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Ford, accusé de "trahison" par Le Maire, écarte l'offre de reprise

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Bidouille Bidouille
14/12/2018 00:12:26
0
Gars d'ain, j'ai à la maison 2 voitures de marque française, elles ont été toute les deux fabriquées à l'Etranger.
  
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sergiobress sergiobress
13/12/2018 21:10:42
1

C'est ta nouvelle mobylette ? Lol

😀

Message complété le 13/12/2018 21:11:55 par son auteur.

Pipi, caca, c'est pratique

  
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gars d'ain gars d'ain
13/12/2018 20:47:27
1

y'a qu'à plus acheter de Ford !...


Perso, j'ai toujours acheté français...


Les gens souvent le savent pas, mais une voiture en production c'est 1 mois de travail à plein temps...


Donc AU CHIOTTE, FORD !...

.

  
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robespaul robespaul
13/12/2018 20:05:00
0
" make america great again ! "

" ah ! elle est ford, celle là ! "
  
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CRI74 CRI74
13/12/2018 18:48:42
0
Qu'on leur fasse payer le prix de la casse industrielle car il s'agit proprement de sabordage .1milliard d'euros par exemple ce qui donnerait à réfléchir .
Idem pour GE concernant Belfort

....................................................................................................

Donald Trump a fait de la brutalité sa marque distinctive, volontiers délivrée sous forme de "tweets" rageurs.
Il semble que les entreprises américaines trouvent cette pratique finalement très à leur goût. Deux exemples récents au moins en témoignent en France.

Ford d'abord : dans un communiqué alambiqué et d'une rare hypocrisie , le constructeur américain a annoncé jeudi son rejet du plan de reprise de son usine girondine de Blanquefort , 850 salariés aujourd'hui, par le groupe belge Punch .
La raison ?
Il craint que ce plan ne présente des "risques significatifs", et ne garantisse pas "le niveau de sécurité et de protection" que Ford assure vouloir assurer à son personnel et à leurs emplois. Si l'on comprend bien, Ford préfère risquer la fermeture d'un site plutôt que de voir des emplois menacés par un repreneur.
On n'est pas plus obligeant. Ni plus cynique : tel est bien le fond de la pensée de Bruno Le Maire qui, à très juste titre, a fustigé le groupe automobile américain.
En dépit de neuf mois de négociations avec les parties concernées, y compris Bercy, Ford ne l'a même pas pris au téléphone pour lui annoncer sa décision !

Ce cas en évoque beaucoup un autre, proche de son épilogue lui aussi, celui de General Electric.
Après avoir passé la bagatelle de 20 milliards d'euros de dépréciations d'actifs dans ses comptes en octobre, le groupe américain attend sans bruit la fin de son engagement, jamais tenu, de créer 1.000 emplois dans son filiale française Alstom.
Fin décembre, la promesse sera caduque, et le PDG de GE, Larry Culp, aura les mains libres.
Certes, il lui en coûtera plusieurs dizaines de millions d'euros pour n'avoir pas tenu parole. Mais il pourrait en coûter bien davantage aux salariés, dont 16.000 travaillent encore chez GE France.

Et il en coûtera aussi beaucoup aux décideurs publics. Car cette nouvelle forme de mépris signifie pour eux, non seulement des sinistres industriels d'ampleur supplémentaires à gérer, mais aussi la fin d'une époque où des accords entre gouvernements et investisseurs étrangers étaient possibles et respectés. En cas de raidissement des premiers à l'égard des seconds, il n'y aura pas lieu de s'en étonner.

Source Agefi

  
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ttleme ttleme
13/12/2018 18:43:47
0
Poutou va devenir chômeur; il va enfin finir d'engraisser le capitalisme américain.
  
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ttleme ttleme
13/12/2018 18:43:47
0

L'usine Ford à Blanquefort près de Bordeaux, 27 février 2018 (AFP/Archives/NICOLAS TUCAT)

Ford a annoncé jeudi qu'il écartait l'offre de reprise de l'usine de Blanquefort (Gironde) par Punch Powerglide, une décision qualifiée de "trahison" par Bruno Le Maire qui a demandé à l'Américain de revoir sa décision.

"Ford Aquitaine Industries (FAI) a informé, ce jour, son comité d'entreprise avoir décidé de ne pas donner de suite favorable à la vente du site de FAI à l'acquéreur potentiel", a annoncé l'entreprise dans un communiqué. Elle ajoute avoir "présenté un plan social complet" pour un arrêt de la production du site (850 salariés), prévu fin août 2019.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui s'était personnellement impliqué pour tenter de sauver le site de fabrication de boîtes de vitesse, a accusé le constructeur américain de "trahison".

Le ministre, qui n'a pas été prévenu par Ford, a indiqué devant le Sénat vouloir "profiter de la représentation nationale pour appeler Ford solennellement à réviser sa décision et à accepter la reprise de Punch qui garantit l'avenir du site industriel de Blanquefort".


