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Bah j'espere sincerement qu'en 2022 y aura pas de Macron Le Pen ou Fillon en "pole position" comme en 2017.
Le plus grand pouvoir du peuple n'est plus la manifestation dans la rue, c'est le bulletin de vote.
Pour que cela change, ne nous abstenons pas / plus, VOTONS.
Les manifs sont dépassées, et on ne peut pas comparer novembre 2018 avec mai 68.
En mai 68, ce sont les syndicats qui "encadraient" les mouvements.
La c'est vide, ils sont morts.
Message complété le 05/12/2018 09:37:34 par son auteur.
Ps:
Pour moi, tous les opposants politiques, de droite, de gauche, font de la récup politique du mvt...
A quelques mois des elections européennes, ce qui me fait peur, c'est que ca ne profite qu'à l'extreme-droite...
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Ce matin 5/12 on nous explique que les mesures annoncée hier étaient les plus demandées des gilets jaunes ah bon? Moi j'avais compris qu'ils demandait suppression et non moratoire ah ! Media quand tu nous tiens ! ET ! Le sondage bva de hier soir nous dit que 7 français sur 10 disent que ces mesures sont suffisante pour que les gilets jaunes arrête les manifestations AH ! Sondage quand tu nous tiens...
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Il y a quelques mois, on apprenait via Radio France Outremer qu'au Morne Rouge en Martinique (sous Hollande et précédemment île d'Yeu sous Sarkozy pendant plusieurs années), pour protéger un recruteur de l'état islamique recherché par le Maroc, l'état dépensait 10 000€ par mois pour l'héberger dans un hôtel quatre étoiles, plus deux gendarmes affectés à sa protection pour au minimum 7 000€ de plus par mois, soit au total 204 000€ net par an de dépensé sans compter le transfert en hélicoptère, l'argent de poche et la CMU. Tout cela pour des terroristes patentés et qui en plus revendiquent leurs actions. Ce qui correspond pour un travailleur indépendant à un brut de l'ordre de 2 millions d'Euros pour tenir compte des cotisations URSSAF, retraite et impôts. Pas beaucoup de gens n'ont le train de vie d'une racaille de haut vol subventionnée par l'état Français.
Les racailles sont subventionnées plein pot, et ceux qui font tourner l'économie sont rincés, pas étonnant que les fleurons industriels encore restants disparaissent.
Il faut reconnaître à Macron même s'il est loin d'être parfait la volonté d'essayer de sortir le pays de la chienlit.
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"la bête est elle pire que MLP on n'en sait rien d'ailleurs!"
Fipuaa , vous plaisantez j'espère , mais je ne crois pas .
La question ne se pose même pas tant l'évidence de la réponse ne peut que sauter aux yeux .
Même si nous n'avons aujourd'hui aucune personne apte à relever les défis nationaux dans le paysage politique français depuis des années , loin s'en faut de s'abandonner à des solutions de facilités catastrophiques à court moyen et long terme pour la nation , voire bien au delà qui seraient fortement nuisibles à chacun .
Et nous en sommes à deux doigts !
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@mika57
faut pas oublier que les magouilles électorales (financement et conditions d’éligibilité) ont donné lieu à l’élection d'un monstre absolument pas représentatif!!
Seul 1 français sur 5 a permis d'élire la bête (la bête est elle pire que MLP on n'en sait rien d'ailleurs!)
Donc pourquoi s'étonner qu'on puisse retrouver 75% des français soutenant les GJ ??
Surtout qu'un bon nombre de ceux qui ont élu le monstre ont mis le temps mais ont compris leur erreur, au final ça fait peu de soutien à la monarchie
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..... ce qui s'appelle une récupération politique dont les auteurs sont bien connus ..... et très dangereux
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Je sens que tous les opposants politiques veulent la peau à Macron et tant pis si nous avons des scènes de guerre dans nos villes. Certains n'ont toujours pas digéré leur défaite et ils font de la surenchère comme les gilets jaunes.
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On peut également rappeler que la création des gilets jaunes provient directement du style de politique entreprise .
On privilégie la dépense vers les entreprises au travers le CICE , pérennisé en plus ! en le finançant avec les taxes touchant l'ensemble des français et bien plus durement ceux , de plus en plus nombreux , déjà plus en capacité de seulement financer leurs besoins de base .
L'anomalie se situe ici , surtout que les cadeaux fiscaux ne se traduisent jamais en terme d'emplois à la hauteur des sommes faramineuses lâchées . La politique de la demande trouve rapidement ses taquets vu la paupérisation accélérée de la société
L'injustice de traitement enclenche logiquement des réactions de rejet qui , à un moment , doivent être bien comprises sous peine de déraper violemment , limite aujourd'hui franchie .
