Privatisations: zone de turbulences annoncée au Sénat

J'ai fait un stage dans la fonction publique, je sais à quel point les budgets sont de + en + serrés .

De plus, au lieu de parler des fonctionnaires "privilégiés" (la grosse blague), dans ce cas battez vous pour obtenir leur avantages au lieu de vouloir faire un nivellement pas le bas.

Ah, et arrêtez de comparer la France avec l'Allemagne.

L'Allemagne c'est FÉDÉRAL, pas la France

En ce qui concerne vos chiffres, surtout l'absentéisme, j'aimerai quelques sources, au lieu de balancer ça au hasard...

Pour la dépense publique, en France, on a un truc formidable qui s'appelle la Sécurité sociale, qui a un budget de + de 300 milliards, qui verse des allocations aux plus démunis, donc qui protègent +

Ca coûte de l'argent mais c'est utile.

Pour en revenir au sujet de base: :

- Déjà c'est quoi un "mikador" ?

- De plus, c'est pas parce qu'on défend le service public qu'on est "pleurnicheur mélanchophile"

- Au Venezuela, y a plus d'investissements, c'est pour ca qu'il n'y a plus d'essence (et j’espère que vous ne m'assimilez pas à des gens qui veulent un C/C de ces économies en France)

- Je n'ai jamais dit que tout devait être gratuit, mais les prix ne doivent pas augmenter à vitesse grand V

- La SNCF est bénéficiaire, contrairement à ce qu'on dit. L'Etat a juste fait des partenariats débiles et suicidaires avec les entreprises de BTP que vous adulez tant, ce qui a amené à la situation d'endettement actuelle de l'entreprise

- La gratuité empêche la maintenance ? Ah, certains services publics sont gratuits (les TC par exemple) et ça marche très bien dans certains patelins (c'est payé par d'autres rentrées d'argent)

- Exemple : Dunkerque

- Les politiques de privatisations des années 2000 ont été un désastre pour l'économie française, qui a perdu énormément d'argent et de pouvoir de décision. On en voit aujourd'hui les stigmates et les limites. Les dividendes qui auraient pu être encaissés, et qui n'auraient pas fait de manque à gagner pour l'Etat.

800 millions de bénéf pour FDJ et ADP.

ADP c'est environ 3.5 euros de dividendes par action

L'Etat en obtient donc 3.5 euros x 50 000 000 d'actions (environ) = 175 millions d'euros

+ FDJ

Donc l'Etat laisse filer à peu près 300 millions d'euros par an

Il va forcement aller les chercher ailleurs

De plus, vendre ADP pour 9,5 milliards, c'est une hérésie absolue:

- 3 aeroports

- 10 aerodromes

- 1 héliport (source : https://www.abcbourse.com/analyses/chiffres?s=ADPp)

+ locaux, etc

Ce prix est DERISOIRE

ET pour quoi ? Alimenter un fonds pour l'innovation ?

Il suffit de récupérer les 20 milliards du CICE et c'est réglé

Mais allons-y, et ensuite vous vous plaindrez des prix qui augmentent

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Quant aux fonctionnaires :
- 1.5 millions de plus en France qu'en Allemagne qui a 15 millions d'habitants en plus !
- l'Allemagne c'est 15% de l'emploi public sur l'emploi total, la France c'est 21%.
_ un taux d'absentéisme 50% supérieur au privé
- un départ en retraite 2 ans avant le privé
- une productivité parmi les plus faibles d'Europe
- un régime de retraite qui vit partiellement du financement du régime de retraite des salariés privés
- la dépense publique qui engloutit 57% de la richesse créée par les entreprises
- l'Allemagne c'est 45% du PIB de dépenses publiques, la France c'est 57% (différence 160 milliards par an !!!)
Il y a de bons manuels d'économie en librairie ; c'est vrai qu'ils ne sont pas gratuits.

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1; la politesse implique le respect de l'autre, et donc le vouvoiement
2 ; Vinci est bien une superbe entreprise et je la félicite de verser de bons dividendes à ses actionnaires
3 ; je prends plaisir à emprunter l'autoroute, à payer et à avoir un service de qualité
4 ; personne n'est obligé de prendre l'autoroute
5 ; seules les sots pensent que tout doit être gratuit et n'ont pas pensé que la gratuité emp^che la maintenance, l'investissement, etc, et finit en calamité : sncf, edf, routes et autoroutes publiques, etc
5 bis; tout est gratuit au Venezuela et à Cuba : c'est le paradis dont rêvent les mikador, c'est pour cela qu'au le Venezuela (1er au monde pour les réserves de pétrole) il n'y a plus d'essence aux pompes
6 ; ici c'est un site boursier, pas le site des pleurnicheurs melonchophiles
7 ; il y a de bons manuels d'économie en librairie ; c'est vrai qu'ils ne sont pas gratuits

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dematons

Arrête de dire des anneries, tu vas être le 1er à chialer quand les tarifs vont augmenter à cause de la privatisation.
"Vinci gagne de l'argent, a construit les plus belles autoroutes d'Europe en France"

Mais bien sûr
Tu devrais plutôt dire : "Vinci a racheté les autoroutes pour des bouchées de pain, et a augmenté ses tarifs de façon dégueulasse, et a un retour vers actionnaires de 80% des bénéfices"

