, justice, éducation, hopitaux) sinistrée par N. Sarkozy. Cependant ils auraient pu donner des gages sérieux de volonté de chgt en s'attaquant par exemple aux privilèges des élus, en redéployant le système de collecte-redistribution par trop dispendieux, dès le début de leur mandat. Ceci devait passer par un référendum, car il était évident que les parlementaires n'allaient pas se faire hara-kiri. La situation s'est aggravée avec l'affaire Bénala car alors, les sénateurs ont repris la main, condamnant toute réforme constitutionnelle. Peut-être le président peut s'en sortir, et les français avec lui, mais au prix d'une grosse prise de risque, organiser un référendum proposant les réformes indispensables à une redistribution des revenus acceptable par tous.
  
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cigale11210 cigale11210
04/12/2018 13:32:45
1
La. Dette Voilà la première entrave de la France
  
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j.tavern j.tavern
04/12/2018 13:23:02
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La pénurie de carburants gagnait du terrain avec la poursuite des blocages de dépôts pétroliers par des "gilets jaunes" et entrepreneurs de BTP (AFP/Archives/DAMIEN MEYER)

La pénurie de carburants gagnait du terrain mardi avec la poursuite des blocages de dépôts pétroliers par des "gilets jaunes" et entrepreneurs de BTP, en particulier en Bretagne, mais aussi dans le sud-est.

Alors que le Premier ministre Edouard Philippe devait annoncer des mesures dont un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants, en Bretagne, la situation est au statu quo autour des deux dépôts bretons.

Autour du dépôt de Lorient qui approvisionne une partie des stations-service du département, bloqué depuis sept jours par des indépendants des travaux publics, et des "gilets jaunes", trois engins de chantier bloquent toujours les accès, selon le directeur du dépôt Marc Lhonoré.

La pénurie de carburant, après le Finistère, touche désormais le Morbihan. "Il n'y a pas d'arrêté de restriction pour le moment" mais "des stations-service sont en rupture" de carburant : une situation "principalement due à une surconsommation irrationnelle de carburant à la pompe", selon la préfecture qui appelle au "civisme et la responsabilité de tous".

"Ne vous rendez aux stations-service qu'en cas de réel besoin (...) Ne faites pas de réserves de confort/précaution", écrit la préfecture dans un communiqué qui recense au moins une quinzaine de stations fermées.

La situation pourrait se dénouer sur le terrain judiciaire.

Depuis 09H00, le tribunal de commerce de Lorient examine "des assignations de transporteurs" impliqués dans le blocage, selon une procédure en référé, a indiqué le directeur du dépôt lorientais qui "espère arriver à un accord".

"Certaines stations sont en rupture de gazole et d'essence" et d'autres "limitent les livraisons", a-t-il confirmé.

À Brest, le dépôt pétrolier était lui aussi toujours bloqué par des "gilets oranges" (indépendants du BTP). Les manifestants ne laissent passer que les camions qui ravitaillent les quatre stations réquisitionnées dans le département par la préfecture pour délivrer de l'essence aux services de secours: médecins, infirmiers, ambulances…

- Files d'attentes interminables -

Selon un "gilet orange", Julien Camblan, artisan terrassier à Kersaint-Plabennec, des manifestants sont convoqués au commissariat de Brest pour "entrave à la circulation". Ils ont prévu de s'y rendre à une dizaine à 17H00.

"Ils veulent nous mettre la pression, mais on ne lâchera rien. On est des Bretons", a assuré ce manifestant qui depuis mercredi dort sur place.

Dans l'Orne, plusieurs stations-service étaient fermées pour rupture de carburant, a constaté un journaliste de l'AFP. Certaines étaient en rupture de gazole tandis qu'ailleurs, les automobilistes devaient faire face à des files d'attente interminables.

Dans le Var, la gendarmerie est intervenue à 5H30 pour débloquer le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens, bloqué depuis 24 heures par les "gilets jaunes". L'évacuation s'est faite sans heurts selon la gendarmerie.

"Le barrage était conséquent et dangereux, avec des clous, des pneus, des carburants. Une trentaine de +gilets jaunes+ venus se relayer devant le dépôt ont été disséminés", a précisé à l'AFP un officier de gendarmerie.

A la station Total Garigliano à Nice, un employé a confirmé une pénurie de gazole normal faisant suite au blocage du dépôt varois, de même qu'à Marseille où plusieurs stations-service étaient fermées par manque de carburants.

Comme ils le font depuis le début du mouvement le 17 novembre, les "gilets jaunes" continuaient d'occuper des ronds-points notamment en Seine-Maritime, où la police a recensé une dizaine de barrages, sur son compte Twitter.

En Loire-Atlantique, les "gilets jaunes" menaient des opérations de barrages filtrants notamment à Saint-Nazaire, à proximité du port et Donges, près de la raffinerie Total. Des rassemblements étaient organisés dans le département, notamment à Nantes.

Lundi soir, en Eure-et-Loir des agriculteurs venus soutenir les "gilets jaunes" ont déversé 40 tonnes de pierres devant la préfecture pour dire non à la hausse des taxes agricoles. L'action avait été organisée à l'appel de Jeunes agriculteurs du département.

Les agriculteurs protestaient notamment contre la hausse, en janvier, de la redevance pollutions diffuses (RPD), une taxe qui doit augmenter de 50 à 300% selon les produits.

burs-lg/db/phc

© 2018 AFP

  
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