Je crains par ailleurs que la ligne gouvernementale de limitation des dépenses se cantonne , une fois encore , une fois de plus , dans la réduction des services ce qui nuit aux populations et leur coûte cher alors que les gabegies demeurent protégées .
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Bonsoir,
Non pas du tout, un bon petit rappel est nécessaire de temps en temps. Il n'y a pas de règlement de compte.
Après il faut assumer les résultats des élections ou attendre les prochaines échéances et ne pas se tromper d'élections
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La suspension de taxes annoncée par l'exécutif face à la crise des "gilets jaunes" rebat les cartes budgétaires pour 2019, alimentant les doutes sur la capacité de la France à maintenir son déficit sous la limite européenne des 3% du PIB.
Deux milliards d'euros : c'est ce que devraient coûter aux finances publiques le gel des tarifs du gaz et le moratoire sur la hausse de la fiscalité des carburants, décidés mardi pour une période de six mois afin d'apaiser la colère des "gilets jaunes".
Une somme importante, qui va obliger l'exécutif à revoir les équilibres de son projet de loi de finances (PLF) pour 2019, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale et actuellement en discussion au Sénat.
"Deux milliards d'euros, c'est 0,1 point de PIB", souligne François Ecalle, ancien magistrat à la Cour des comptes et spécialiste des finances publiques. "Par rapport au budget de l'Etat, c'est marginal, mais c'est quand même un réel manque à gagner."
Un "manque à gagner" qui pourrait au demeurant être plus important si la hausse des taxes venait à être purement et simplement annulée au terme des six mois de moratoire.
Dans un tel cas, la perte pour l'Etat serait "de l'ordre de quatre milliards d'euros" l'année prochaine. Soit un niveau suffisant pour "remettre en cause l'architecture" du projet de budget 2019, estime François Ecalle.
- "risques de dépassement" -
Dans le PLF 2019, qui doit être discuté en deuxième lecture à l'Assemblée à partir du 17 décembre, le gouvernement a prévu un déficit public de 2,8% du produit intérieur brut, en légère hausse par rapport à 2018 (2,6% attendus), malgré des efforts plus marqués sur la dépense publique.
En cause: la transformation du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en baisse de charges pérennes, qui va impliquer une double comptabilité pour l'Etat en 2019 et plomber provisoirement le déficit de 0,9 point de PIB.
La fameuse règle des 3% de déficit, qu'Emmanuel Macron a promis de respecter, est-elle désormais menacée ? Si le gel des taxes devait être prolongé sur douze mois, le déficit public atteindrait 3% - soit la limite fixée par les traités européens.
Mais un dérapage au-delà de 3% est possible au vu des risques qui pèsent sur l'activité. Dans le PLF, Bercy a en effet prévu une croissance à 1,7%. Une estimation jugée optimiste par nombre d'économistes au vu des dernières données conjoncturelles disponibles.
Les annonces du gouvernement "augmentent les risques de dépassement du seuil de 3%", estime ainsi Matthew Pennill, économiste chez Morgan Stanley. "En l'absence de mesures compensatoires, cela risque d'entraîner un déficit plus important que prévu."
- le cap "sera tenu" -
Que fera le gouvernement pour prévenir tout dérapage ? Lors de son allocution télévisée mardi, le Premier ministre Edouard Philippe a promis que le gel des taxes ne remettrait pas en cause les objectifs budgétaires de l'exécutif.
"Si les impôts baissent, il faudra que les dépenses baissent, car nous ne voulons pas léguer des dettes à nos enfants (...) Cela s'applique dès à présent pour la suspension des taxes que je viens de décider", a prévenu M. Philippe.
Un message relayé à Bruxelles par le ministre des Finances Bruno Le Maire: "Il y a un cap fixé par le président qui est celui du respect de nos engagements européens, de la réduction de la dépense, de la réduction de la dette et de la réduction des impôts, et ce cap-là, il sera tenu."
Selon François Ecalle, rien ne dit cependant que le gouvernement parviendra à réduire suffisamment les dépenses. "La baisse des dépenses publiques, en France, c'est toujours compliqué. On l'a vu ces derniers mois", souligne-t-il.
Du côté de Bruxelles, la prudence restait de mise mardi. "Dans toute hypothèse, il n'est pas question de retour à une procédure de déficit excessif", a souligné Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques.
"Il faudrait pour cela être au-dessus de 3% pendant deux ans, ou au-dessus de 3,5% pendant un an", a ajouté le responsable européen, assurant que le problème pouvait "tout à fait être résolu dans le cadre des règles" européennes.
© 2018 AFP
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