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Ver5getorix,
Je suis également de ton avis; Nos décideurs n'ont aucune culture d'ingénieur, mais de comptables et encore...Sur les plans mécaniques et thermodynamiques, il y a encore beaucoup à faire et les moteurs thermiques sont encore très largement améliorables. Pourquoi ne favorise -t-on pas le GPL(C3H8 C4H10 - 50% butane et 50% propane) qui est un « déchet » de raffinage ou d’extraction pétrolière valorisé, a un pouvoir calorifique certes moindre que le diesel ou l'essence (11800 versus 43000 kJ/kg), mais "pèse" bien moins lourd (530kg/m3 [donc 1000L] versus 800kg en gros) et ne pollue que très peu (60% de NOx et HC en moins, 75% en moins de monoxyde de carbone et -15% de dioxyde de carbone). La température d'auto inflammation est certes plus élevée (400° contre 250° pour le diesel), mais ce n'est vraiment pas un gros problème.
Les moteurs électriques ont, c'est vrai, un rendement plus élevé que les moteurs thermiques (80 à 90% contre 35 à 40% pour les meilleurs diesels), mais tant que les batteries n'auront pas une puissance énergétique identique à celle d'un litre de carburant, l'avantage restera aux moteurs thermiques. Maintenant, c'est vrai que pour les déplacements quotidiens (50km maximum) à effectuer en ville, l'électrique a de très gros avantages. Pour les trajets moyens et longs(+ de 250km), l'avantage reviendra sans cesse au véhicules thermiques
Pour ma part, je travaille à mes heures perdues, à la conception d'un moteur thermique (6 cylindres/3L- à plat - qui fonctionnera sans système de bielle excentrée, au GPL et au kérosène (Jet A1).
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Juste un peu plus loin que le bout de son nez et ce n'est qu'un début
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L'Europe croit encore que si elle montre l'exemple elle sera suivie. Mais non, c'est déjà non avec les USA, et les autres pays vont plutôt copier les USA pour les dépasser ou bien pour se sentir leurs égaux, mais l'UE frileuse et incapable de résoudre un problème sans en créér plusieurs autres va s'éteindre. Comme disent les Anglais, nous allons toucher le mur Darwinien. C'est-à-dire que pleins de confiance en nos capacités nous nous croirons capables d'un acte nouveau et nous tenterons le coup, avec par exemple un saut dans le vide qui nous emportera définitivement.
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Ce monsieur Ferdinand D est-ce un ingénieur ou bien un communiquant, ou un juriste ou une reconverti de la politique ou du monde associatif. Sa parole déjà est sujette à caution. Non il n'y a pas que le Diesel d'un côté et la batterie électrique de l'autre. Il y a aussi les agro- carburants, les algues cultivées sur un modèle comparable dont même nos pétroliers savent extraire des huiles pour les moteurs à explosion ou combustion. Il y a aussi la pile à H2 dont ce monsieur ne devrait pas négliger le potentiel puisqu'elle propulse un train français en Allemagne. En fait c'est peut-être un lobbyiste, ce qui fait que les solutions non prônées par ceux qui l'emploient lui restent en travers de la gorge. Il s'en ira peut-être avec la réforme de l'administration UE et de la répartition des pouvoirs entre organes UE.
Si l'Allemagne n'avait pas inondé une moitié du monde Euro Asiatique avec ses PL nous serions capables de mieux respirer à Berlin comme à Paris. Une majeure partie des PL européens continue à traverser la France dans tous les sens alors qu'on avait la solution avec le fret ferroviaire; il n'est pas trop tard, mettons les marchandises sur le rail au lieu de compter combien de centaines de PL il faut pour remplacer un train de marchandises.
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Je rêve d’une ville conçue pour des voitures électriques sans batterie.
Un grillage tendu à 3 mètres du sol, électrifié, et un sol métallique.
Ça existe déjà, me direz-vous, ça s’appelle « les autos-tamponneuses ».
Une ville d’autos-tamponneuses, ce serait marrant !
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Ben voyons !
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Le véhicule électrique, c’est super ! Que des avantages !….négatifs
Un exemple concrêt.
Ce samedi, comme cela m’arrive plusieurs fois dans l’année, j’animais une AG associative ; (à 300 km de chez moi)
Je suis rentré le soir même,
En défraiement, avec ma vilaine voiture diesel, et j’ai coûté (juste le carburant) : 41,50 €
Avec une électrique, j’aurai du coucher sur place (temps de rechargement batterie) donc restau le soir et petit déj le dimanche matin : soit un défraiement de : 75 + le coût de la recharge, …..à condition d’avoir un site de recharge (inexistant là ou je me trouvais.) + le coût du remorquage jusqu’à la borne de recharge la plus proche . (30 ? 50 ? 100 km?)
Soit 1 jour et demi au lieu de une demie-journée.
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Message complété le 04/03/2019 12:42:38 par son auteur.
D'ailleurs regardez vous mêmes combien coûte un VL électrique: la nuit pour le recharger et surtout une "prise de recharge" qui vous coûte un deuxième compteur, 6 KW la même puissance que pour toute votre maison. Merci la fée électricité, merci aux comptables. Et malgré tout ça vous n'arrivez pas à traberser la France sans pause recharge, qui dure. Et pour traverser un autre continent ou les Balkans et leur réseau électricité moyen ou moins que moyen.
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Les données d'autonomie ont un peu progressé aux alentours de 300kms alors que la moyenne d'utilisation quotidienne ne dépasse guère les 100kms pour la grande majorité des utilisateurs (source Insee)
Il reste un problème urgent , qui va demander une vraie politique agressive d'équipement , les chargeurs rapides , alors que plusieurs gouvernements ont récemment orienté des investissements conséquents sur ce thème clef .
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Tu as totalement raison et je propose à l'Etat de faire une aide forte participative à l'achat hippomobile et aux entreprises de compostage de déchets organiques !
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Le salon automobile de Genève, dont les journées presse démarrent mardi, est largement dominé par les modèles électriques, priorité des constructeurs qui n'ont désormais plus le choix s'ils veulent respecter les normes européennes d'émissions de CO2.
Genève s'annonce comme une exposition de véhicules concepts électriques. Petite citadine pour Citroën et Honda, des SUV pour Aston Martin, Audi et Mercedes, un coupé pour Skoda, et même un buggy chez Volkswagen...
Des constructeurs dévoilent aussi de vrais lancements, comme Peugeot, avec une version électrique de la 208, et Kia, avec le nouveau crossover compact e-Soul.
"La percée du véhicule électrique a été annoncée plusieurs fois ces dernières années à Genève. Mais cette fois c'est crédible", estime Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center automotive research, établi en Allemagne.
Il y voit deux raisons principales: les nouveaux seuils de CO2 imposés dès l'an prochain par la Commission européenne, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, et le "dieselgate", scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen révélé en 2015, qui a réduit la part des motorisations diesel dans les ventes.
Ces motorisations étaient jusqu'à récemment l'arme principale des fabricants pour réduire les émissions. "Il n'y aura pas de retour au diesel, donc il n'y a plus d'autre choix que de foncer à toute vitesse dans l'ère de l'électrique", résume M. Dudenhöffer.
En outre, l'électrique devient indispensable en Chine, premier marché mondial, sous l'impulsion des autorités.
Et le constructeur californien Tesla bouscule les spécialistes du haut de gamme avec sa gamme purement électrique. La berline Model 3 s'est imposée ces derniers mois comme le modèle "premium" le plus vendu aux Etats-Unis, présent en Europe depuis février.
Si des pionniers comme Renault et Nissan, puis les Coréens Hyundai et Kia, ont pris le virage tôt avec des investissements conséquents, tout le monde s'y met désormais sous la contrainte.
"En Europe, les constructeurs investissent tous dans l'électrique, même s'ils n'y croient pas, même pour les vendre à perte", résume Tommaso Pardi, directeur du Gerpisa, un groupe de recherche sur l'automobile.
- Fortes amendes -
Chaque constructeur risque des amendes de jusqu'à un milliard d'euros s'il ne respecte pas l'objectif de 95 grammes de CO2 par véhicule en moyenne sur sa gamme dès l'an prochain, selon une étude récente du cabinet de conseil BCG.
A terme, "si les constructeurs ne vendent pas assez de véhicules électriques, ils seront ruinés par des amendes", a prévenu le patron du groupe PSA, Carlos Tavares, lundi dans Le Figaro, comparant les objectifs d'émissions à "une menace qui appelle une réaction darwinienne".
L'ennui, c'est que le marché est encore embryonnaire. Même s'il est stimulé par l'arrivée d'une offre élargie en 2019 et surtout en 2020, on risque l'embouteillage face à une demande trop faible.
"Plus de 300 véhicules électriques sont annoncés d'ici à 2025, c'est conséquent", observe Thomas Morel, directeur associé chez McKinsey.
En 2018, 25 modèles en Europe se disputaient un marché représentant à peine 1,3% du total des immatriculations, malgré une hausse des ventes de 50% par rapport à 2017, selon le cabinet Jato Dynamics.
"Cela va monter en puissance, mais on restera sur de petits volumes" à court terme, estime Flavien Neuvy. "Je ne sais pas comment les constructeurs vont faire pour tenir les objectifs de CO2", ajoute-t-il.
Nissan, avec sa berline compacte Leaf, et Renault, avec la citadine Zoe, enregistraient l'an dernier les plus fortes ventes en Europe. Tesla caracole en tête au niveau mondial.
"Aujourd'hui, on a des acteurs pertinents sur les citadines, et puis, à l'autre extrême, sur le haut de gamme. Mais il manque des voitures de taille et de prix intermédiaires", estime Guillaume Crunelle, responsable automobile Chez Deloitte.
Selon lui, le problème réside dans le prix des batteries qui rend ces véhicules coûteux, mais ils deviendront à terme moins chers que leurs équivalents thermiques. "On pense que le point d'inflexion sera vers 2022-2023. Cela marquera le passage de la niche au marché de masse", assure-t-il.
Chez Renault, on assure ne pas craindre la concurrence à venir. "C'est de nature à faire bouger le marché", explique Gilles Normand, directeur des véhicules électriques pour la marque au losange. "On est leader sur le marché. On a tout intérêt à ce qu'il se développe".
© 2019 AFP
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