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"Gilets jaunes": le plan de crise à l'épreuve des députés - Page 2

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jamariuscky jamariuscky
05/12/2018 10:22:09
2
Bien sûr qu'il faut aider les plus pauvres, revoir de fond en comble le système de redistribution, mais il ne faut pas perdre de vue la base du problème : continuer à creuser les déficits, c'est obérer l'avenir des générations futures. 45 Mds d'intérêts annuels aujourd'hui, 60 demain etc... Quel avenir sur cette base ?
  
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mika57 mika57
05/12/2018 10:06:35
0

"ni aux diminutions du nombre de fonctionnaires"


Lesquels je vous prie ?

- Profs des écoles ?

- Infirmiers ?

- Policiers et gendarmes ?

- Gardiens de la paix ?

- Fonctionnaires dans les tribunaux ?

- Agents d'accueil travaillant dans les CAF, impôts, CARSAT et compagnie (o^ù les files d'attente font des kilomètres) ??


On vous écoute !


Tjrs à taper sur les fonctionnaires...

Les gens qui hurlent contre les fonctionnaires sont les premiers à se plaindre quand il en manque.


Mais c'est bien connu, 120 000 fonctionnaires en moins, ou 500 000, ca ne fait pas 120 000 ou 500 000 chomeurs de courte, moyenne ou longue durée. C'est évident voyons

(C'est ironique)

  
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gars d'ain gars d'ain
05/12/2018 10:05:37
2

Quel manque de vision déplorable????


Les politiques de tous bords luttent pour conserver leur pré carré decisionnel...


Personnellement, je pense qu'un coup de pied au cul aide à prendre la porte. Beaucoup d'entre nous ont perdus leur emploi pour beaucoup moins que ça...


Il serait tant de revenir à du concret et à la vie réelle qui pour beaucoup est loin des nouvelles technologies triomphantes dont on voudrait que l'on adopte à foison le modèle économique de l'abonnement obligatoire...


Au chiot, l'arbitre...

  
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jipes jipes
05/12/2018 10:04:12
0

@ jamariusky


Et pourquoi ne parles-tu pas des réponses "à côté de la plaque" et qui, depuis fort longtemps, ne varient pas d'un iota avec toujours pour but de noyer le poisson !

Message complété le 05/12/2018 10:04:48 par son auteur.

bien entendu réponses de la part du Gouvernement.

  
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millo millo
05/12/2018 09:54:32
2
Bien évidemment, on s'entredéchire déjà sur les attitudes "démagogiques" au lieu de voir l'état de nos contribuables, dont les retraités ne font plus parti puisque on ne les évoque plus,qui devraient se contenter de report de nouvelles taxes, déjà empilées les unes sur les autres,au lieu de parler de suppression.Mais curieusement aucune allusion aux milliers de subventions occultes ou secrètes ni aux diminutions du nombre de fonctionnaires, ni aux aides à nos "très chers" immigrés bien plus prioritaires que nos propres pauvres...............mais ceci va surement passer pour du raciste primaire!! Pauvre France elle va encore très vite se réveiller dans la douleur des émeutes justifiées
  
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gars d'ain gars d'ain
05/12/2018 09:52:08
2

L'âne contribuable est sur la route pour avancer dans le sens de la marche.

Les carottes sont agités à grande volée et le coup de bâton est différé pour 3 à 6 mois selon les volontés du chef ânier...


.

  
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sergiobress sergiobress
05/12/2018 09:40:28
3

Bonjour,

Suspension des taxes ne veut pas dire suppression, Edouard Philippe n'est là que pour temporiser et gagner du temps, mauvaise stratégie.


Bonne journée à tous

  
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jamariuscky jamariuscky
05/12/2018 09:31:29
1
Ca va être intéressant ! Nous allons assister aux assauts plus démagogiques les uns que les autres de nos députés d'opposition. Et après ? L'appât du pouvoir n'a pas d'équivalent!!
  
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jamariuscky jamariuscky
05/12/2018 09:31:29
0

Capture d'écran de l'AFPTV montrant le Premier ministre Edouard Philippe à Paris le 4 décembre 2018 (AFP/-)

L'exécutif défend mercredi son plan de sortie de crise devant l'Assemblée nationale, au lendemain d'annonces visant à apaiser les "gilets jaunes" et à réduire le risque d'un nouveau week-end de violences.

Le Premier ministre Édouard Philippe doit faire à 15H00 une déclaration "sur la fiscalité écologique et ses conséquences sur le pouvoir d'achat" devant les députés. Elle sera suivie de 3H30 au total d'interventions d'orateurs des groupes politiques, la moitié du temps étant dévolu aux oppositions.

La procédure est prévue par la Constitution, mais elle est assez rare, et n'a jamais été mise en œuvre sur un sujet brûlant d'actualité.