Bruno Le Maire et le maire de Bordeaux Alain Juppé lors d'une rencontre avec les syndicat sur l'avenir de Ford Blanquefort, près de Bordeaux le 15 octobre 2018 (AFP/Archives/Nicolas TUCAT)

Il avait déjà appelé mardi soir Ford à accepter le projet de reprise de la société franco-belge Punch Powerglide, qui devait préserver 400 emplois.

Les syndicats de Ford Blanquefort avaient eux aussi appuyé ce plan, en acceptant un gel de salaires pendant trois ans, la perte de trois jours de RTT et une modulation du temps de travail.

L'État, la région Nouvelle-Aquitaine et la métropole de Bordeaux devaient apporter un "soutien financier de 15 millions d'euros" à ce projet industriel.

-"risques significatifs"-

"Malgré les discussions rigoureuses et approfondies des neuf derniers mois et les meilleurs efforts fournis par chacune des parties, le plan proposé par le repreneur potentiel présente des risques significatifs", affirme Ford dans son communiqué.

Ford estime qu'un plan social est préférable à un projet de reprise qu'elle juge fragile depuis le départ. "Nous ne croyons pas que les plans de l'acquéreur potentiel offrent le niveau de sécurité et de protection ou limitent le risque de possibles pertes d'emploi futures, que nous souhaitons pour les salariés de FAI", a déclaré le constructeur.

"FAI a présenté un plan social complet qui comprend notamment un congé de reclassement d'une durée étendue à compter d'octobre 2019", a souligné l'entreprise, qui "s'est engagée à ne prononcer aucun départ contraint avant septembre 2019".

"Cela permet aux salariés de FAI d'analyser leurs options tout en bénéficiant d'une sécurité financière", indique l'entreprise.

Le plan social de Ford comprend aussi "un plan de cessation anticipée d'activité très favorable, un redéploiement chez GFT", un site commun à l'équipementier Getrag et Ford qui fabrique des transmissions mécaniques à Blanquefort.

Il prévoit également "d'autres mesures destinées à aider les salariés à se tourner vers d'autres employeurs ou à poursuivre d'autres opportunités de carrière, qu'il s'agisse de créations d'entreprise ou de formations de reconversion".

Ford souligne qu'il "reconnaît l'engagement et les efforts fournis par le gouvernement français afin de développer un plan de reprise robuste et viable, ainsi que les efforts intensifs des syndicats de FAI et du repreneur potentiel".

- "Nouvelle désastreuse" -

Dès l'annonce, les syndicats ont exprimé à l'AFP leur "immense déception" comme l'élu FO au comité d'entreprise, Jean-Marc Chavant.

"C'était prévisible, c'est ce qu'on craignait, mais on y croyait un petit peu quand même", a-t-il déclaré.

Aujourd'hui, sont en jeu "850 emplois, plus de 2.000 emplois induits et une commune, Blanquefort, qui va être fortement touchée", a-t-il fait valoir.


Philippe Poutou, délégué CGT de Ford à Blanquefort, près de Bordeaux, le 11 décembre 2018 (AFP/Archives/GEORGES GOBET)

Pour Philippe Poutou, délégué CGT, "tout le monde était inquiet, y compris d’ailleurs les services de l’Etat, donc on n’avait pas un espoir énorme, mais ce petit espoir suffisait. Quand on a appris l’annonce, des copains se sont écroulés. Mais il faut quelques minutes, 20 min, 30 min et puis là, la hargne revient".

On doit maintenant "voir quels moyens on a d’empêcher (Ford) d’aller jusqu’au bout", a-t-il ajouté à l'AFP.

Les collectivités locales, impliquées dans le dossier et qui avaient versé à FAI quelque 5 millions d'aides à l'investissement, se sont également émues de l'annonce, appelant elles aussi Ford à revoir sa décision.

Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, a appris la nouvelle "avec consternation" et demandé "instamment à Ford de reconsidérer sa position et donner au site de Blanquefort et à ses salariés un avenir en acceptant et en aidant la reprise".

Jean-Luc Gleyze, président (PS) du Département de la Gironde, s'est déclaré "scandalisé". Alors qu’un repreneur potentiel s’était manifesté, Ford a préféré "organiser l’agonie de ce fleuron industriel girondin".

Alain Rousset, président PS du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, a qualifié cette décision de "nouvelle désastreuse pour les salariés de l'entreprise, pour Blanquefort et pour l'industrie girondine", appelant comme M. Gleyze au remboursement des aides.

Fin février, Ford avait annoncé cesser tout investissement dans son usine girondine de fabrication de boîtes de vitesse, implantée dans la banlieue bordelaise depuis 1972.

© 2018 AFP

  
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