OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Les fleurs néerlandaises décrépissent face au Brexit

Cours temps réel: 7 972,12  -0,64%



lahume lahume
14/12/2018 11:02:28
0

plutôt "SE décrépissent" , non?

  
Répondre
Lupo Lupo
14/12/2018 10:54:06
1

Quand les roses fleurissaient,

sortaient les filles.

On voyait dans tous les jardins

danser les jupons.

Puis les roses se fanaient,

rentraient les filles

pour passer dans leur doux écrin

le temps des flocons.

C´était charmant,

C´était charmant,

c´était charmant, le temps des roses,

quand on y pense, paupières closes.

Mais les roses d´aujourd´hui

sont artificielles,

et les filles vont cueillir des fleurs

été comme hiver.

Elles ne supportent plus l´ennui,

ces demoiselles.

Elles se griment le corps et le cœur

et vont prendre l´air.


Voilà mon vieux où nous en sommes....

Message complété le 14/12/2018 10:55:25 par son auteur.

Je parle des fleurs... évidemment.

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
14/12/2018 10:31:05
0

Ces fleurs voyagent en container et frigo : Elles arrivent à bas prix popur innonder les marchés et tuent la vraie fleur de qualité.


Ces fleurs de frigo achetées commencent à faner dès les premières 48 heures arrivées à la maison. Tous les derniers bouquets que nous avont achetés présentent les mêmes symptômes...


Moralité, ça me saoule d'acheter des fleurs pourries...

  
Répondre
Menhir0a9 Menhir0a9
14/12/2018 09:44:50
0
Hey Houston we have got a problem with DECREPISSENT !!!
  
Répondre
Menhir0a9 Menhir0a9
14/12/2018 09:44:50
0

Vue du marché aux fleurs d'Aalsmeer, près d'Amsterdam, le 11 décembre 2018 (AFP/EMMANUEL DUNAND)

Dès l'aube, des centaines de personnes s'affairent à bord de voiturettes électriques au coeur d'un gigantesque entrepôt à Aalsmeer, près d'Amsterdam. C'est là que se trouve le plus grand marché aux fleurs du monde, véritable centre logistique pour l'industrie florale en Europe.

Dans cet immense bâtiment, l'un des plus étendus à l'échelle mondiale, quelque 22.000 variétés de fleurs et de plantes sont vendues par le géant néerlandais de l'horticulture, la coopérative Royal FloraHolland.

Une industrie bien huilée qui pourrait se ternir avec l'arrivée imminente du Brexit, le Royaume-Uni étant le troisième plus grand marché des Pays-Bas dans ce domaine, après l'Allemagne et la France.

Cette ombre plane au-dessus de la tête de Yme Pasma, directeur des opérations chez Royal FloraHolland, depuis près de deux ans et demi.


Avec la dévaluation de la livre sterling, les Britanniques "dépensent moins en euros pour les fleurs" (AFP/EMMANUEL DUNAND)

Bien que les termes spécifiques du divorce entre l'Union européenne et le Royaume-Uni restent incertains, M. Pasma observe "déjà que les choses changent".

"En raison de la dévaluation de la livre sterling", les Britanniques "dépensent moins en euros pour les fleurs, nous l'avons constaté depuis deux ans", regrette-t-il.

"L'industrie totale des fleurs aux Pays-Bas représente environ 6 à 7 milliards d'euros (par an)" dont 850 millions grâce au marché britannique, c'est-à-dire "12 à 13%" du total, explique M. Pasma.

- "Perturbations" attendues -

Dans ce labyrinthe coloré au parfum enivrant sont effectuées chaque jour quelque 100.000 transactions. Réel Wall Street de la fleur à quelques kilomètres de l'aéroport d'Amsterdam, Royal FloraHolland gère à la fois un système de ventes aux enchères et un centre de distribution.


Dans ce labyrinthe coloré au parfum enivrant sont effectuées chaque jour quelque 100.000 transactions (AFP/EMMANUEL DUNAND)

Affublés de chaussures de sécurité et de gilets fluorescents, des milliers d'employés s'occupent d'acheminer roses, tulipes, chrysanthèmes et autres fleurs, contenues dans des seaux qui s'étalent à perte de vue.

Environ un tiers du commerce des fleurs dans le monde passe par les Pays-Bas - dont 20% sont acheminées d'Afrique par avion - après qu'elles aient été soumises aux contrôles des douanes.

Une fois vendues, les fleurs sont distribuées en un ou deux jours, principalement vers les pays d'Europe, mais aussi ailleurs dans le monde, notamment vers la Russie et les Etats-Unis.

Puisqu'elles ont déjà transité par les Pays-Bas, les fleurs à destination d'autres pays de l'Union européenne peuvent traverser les frontières sans nouveaux contrôles.

C'est encore le cas aujourd'hui pour celles se dirigeant vers le Royaume-Uni, qui arrivent par ferry ou via le tunnel sous la Manche. Mais ce système pourrait être compromis suite au Brexit.

Avec un chiffre d'affaires annuel de 4,7 milliards d'euros, Royal FloraHolland entend préserver au mieux ses intérêts. Le géant néerlandais emploie 3.000 personnes rien que sur son site d'Aalsmeer, le principal.

"Il y aura quelques perturbations en cours de route", assure Yme Pasma.

Afin de limiter les conséquences du Brexit, déjà perceptibles, la coopérative planche sur les différents scénarios possibles et cherche des solutions.

- Vers une nouvelle réglementation ? -

Pour M. Pasma, le tout n'est pas d'espérer un autre accord avec le gouvernement britannique, mais bien de mettre en place une nouvelle réglementation en partenariat avec les douanes, les contrôles de qualité et les autorités portuaires, primordiale pour assurer l'acheminement des fleurs vers le Royaume-Uni sans coûts supplémentaires ou perte de temps.

"Nous sommes en train de travailler avec l'industrie des fruits et légumes à une solution qui prévoit une sorte de pré-contrôle sans paperasse avec les douanes", indique le directeur des opérations.


Une fois vendues, les fleurs sont distribuées en un ou deux jours, principalement vers les pays d'Europe (AFP/EMMANUEL DUNAND)

Ainsi, "une fois le port atteint, le camion disposerait d'une sorte de voie privée pour monter sur le bateau". Le but: garantir moins de formalités administratives et de contrôles de qualité, et certifier une amélioration de la chaîne d'approvisionnement et des installations dans les ports.

Cela permettrait d'assurer que les produits soient transportés "le plus vite possible de l'autre côté de la Manche", estime Yme Pasma, qui attend avec impatience une décision finale sur le Brexit.

Malgré le flou qui entoure la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, M. Pasma reste optimiste.

"Les gens au Royaume-Uni continueront à mettre sur leur table des fleurs, qui viendront toujours des Pays-Bas car c'est le plus grand centre" de l'industrie des fleurs au monde, conclut-il avec un sourire.

© 2018 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201812141102 664662
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste