Les taux, cette arme létale

Ah , on a encore tiré un surdoué des analyses qui nous tire des conclusions à tous va sans réflexion plus approfondie .

Les mouvements de ce 24 décembre , notamment aux USA mais aussi lors des séances raccourcis se sont fait sans aucun volume (moins du tiers des transactions habituelles ) , sans les grands opérateurs non plus (ce que justifie la faiblesse des transactions ) et n'ont pas la moindre valeur statistique .

La baisse s'effectue simplement faute d'acheteurs dans une psychologie bien atteinte touchant prioritairement les porteurs particuliers qui opèrent ces jours creux .

En tirer la moindre conclusion surtout de long terme serait bien évidemment de l'incompétence voire de la manipulation pour rajouter à l'ambiance délétère et sans doute abonder dans le sens des positions prises par leurs auteurs qui aimeraient que la panique soit plus critique encore .

Message complété le 25/12/2018 23:57:58 par son auteur.

Raccourcies

Vous aurez remarqué que les taux sont restés quasi stables hier alors que les marchés se sont quasi effondrés?

L'argent provenant de la vente des actions est logiquement aller vers les obligations d'états mais les obligations ne se sont pas envolées puisque les taux sont restés assez stables?

Bref cela veut donc dire que nous avons des détenteurs d'obligations qui sortent fort aussi de cet actif

En fait si nous avons le moindre rebond des indices nous aurons alors une vente d'oblig pour venir vers les actions, le prix des oblig va donc bien baisser et les taux pourront enfin s'envoler

Je peux vous assurer que nous sommes mal barré au niveau des indices car ensuite cette gausse des taux entrainera à nouveau une vague de vente des actions etc etc etc

Donc nous pourrions avoir paradoxalement avoir une forte baisse des indices, fortes baisses des obligations et donc hausse des taux avec menace sur les sociétés endettées et sur le financement des état ; l'arrêt d'achat d'obligations de l'ordre de 53 milliards par mois de la part de la FED et de la BCE, et ce jusqu'en 2023, va remettre les choses en place, cad vers le bas, et nous assistons qu'au début de la correction des excès financiers de ces 10 dernières folles années