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D'ailleurs elle devrait couper les subventions qu'elle leurs fournit !!!!
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Ver5gétorix
""La commission européenne a beau se cacher derrière le petit doigt""
De là à penser qu'elle travaille pour un pays étranger, il n'y a pas loin. En tout cas, elle ne travaille pas pour les européens.
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Voilà une manière de présenter les choses qui démontre d'une part la méconnaissance du domaine pour Alstom et d'autres part , fort de raccourcis très ciblés sur lesquels l'UE n'a aucune influence (les F35 pour la Pologne parmi d'autres) , une présentation plutôt biaisée des réalités économiques .
L'UE n'a refusé qu'une trentaine de projets (dont certains US) contre plusieurs milliers adoptés , de toutes provenances .
S'il on peut lui reprocher quelque chose de son ressort , c'est de ne pas avoir déchu l'extraterritorialité de la justice US qui a provoqué de lourds handicaps à l'économie européenne au travers des grands groupes touchés , dont le deal imposé GE Alstom dans les turbines que le gouvernent en place pouvait encore rejeter à l'automne dernier
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Le ministre français des Finances, Bruno le Maire, a confirmé mercredi le rejet attendu par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens, fustigeant "une erreur" qui "va servir les intérêts" de la Chine.
"Je crois que les jeux sont faits", a affirmé le ministre sur France 2. "Je le regrette profondément parce que je considère que c'est une erreur économique", "une faute politique" qui "affaiblit l'Europe", a-t-il dénoncé.
"Le rôle de la Commission européenne, des institutions européennes, c'est de défendre les intérêts économiques et industriels européens", a-t-il rappelé, manifestement agacé par le probable refus de la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, de donner le feu vert à la naissance d'un géant européen du ferroviaire.
"La décision que s'apprête à prendre la Commission européenne va servir les intérêts économiques et industriels de la Chine", a-t-il regretté. Elle "empêche Alstom et Siemens, les deux champions de la signalisation et du ferroviaire, de fusionner pour avoir le même poids que le grand champion industriel chinois", a ajouté M. Le Maire.
Le ministre a dénoncé "des règles obsolètes qu'il faut refonder". "Il y aurait pu y avoir une autre interprétation des règles européennes et je conteste l'analyse technique qui a été faite de ce dossier par la Commission européenne", a-t-il assuré.
M. Le Maire a d'ailleurs annoncé son intention de présenter avec le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier des propositions pour "refonder les règles de la concurrence européenne".
La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, devrait mettre son veto au projet de fusion, annoncé en grande pompe en septembre 2017, ont affirmé à l'AFP trois sources à Bruxelles et une source du gouvernement français.
La commissaire danoise s'est inquiétée à maintes reprises des effets de ce rapprochement. Il réduirait le nombre d'industriels rivaux dans l'Union, ce qui risquerait de faire monter les prix des trains pour les compagnies ferroviaires, et celui des billets pour les consommateurs.
© 2019 AFP
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