Wall Street sous pression face aux négociations commerciales tendues

On pourra toujours avancer que les grands intérêts financiers représentés par TRP n'ont rien à gagner d'une guerre commerciale mais que tirer les marrons du feu au maximum soit la stratégie initiée côté US , quitte à secouer le cocotier quelques temps .

Sauf que les chinois n'ont pas l'humeur à se laisser berner et c'est bien le problème d'un TRP au ras des pâquerettes

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Cela peut aussi signifier que TRP a préféré charger la barque au dernier moment car il n'est finalement pas partisan d'un accord avec la Chine, mais il adore matérialiser par des taxes et des surtaxes ce qu'il fait ou prétend faire pour son pays, pour que celui-ci redevienne le premier. Ainsi son électorat de base devrait revoter à deux mains pour sa ré-élection...

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Les Chinois décideraient-ils de payer en papiers de dette US les produits que les US veulent les pousser à acheter, que nous pourrions sourire. Mais quand cela arrivera-t-il?

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Wall Street reculait à l'ouverture jeudi, ployant de nouveau sous le poids des incertitudes alors que Washington et Pékin entament jeudi une nouvelle session de négociations dans un contexte beaucoup plus tendu qu'initialement prévu.

Vers 13H45 GMT, l'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, cédait 0,84% à 25.748,49 points.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 1,06%, à 7.858,81 points, et l'indice élargi S&P 500 cédait 0,85%, à 2.854,89 points.

La Bourse de New York avait terminé en ordre dispersé mercredi après une journée en dents de scie, les investisseurs hésitant à s'engager face aux soubresauts dans les pourparlers sino-américains: le Dow Jones avait grappillé 0,01% tandis que le Nasdaq avait reculé de 0,26% et le S&P 500 de 0,16%.

Les Etats-Unis et la Chine se retrouvent jeudi à Washington pour une session de négociations commerciales à l'issue des plus incertaines, alors même qu'elle était présentée il y a quelques jours encore comme la dernière avant un sommet entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.

Les deux puissances se menacent désormais mutuellement de nouvelles mesures protectionnistes et, comme en Asie et en Europe, la place new-yorkaise évolue depuis le début de la semaine au gré des gros titres sur le sujet.

"Nous allons accroître les tarifs douaniers en Chine jusqu'à ce qu'ils cessent de voler nos emplois", a encore lancé mercredi soir le président américain lors d'une réunion publique en Floride.

"La Chine ne capitulera pas face à la pression et nous avons la détermination ainsi que les moyens de défendre nos intérêts", a averti de son côté à Pékin le porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Même si le contenu exact des discussions n'est pas connu, l'administration Trump a affirmé que Pékin était revenu sur ses principaux engagements donnés lors des précédentes sessions de négociation. Une interprétation démentie par le porte-parole chinois du ministère du Commerce.

"Les marchés ne misent pas sur un échec total des négociations, sans quoi les indices chuteraient bien plus", a remarqué Paul Donovan d'UBS. Ils "semblent plutôt intégrer l'idée d'une hausse temporaire des taxes à l'importation accompagnée d'une poursuite des négociations."

Mais, a-t-il aussi souligné, "plus l'incertitude durera, plus l'impact économique sera important, et ce peu importe si un accord est finalement conclu ou non".

Sur le marché obligataire, le taux sur la dette à 10 ans des Etats-Unis baissait à 2,439% contre 2,484% mercredi soir.

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© 2019 AFP

Message complété le 09/05/2019 16:57:25 par son auteur.

Une dernière question, croyez-vous vraiment que les taxes douanières importantes peuvent freiner les importations chinoises aux US. Dans un premier temps ça surenchérit la vie pour les clients US de ces articles. Mais les sociétés chinoises vendent-elles directement aux citoyens américains, j'en doute fort. Toute la branche des super ou hypermarchés vend sûrement la majorité des articles made in China, et probablement certains avec un design dont ces magasins US ont passé commande spécialement à la manufacture de l'Empire Céleste. Dans le secteur des smartphones, des PC ou simplement de certains circuits électroniques ou de certaines fonctions informatique, les vendeurs US ont passé leurs commandes aux manufacturiers et aux développeurs chinois depuis un certain temps. Mais ce doit être vrai, le produit US seulement, pour des objets comme les super-pick-up des fermiers des grands espaces centraux. Ces véhicules qui tractent plus que certains PL chez nous et qui ont des bétaillères tellement lourdes que les notres passent pour des dinky toys à côté. Seulement je ne vois ni le fermier chinois, ni le fermier indien, ni le fermier russe, ni le fermier européen, ni le fermier africain rouler en pick-up US. Et peut-être que même au Mexique ils vont en revenir, de toute façon même là les conducteurs de pick-up US n'étaient pas la majorité, ou alors avec les pick-up de plus de 30 ans. Enfin là comme ailleurs on peut lancer des pénalités TRP puis une opération boursière pour désinguer les concurrents et aller jusqu'à imposer les skis US aux Français, aux Suisses, aux Autrichiens, aux Italiens, et même aux Norvégiens et forcer la main au Comité Olympique...

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