2 KOLS de renom se prononcent sur ERYAPASE

Je crois fermement en la réussite de l’Etude sur le pancréas. Le domaine de la recherche doit prendre toutes les précautions adéquates pour que tous les critères répondent à le demande du monde médical avant bien sûr de les présenter aux Organismes de contrôles. Par le passé, certaines entreprises brulaient les étapes pour donner satisfaction à la demande. Donc, la sécurité est primordiale et les bruits de couloir doivent être bannis.

2020 sera une date clé et les investisseurs commencent , timidement , à revenir vers le titre .

Il va de soi qu'un bon résultat dans le pancréas donnerait un nouveau souffle à la société

A priori , plus généralement , le secteur redevient attractif compte tenu des massacres sans distinction subis .

A suivre ...

1) Prof. Dr. Pascal Hammel, Chef de l’Unité d’Oncologie Digestive de l’Hôpital Beaujon rattaché à l’Université Paris VII à Paris en France, investigateur princial de la phase III Trybeca-1

Idées principales :

- En tant qu’oncologue il confirme que les choix médicaux sont très restreints pour le cancer du pancréas et que donc le potentiel d’Eryapase en 2L est très important. Il y a peu d’études concurrentes également.

- L’étude va aller très vite sur les 2 continents (confirmé par EL-Hariry CMO d’Erytech en Janvier dernier d’ailleurs).

https://www.onclive.com/web-exclusives/eryaspase-may-provide-second-line-option-in-pancreatic-cancer

2) Pr Manuel Hidalgo: professeur à la Medical School of Harvard et chef du Department Hematologie/ Oncologie au Beth Medical Center, Boston, Massachusetts

Idée principales :

- Le potentiel commercial énorme ouvert pas le design de la phase 3 similaire à la phase qui autorise l’application d’ERYAPASE dans la population Folforinox tout comme dans celle Abraxane

- Si la phase 3 s’avère positive, ERYAPASE deviendrait le traitement de référence on 2L pour tous les patients avec un cancer du pancréas (je ne sais pas si vous mesurez l’énormité de cette phrase, on parle du cancer qui aura la 2nd incidence la plus élevée au monde d’ici la date prévue d’AMM).

- Hidalgo souligne qu’Eryapase aide la chimiothérapie à atteindre les cellules cancéreuses ce que je n’avais pas vu mais quand un prof d’Harvard dessus vous le dit, le doute est presque exclu je dirais…

https://www.onclive.com/publications/oncology-live/2018/vol-19-no-19/starving-tumors-of-important-amino-acid-may-extend-survival-in-pancreatic-cancer

Vous voyez comment ces 2 médecins confirment mes nombreux postes sur le potentiel commercial, sur l’avantage de traiter indifféremment en 2L des 2 traitements standards et sur le caractère représentatif de la phase 2 pour la phase 3 (bras traités et nombre de patients) etc. Les patients de phase 2B ont aussi été soumis à un protocole folforinox ou Abraxane et pourtant les résultats étaient positifs. De plus on était à 2 :1 sur 141 patients soit 90 traités environ, très proche statistiquement des 250 qui le seront en phase 3 (500 en 1 :1). Cela explique largement le pari pris par tous ces fonds.

IPSEN a peut être fait un grave erreur en mobilisant 1 milliards d’euros sur une maladie rare qui va difficilement rentabiliser cet investissement alors qu’une AMM graspa rapporterait 1 milliard de CA dès la 3ème année si les dires d’Hidalgo sont confirmé pour la standardisation du traitement en 2L (on parle de 330K patients annuels, avec un CA de 15 KEUR par patient – ridiculement sous estimé- on est à 5 milliards de CA annuel, et sans concurrence puisque Abraxane et ONyivide sont nécessaires en 1L alors que Graspa le serait en 2L).

Même les médecins KOLs confirment qu’on pourrait être en monopole sur la 2L, la 2L étant quasi systématiquement nécessaire

Peut être vont-ils se rattraper, il leur rester 700 MEUR à poser et BMS possède l’abraxane maintenant, d'autres acteurs peuvent surgir également….à suivre