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Vous oubliez un détail : au code de la route , le seul feu rouge suffit à commander l'arrêt ; c'est le seul point qui figure au niveau juridique. D'ailleurs , les passages de tramways n'ont jamais de barrières (en ville ) .
Bien entendu , aucun journaleux n'a vérifié cela sur le code de la route et la réglementation juridique liée
Vous pouvez le faire !
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peut être que la barrière a été cassée par le véhicule précédent. (15 sec avant pourquoi pas?)
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Le mieux c'est rarement les médias en effet. Surtout lorsqu'il s'agit d'information
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Le mieux , c'est rarement les médias surtout lorsqu'il s'agit de sécurité et de technicité qu'ils sont incapables de traiter correctement faute de compétence et fabriquent de toutes pièces les idées reçues
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Le mieux c'est encore de demander à une élève rescapée qui était dans le bus. Les smartphones et les sms. La société d'aujourd'hui
Accident de Millas : le témoignage d'une victime contredit la version de la conductrice
Mais vu que c'est une gentille femme, égalité oblige, on prendra en compte la configuration des lieux et la forme des nuages. Normal !
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Il vous faut simplement chercher au bon endroit : Les experts officiels des accidents de transports sont au BEA et voilà leur conclusion (ci dessous).
La barrières a bien été "explosée" (c'est de la fibre pratiquement cassable à la main ) ce qui est impossible lorsqu'elle est levée
Ce que ne dit pas le BEA est que la conductrice aurait dû voir les feux rouges de l'autre voie de circulation et l'autre barrière également fermée .
A noter que la quasi totalité des accidents de passage à niveau est attribuée aux véhicules routiers qui ne respectent pas la signalisation pour X raisons
Rapport BEA
À l’issue de ses investigations, le BEA-TT considère que :
il n’y a pas eu de dysfonctionnement de la circulation ferroviaire, ni dans le déclenchement des équipements du PN 25 ;
la cause directe de cet accident est le non-arrêt de l’autocar au passage à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l’imposaient ;
le scénario le plus probable de cet accident est la non-perception par la conductrice de l’état fermé du passage à niveau malgré la signalisation en place.
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Je voudrais que quelqu'un m'explique quelque chose ! Je ne cherche pas à prendre partie sur cet accident, mais de grâce pour que je ne meure pas idiot, svp, éclairez ma lanterne ! Voici la question que je me pose et à laquelle je ne trouve nulle part de réponse : si les barrières étaient abaissées, et que le car les a percutées, il doit bien avoir une trace de l'impact sur les dites barrières, non ? Au pire, elles ont volé en éclat ; au minimum, elles se sont relevées, mais avec des traces du choc. Dans ce dernier cas, il doit bien y avoir un impact sur l'avant du car, non ? Il me semble, à moi automobiliste, que si je percute une barrière de passage à niveau, on ne trouvera plus que des débris des barrières. Donc, pour savoir si les barrières étaient baissées ou non, il suffit de savoir si les barrières ont été endommagées ou non. Pourquoi personne ne dit ça ?
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Tolipan , il n'y a pas de question sur la barrière : le bus l'a enfoncée et fait volé en éclats alors que des traces étaient relevées sur celui ci .(cf rapport BEA) L'enquête l'a révélé très tôt mais les journalistes (pas les enquêteurs) ont donné d'autres versions , fausses .
Message complété le 18/05/2019 13:58:28 par son auteur.
"Voler"
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Pictou " Faute humaine, certainement; il n'empêche que ce n'est pas normal que la signalisation soit pour le moins mal placée, et surtout pas très visible "
Il faut lire les posts
Je vous explique que cette affirmation est erronée .
Il y a 4 feux rouges clignotants , de chaque côté de la route au niveau du PN
En tournant à gauche juste avant , elle a dans son axe de vision au moins deux des feux , la demi barrière de l'autre file routière en vue ....et les voitures arrêtées + la sonnerie du PN
Le somnifère est certainement la cause qui a généré l' absence de prise en compte de ces données bien visibles et de sa non vigilance .
Les photos du terrain sont très claires d'ailleurs
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Trouvez dans les rapports du BEA un accident au passage à niveau qui soit de la responsabilité du ferroviaire !
Il en existe un pour défaut de shuntage des voies par un autorail qui a empêché la fermeture des barrières suite à non détection du train , phénomène résolu depuis .
Si vous en trouvez d'autres , mettre les liens svp .
Pour le reste , cela vient du non respect de la signalisation routière comme à Millas
Pour les vidéos qui circulent sur internet , ce sont des pays étrangers et une seule française sur une voie privée (Digne -Nice)
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Faute humaine, certainement; il n'empêche que ce n'est pas normal que la signalisation soit pour le moins mal placée, et surtout pas très visible, surtout si quand on arrive on a un angle mort dans son champ de vision.Il faut se dire que l'erreur est humaine, et qu'il serait bon que pour un tel carrefour tout soit fait pour éviter de tels accidents.
J'ai chez moi une déviation à l'entrée de la ville, sur la départementale,qui tourne à gauche, l'équerre, mais une maison fait l'angle, on est obligés de se pencher quand on y arrive pour voir s'il ne vient pas un semi qui doit élargir son virage pour passer... j'ai une 405 dans laquelle le montant est assez peu gênant, mais avec un Duster, ou un Picasso, et toutes les voitures récentes qui ont un parebrise bien incliné, la liste est longue, c'est bien pire...
ça va qu'on arrive très doucement, mais dans l'autre sens, peu après le virage ils ont mis un feu les voitures s'agglutinent et ça a fait des accidents parce que ceux qui arrivent n'ont pas le temps de surveiller le bord du trottoir (pour ne pas s'y frotter) et de voir que tout de suite après une voiture est arrêtée (en principe on ne s'arrête pas dans un virage sans visibilité!)
Message complété le 17/05/2019 17:45:31 par son auteur.
En plus, la conductrice du car avait l'habitude que le passage était ouvert.... pour le feu dont je parlais, les premiers jours, tout les habitués se laissait prendre et on avait régulièrement des feux cassés...
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Message complété le 17/05/2019 17:02:27 par son auteur.
http://www.bea-tt.developpement-durable.gouv.fr/resume-du-rapport-final-a921.html
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L'accident mortel au passage à niveau de Millas (Pyrénées-orientales) en décembre 2017 est en partie dû à la configuration des lieux, la conductrice du car n'ayant pas vu que la barrière se fermait après un carrefour délicat, selon le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT).
La très violente collision entre un autocar de ramassage scolaire et un TER avait fait six morts et 18 blessés graves --des adolescents-- peu après 16H00 le 14 décembre 2017. Sous le choc, le car avait été coupé en deux.
Pour le BEA-TT, il n'y a pas eu de dysfonctionnement des équipements ferroviaires: le passage à niveau, sur la route départementale 612, a fonctionné correctement.
"La cause directe de cet accident est le non-arrêt de l'autocar au passage à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l'imposaient", écrit le Bureau dans un rapport de 100 pages rendu public vendredi.
"A l'issue de ses investigations, le BEA-TT considère que le scénario le plus probable de cet accident est qu'à aucun moment, la conductrice de l'autocar n'a perçu l'état fermé du passage à niveau malgré la signalisation en place, y compris lorsque l'autocar s'est retrouvé devant la barrière abaissée" alors qu'il arrivait d'une route perpendiculaire, ajoute-t-il.
Le Bureau d'enquêtes avance "plusieurs facteurs", en particulier "la visibilité réduite de la signalisation lumineuse de position" --notamment celle du feu rouge clignotant de droite-- et "l'arrêt des sonneries du passage à niveau au moment où les demi-barrières étaient abaissées".
La conductrice de l'autocar, qui tournait à gauche juste avant d'arriver au passage à niveau, a pu ne pas bien voir les feux rouges car elle était absorbée par la manœuvre dans le virage, tandis que "la demi-barrière du passage à niveau se trouvait (...) dans l'angle mort" et "n'était donc pas visible", selon le BEA-TT.
- passage à niveau fermé -
Le passage à niveau est en effet coincé entre deux carrefours routiers, et "la succession importante de panneaux réglementaires imposée par l'infrastructure (...) nécessite une attention particulièrement soutenue de la part de tout conducteur empruntant le trajet" depuis le collège jusqu'à la D612, à l'arrivée sur le passage à niveau, d'autant que le cheminement est ensuite contraint entre un îlot central et une barrière de bois.
Le BEA-TT --qui dépend du ministère des Transports-- regrette à ce niveau qu'"il n'y (ait) pas eu de nouveau diagnostic de sécurité par les gestionnaires des voies routières et ferroviaires", alors que les infrastructures routières aux abords du passage à niveau ont été modifiées ces dernières années, et qu'une charte de sécurité de 2009 prévoit des inspections régulières.
Au moment où l'autocar s'est engagé sur le passage à niveau à 12 km/h, le train était "à environ 90 m, à une vitesse d'environ 77 km/h". La conductrice du train a alors klaxonné et actionné le freinage d'urgence. Or, il lui aurait fallu plusieurs centaines de mètres pour s'arrêter.
Agée de 48 ans, la conductrice du car faisait ce métier depuis novembre 2016, et n'était pas au volant de son véhicule habituel le 14 décembre 2017. Si elle traversait ce passage à niveau six fois par jour, elle ne l'avait jamais vu fermé. Or, le TER avait quelques minutes de retard.
Le BEA-TT précise qu'elle avait pris un demi-comprimé de somnifère la veille au soir, mais ne s'attarde pas sur ce point.
De même, indique-t-il, "l'hypothèse d'une demi-barrière du train fermée à l'arrivée de l'autocar est privilégiée" par ses enquêteurs, alors que la conductrice affirme "avoir porté son regard vers la voie ferrée et +ne pas avoir vu de barrière+". Elle a dit qu'"elle aurait entendu le choc de l'autocar contre la barrière" si celle-ci avait été baissée, mais "n'a ressenti aucun impact".
Compte tenu de ces éléments, le Bureau préconise de "renforcer la visibilité de l'état fermé (du) passage à niveau", en améliorant la signalisation et les conditions d'accès.
S'appuyant sur un rapport parlementaire de la députée (LREM) Laurence Gayte, la ministre des Transports Elisabeth Borne a proposé début mai de renforcer la sécurisation des passages à niveau par de meilleurs aménagements à leurs approches.
© 2019 AFP
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