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De tous temps, il est dit que pour jouir du pouvoir, il faut contrôler (dans le sens de «diriger », avoir la main-mise sur..) la presse.
La presse sous influence est très utile pour diffuser la propagande gouvernementale, pour bourrer les crânes, et formater les esprits. Et pour discréditer les opposants.
Je pense donc que ce monsieur Roch-Olivier Maistre n’a aucun souci à se faire pour le financement de son fauteuil doré. Il ne risque pas de pointer à Pôle Emploi. Ni demain, ni plus tard. Quel que soit le type qui détient le pouvoir.
Avant que je ne sois Président , pour foutre un grand coup de pied dans tous ces paniers de crabes .
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ça aussi c'est bien dit !
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Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel Roch-Olivier Maistre a défendu de nouveau lundi le maintien d'un financement dédié, pérenne et stable du service public, pour la bonne santé de toute la filière audiovisuelle française, alors qu'un ministre a proposé récemment de supprimer la redevance télé.
Lors d'un discours au MIPTV, grand-messe internationale de la télévision qui se déroule jusqu'à jeudi à Cannes, M. Maistre a rappelé le rôle indispensable que jouent les chaînes publiques et privées dans la vitalité de la production audiovisuelle hexagonale, un secteur qui génère 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an et crée des emplois.
"Je profite de cette occasion pour redire ici l'importance qui s'attache à maintenir un financement dédié du service public audiovisuel qui garantisse, par sa pérennité et sa stabilité, l'indépendance de ces entreprises et préserve leur capacité à soutenir et accompagner, de manière décisive, la production cinématographique et audiovisuelle", a-t-il souligné.
Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a proposé récemment de supprimer la contribution à l'audiovisuel public, ou redevance télé, d'un montant de 139 euros par an. Elle est adossée à la taxe d'habitation, qui doit être supprimée d'ici à la fin du quinquennat, ce qui alimente des débats récurrents sur son avenir.
La redevance télé, qui génère plus de 3 milliards d'euros de recettes nettes par an, est la principale source de financement de l'audiovisuel public (France Télévisons, Radio France...) et pour les défenseurs du service public, il est inenvisageable qu'elle soit supprimée sans qu'une autre source de financement dédiée et pérenne soit trouvée.
Le ministre de la Culture Franck Riester, le CSA et de nombreuses organisations de l'audiovisuel et du cinéma avaient réagi en ce sens dès la proposition de M. Darmanin énoncée.
Le CSA "entend, plus que jamais, ne pas être cantonné au seul rôle de gardien de la loi, même si cette mission est noble et que nous l'assumerons pleinement. Il souhaite endosser pleinement le rôle de tiers de confiance, garant des équilibres complexes de l'écosystème des médias audiovisuels et soutien indéfectible de la création française et européenne", a également assuré M. Maistre.
© 2019 AFP
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