"Gilet jaune" réclamant la démission d'Emmanuel Macron, à Torce près de Rennes, le 2 décembre 2018 (AFP/Archives/JEAN-FRANCOIS MONIER )

Pour le gouvernement - qui répètera l'opération jeudi au Sénat, cette fois sans vote -, il s'agit d'enfoncer le clou après l'annonce d'un moratoire de six mois sur la hausse de la taxe carbone, d'un gel des tarifs du gaz et de l'électricité cet hiver, et du renoncement à durcir le contrôle technique automobile avant l'été.

Le gouvernement craint aussi une extension de la colère à d'autres secteurs.

Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a annoncé mercredi le report des ordonnances attachées à la loi Alimentation en raison du mouvement des "gilets jaunes". La FNSEA, qui a annoncé par la voix de sa présidente Christiane Lambert, que les agriculteurs se rendraient "dans la rue très prochainement pour dire stop au matraquage des agriculteurs", doit déterminer mercredi le jour de la mobilisation.

La situation est également tendue dans les lycées. Mardi, de nouveaux incidents ont éclaté devant des établissements de la région parisienne, et Marseille reste particulièrement touchée.

Avant qu'Édouard Philippe ne prenne la parole, de nombreux ministres étaient mobilisés sur le front médiatique. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a réaffirmé mercredi que si l'exécutif ne trouvait "pas de solution" à l'issue de la concertation menée jusqu'au 1er mars, il "renoncera" définitivement à la hausse des taxes.

M. Griveaux a également entrouvert la porte à un possible rétablissement de l'Impôt sur la fortune (ISF), mais seulement après une évaluation par le Parlement, vraisemblablement à partir de "l'automne 2019".

- Trois semaines de blocage -

Ces mesures, parmi les plus demandées par les "gilets jaunes", et que presque toute la classe politique - à l'exception des écologistes - préconisait, constituent un recul pour l'exécutif, qui insistait jusqu'à ces derniers jours sur sa détermination à "garder le cap" fiscal de la transition écologique.


Emmanuel Macron et son Premier ministre Edouard Philippe, lors de la cérémonie à l'Arc de Triomphe, à Paris le 11 novembre 2018 (POOL/AFP/Archives/ludovic MARIN)

Emmanuel Macron et son Premier ministre ont fini par considérer qu'elles s'imposaient après trois semaines de blocages dans toute la France, ponctuées par deux samedis émaillés par des scènes d'émeutes, en particulier à Paris.

Image troublante sur l'état de tension du pays: le président a été hué et insulté lors d'une visite surprise en fin de journée mardi à la préfecture du Puy-en-Velay, qui avait été incendiée samedi. La cote de confiance du chef de l'État s'est effondrée à 23% (-6), selon un sondage Ifop-Fiducial.

"Le gouvernement a été trop techno et trop long à répondre", a estimé la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa.

Selon un conseiller de Matignon, il n'est "pas sûr que l'exécutif ait tout mis sur la table". Quelques cartes, dont une suppression anticipée de la taxe d'habitation, resteraient à jouer.

Selon un sondage BVA publié mardi soir, sept Français sur dix considèrent qu'un report de la hausse des prix des carburants prévue au 1er janvier justifierait l'arrêt des manifestations.

Mais partout en France, les appels à se mobiliser une nouvelle fois ce samedi sont pour l'heure maintenus.


"Gilets jaunes", à La Ciotat le 30 novembre 2018 (AFP/Archives/BORIS HORVAT)

Éric Drouet, l'un des instigateurs les plus connus du mouvement, a appelé à "retourner à Paris" samedi, "près des lieux de pouvoirs, les Champs-Élysées, l'Arc de Triomphe, Concorde".

- "Mal de vivre" -

Dans l'immédiat, les partis d'opposition continuent de plaider un changement de politique.

La présidente du groupe PS à l'Assemblée Valérie Rabault a ainsi défendu mardi soir la mise en œuvre d'une "social-écologie" contre les inégalités.

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, relève que "le souci d'apaisement d'Édouard Philippe tranche avec l'obstination affichée il y a encore quelques jours. Mais après trois semaines de tensions et de violences, l'heure n'est plus à la demi-mesure".

Pour l'Insoumis François Ruffin, les mesures annoncées, "ça ne répond pas au mal de vivre".

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a invité "les gilets jaunes raisonnables" à ne pas se rassembler à Paris samedi, et a promis d'accroître la mobilisation des forces de l'ordre en France. Les Républicains demandent le retour de l'état d'urgence, "seule mesure" qui permettrait selon eux de prévenir le retour des violences.

La suspension de taxes annoncée mardi rebat les cartes budgétaires pour 2019, alimentant les doutes sur la capacité de la France à maintenir son déficit sous la limite européenne des 3% du PIB.

De Washington, le président américain Donald Trump a ironisé mardi sur les concessions faites par son homologue français Emmanuel Macron aux "gilets jaunes" sur les taxes sur les carburants, estimant qu'elles démontraient que l'accord de Paris sur le climat était voué à l'échec.

© 2018 AFP

  
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