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En plein bras de fer avec Pékin, les Etats-Unis rejettent China Mobile

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Ver5gétorix Ver5gétorix
10/05/2019 11:25:49
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Meuh non les transferts de technologies ont toujours été transparents et ils ont bien arrangé les cousins d'outre atlantique pendant un certain temps. C'est ainsi qu'un gouverneur de Californie a établi de solides relations avec le Chine en vue du développement d'un TGV chinois, mais directement inspiré d'une technologie dont nous pouvons nous flatter. Le gouverneur, ancien célèbre acteur de cinéma était d'ailleurs du parti de l'actuel PR, et il avait des réunions de coordination avec l'autre grand parti dès le petit déjeuner, expliquait-il puisque sa femme était de l'autre parti et surtout de la famille d'un ancien grand PR des années 1960. La roue a tourné, le célèbre acteur a du quitter sa femme et son poste de gouverneur, et il n'y a toujours pas de TGV ni en Californie, ni au Texas.
  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
10/05/2019 11:13:11
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Qui a parlé de canard laqué?

  
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papygaga papygaga
09/05/2019 23:16:17
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Cet article est erroné : les Etats unis n'ont pas d'allié.
Pour se reconnaître comme l'allié de qulequ'un il faut faire preuve d'un minimum de loyauté ou d'une loyauté minimale.

l'Oncle Sam est un junki.
  
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papygaga papygaga
09/05/2019 23:16:17
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Les Etats-Unis ont refusé l'entrée sur leur marché de l'opérateur China Mobile (AFP/Archives/Pau Barrena)

Alors que débutent de nouvelles négociations commerciales entre Washington et Pékin, les Etats-Unis ont refusé jeudi à l'opérateur China Mobile l'entrée sur leur marché, une décision qui montre une nouvelle fois l'importance stratégique des télécoms et de la technologie dans le bras de fer entre les deux puissances.

Cette mesure était attendue depuis que le patron du régulateur des télécoms (FCC), Ajit Pai, avait appelé en avril les autres membres de la commission à bloquer l'opérateur au motif que cela "soulèverait des risques substantiels et sérieux pour la sécurité nationale".

Les inquiétudes des autorités américaines sont liées au fait que China Mobile est contrôlé, affirment-elles, par le gouvernement chinois, fait encore valoir la FCC. L'agence de régulation a consulté sur ce sujet "des agences fédérales ayant une expertise en matière de sécurité nationale" et reçu un avis négatif de la part du ministère du Commerce.

C'est d'ailleurs la première fois, souligne la Federal Communications Commission, qu'elle reçoit un tel avis négatif fondée sur des questions de sécurité nationale.

Mais ce n'est pas la première fois, en revanche, que Washington s'en prend à une grande entreprise chinoise dans le secteur des télécoms : les autorités ont exclu le géant Huawei du développement de la technologie de nouvelle génération de réseau mobile ultrarapide 5G aux Etats-Unis, précisément pour des raisons de "sécurité nationale", et tentent, depuis, de convaincre leurs alliés occidentaux d'en faire autant.

En outre, les Etats-Unis accusent le groupe d'avoir contourné les sanctions américaines contre l'Iran.

Si les firmes visées se défendent de tout soupçon d'espionnage au profit des autorités chinoises comme l'en accuse Washington, les lois chinoises obligent néanmoins les groupes dont le siège social est en Chine à apporter une aide technique aux services de renseignements.

En 2018, c'était un autre équipementier télécoms chinois, ZTE, qui s'était retrouvé dans le viseur des Etats-Unis et au milieu des tirs croisés des deux pays engagés dans un conflit commercial majeur. Les lourdes sanctions dont Washington avait menacé ZTE avaient d'ailleurs largement pollué les négociations commerciales.

- A la croisée d'enjeux majeurs -

Hasard du calendrier ou pas, la décision de bloquer China Mobile --dont la filiale américaine avait déposé une demande en 2011 pour fournir des services de télécommunications entre les Etats-Unis et certaines "destinations étrangères"-- intervient précisément au moment où débute à Washington un nouveau round de négociations commerciales à l'issue des plus incertaines.

La technologie, et les télécoms en particulier, en sont un élément très important, à la croisée d'enjeux géopolitiques et commerciaux majeurs, les deux pays étant en concurrence frontale dans ce secteur.

Le président américain Donald Trump a maintes fois accusé Pékin du vol du savoir-faire américain par le biais notamment de transferts de technologie forcés, et a fait de la protection des technologies et des droits d'auteur un élément central des négociations.

Cette question "pourrait être l'élément dont dépendrait (la conclusion ou pas d')un accord", a estimé l'analyste Daniel Ives (Wedbush Securities) dans une note, confirmant que la tech est prise "dans les tirs croisés" des deux pays.

Pour lui, de "nouvelles taxes douanières restent le plus gros risque pour les actions boursières des entreprises technologiques dans les mois qui viennent", ajoute-t-il.

Pour pouvoir vendre leurs produits en Chine, les entreprises étrangères doivent en effet s'associer à des entités chinoises formant des "joint-ventures", qui sont souvent, dans ce pays, étatiques.

Pour compliquer encore la donne, les deux pays sont aussi largement interdépendants, à l'image par exemple d'Apple, dont une partie des iPhone est fabriquée en Chine, par ailleurs un de ses plus gros marchés. Et certains équipementiers chinois utilisent des composants électroniques américains comme les microprocesseurs, indispensables à la fabrication des smartphones.

La nouvelle session de tractations commerciales entre les deux pays, qui se tient à partir de jeudi 21H00 GMT était présentée il y a quelques jours encore comme la dernière avant un sommet entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, destiné à sceller un accord historique.

Mais affirmant que Pékin est revenu sur des engagements déjà négociés, Donald Trump a annoncé l'entrée en vigueur vendredi d'une hausse des droits de douane sur 200 milliards de dollars de produits chinois.

Il s'est aussi dit prêt à imposer des droits de douane additionnels sur toutes les importations de Chine (539,5 milliards de dollars en 2018), faisant craindre pour la croissance économique mondiale et la stabilité des marchés financiers.

© 2019 AFP

  
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