Tu crois que l'Etat va aller chercher où les centaines de millions d'euros qu'il obtient en dividendes d'ADP chaque année ????????
Poses-toi les bonnes questions et arrête de traiter les fonctionnaires d'assistés, parce que quand les fonctionniares disparaitront, ca sera "ouin ouin ouin on a plus de services publics"

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C'est sur : c'est le role de l'état de faire décoller et atterrir les avions.
C'est sur cet état incapable dont les élus et les fonctionnaires seraient incapables de créer une entreprise et de la gérer.
Vinci est une entreprise leader mondiale, qui a réussi partout dans le monde (aéroports, autoroutes, qui crée de la richesse par milliards pour le pays, les régions, les salariés, les fournisseurs, donc forcément les benets la détestent.
Rendez vous compte : Vinci gagne de l'argent, a construit les plus belles autoroutes d'Europe en France, et ce n'est pas gratuit !
Bonjour, vous êtes en France, pays des gilets jaunes, pays d'assistés.

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Je ne suis pas sûr que, dans le domaine du transport, le remplacement du monopole d'état par le monopole de Vinci soit profitable aux français.

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Le gouvernement va devoir affronter un front insolite au Sénat sur le projet de privatisation d'ADP (Aéroports de Paris), une majorité de sénateurs Les Républicains y étant opposés, comme la gauche.

Le Sénat entame mardi la seconde semaine d'examen en première lecture du projet de loi dit Pacte sur la croissance et la transformation des entreprises, avec au programme, vraisemblablement à partir de la fin d'après-midi, le volet sur les cessions d'actifs concernant trois emblèmes nationaux: ADP, La Française des Jeux (FDJ) et Engie.

En commission, les sénateurs ont déjà supprimé du texte celle de la FDJ et amendé celle d'Engie. Mais sur le cas d'ADP, qui divise la majorité sénatoriale, la commission a préféré laisser le débat se dérouler en séance. Et il promet d'être houleux.

L'Etat était jusqu'ici tenu de conserver la majorité des parts du groupe ADP. Le projet de loi Pacte lui permettra, une fois adopté, de procéder à la vente au privé de tout ou partie des actifs qu'il détient dans le groupe aéroportuaire, soit 50,63% des parts représentant quelque 9,5 milliards d'euros.

Bruno Retailleau, le chef de file du groupe Les Républicains, qui compte le plus grand nombre de sénateurs, a annoncé la couleur : "Nous allons nous opposer à la privatisation d'ADP".

LR défendra ainsi des amendements de suppression de la mesure, à l'unisson des socialistes et du groupe CRCE à majorité communiste.

Echaudés par les précédents des sociétés d'autoroutes ou de l'aéroport de Toulouse, les uns et les autres brandissent différents arguments: on braderait "les bijoux de famille", la sécurité pourrait être menacée, Air France pâtirait de l'opération...

"Si le Sénat prenait position contre la privatisation d'ADP, ce serait un coup de tonnerre", prédisait la semaine dernière le socialiste Martial Bourquin.

Les centristes, alliés de LR dans la majorité sénatoriale, sont eux plutôt partisans d'aménager le texte, de façon à obtenir des garanties supplémentaires pour protéger les intérêts de l'Etat.

Car au final, l'Assemblée nationale à majorité LREM - qui a déjà donné son feu vert en première lecture - aura le dernier mot.

- "Paris-Roissy-Vinci" -

Supprimer du texte la privatisation d'ADP reviendrait pour le Sénat à renoncer à tenter d'influencer sa rédaction.

Elle compromettrait la possibilité que députés et sénateurs parviennent à se mettre d'accord sur une version commune du projet de loi en commission mixte paritaire.

Une mauvaise affaire pour le gouvernement, pressé de voir aboutir ce texte. "Nous avons tous collectivement intérêt à ce que le texte entre en vigueur rapidement afin de soutenir l’économie française", soulignait encore la semaine dernière Bruno Le Maire devant les sénateurs.

Une mauvaise affaire aussi pour le Sénat qui risquerait de voir enterrer ses apports à un texte qui comporte bien d'autres mesures que les privatisations: simplification des seuils qui déclenchent des obligations fiscales et sociales pour les entreprises, épargne retraite, épargne salariale, mutation des Chambres de commerce et d'industrie...

Le ministre de l'Economie, lui-même issu des rangs de LR, a joué sur cette corde.

"S'il devait y avoir blocage sur ces questions là (des privatisations, ndlr) tout le travail que nous avons fait tombera à l'eau", a-t-il mis en garde jeudi au fil du débat sur l'épargne retraite.

Dès la discussion générale, mardi dernier, Bruno Le Maire s'était efforcé de rassurer.

"J'entends bien sûr les inquiétudes, les critiques (...), j'entends les comparaisons un peu rapides qui sont faites avec le précédent des autoroutes", avait-il déclaré. "Nous ne referons pas les mêmes erreurs".

Il avait aussi tendu une perche à la droite, se disant prêt à soutenir une proposition du rapporteur LR Jean-François Husson pour renforcer "les garanties de l'Etat".

Mais pour Fabien Gay (CRCE), "personne n’a véritablement envie que les touristes atterrissant aujourd’hui à l’aéroport Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle atterrissent demain à l’aéroport Paris-Roissy-Vinci : (...) c’est un peu de l’histoire de France que nous braderions !"

Les cessions d'actifs doivent contribuer à alimenter un fonds de 10 milliards d'euros destiné à financer l'innovation.

© 2019 AFP

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