Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Dieu suffira
Répondre
|
C’est d’aller dormir, bébé. Fais de beaux rêves !
Message complété le 22/05/2019 23:17:51 par son auteur.
C’est l’heure d’aller.....
Répondre
|
Des arguments Cox?
Répondre
|
Fipuaa,
Se flinguer parce que le chef t’as traité de tous les noms, honnêtement il y a sacré problème .
Mais voilà les personnels en France sont immatures, s’accrochent à leur emploi comme un bébé à son biberon, sont incapables de s’imaginer un autre univers, une autre vie. Ils veulent être « rassurés » en permanence et sur tout.
Et l’Etat, la société en général, les corps intermédiaires, les politiques, tout le monde participe avec hypocrisie à cette mascarade de « responsabilité sociale pour la sécurité » qui étouffe littéralement les individus, les lobotomisent.
Personnellement, je n’approuve pas et récuse totalement les pratiques qui attaquent la personne dans son être; et chaque fois que j’ai du virer quelqu’un ça a été propre net et clair mais toujours dans le respect et la dignité de la personne.
Mais quelque soit la manière dont ces gens ont été traités, on ne se suicide pas, c’est insensé, égoïste et irresponsable.
Répondre
|
@dubaisan
si être "responsable" c'est utiliser des stratégies inhumaines dégradantes avilissantes pour que les gens se tuent moi je te laisse tes propos terrifiants
d'après ta théorie la boite employait un taux incroyable de suicidaires ça devait être le critère majeur d'embauche on dirait alors! J’hallucine !
si tu diriges tes employés vers la fenêtre quand ils te gênent reste en Chine et ne revient jamais ! C'est vrai qu'en Chine on est pas à un individu près !
je suis sincèrement horrifié de ce que je lis parfois et j'ai 57 ans, c'est triste je pensais être blindé mais non en fait je crois que j'ai encore du cœur malgré tout et ça me rassure
Répondre
|
Rien compris Fipuaa, et décidément la notion de responsabilité t’es totalement étrangère.
La différence entre un suicide et un unijambiste, un autiste un cancéreux ou autre, c’est que ces derniers n’ont pas choisi leur sort, méritent aide , compassion et solidarité.
Les suicides ne sont que des egoistes irresponsables qui ne méritent aucune compassion et cela n’a rien à voir avec le libéralisme ou le capitalisme. Par contre avec le RN, le socialisme et le reste de la fange politique extrémiste et irresponsable, rien d’étonnant .
Répondre
|
pour les les libéraux irresponsables de tous poils
Répondre
|
le cerveau ne permet seulement que de constater que le plus fort a toute légitimité de tuer le plus faible ??
ouahh quelle pensée profonde résultante d'une évolution de plusieurs millions d'années!
tuons les handicapés unijambistes sourds muets aveugles autistes grabataires nains....c'est puissant !
le libéralisme débile et criminel actuel a encore quelques beaux jours devant lui avec des "êtres humains" de ce style ! Faut qu'ils en profitent car à la vitesse où tout est détruit sur la planète leurs idées vont faire comme les ressources elles vont vite s'épuiser !
Répondre
|
La vie est une bataille quotidienne.
Il y a des gens frappés par un accident, un cancer ou autre maladie grave laissant des handicaps profonds ou parfois incurables et menant à la mort. Et ces gens là se battent malgré tout, de toutes leurs forces pour vivre, continuer d’esperer ... Eux ont toute ma compassion et mon admiration.
Ceux qui se suicident pour une perte d’emploi, mettant leur famille, leurs proches, dans une situation encore plus difficile sont des lâches sur lesquels je ne verserais aucune larme.
Oui ça ne mérite pas un procès.
Répondre
|
J’ai foutu des gens à la porte, certes, mais je n’ai encore mis personne au cachot. C’est le boulot des juges, pas le mien.
Si Lombard devait être condamné, alors tous les responsables politiques qui ont donné leurs ordres et approuvé son action doivent aussi être jugés.
Dans ce cas, plus aucune politique publique ne sera possible. La France achèvera son effondrement moral et societal.
Répondre
|
Dubaisan
« « France Telecom n’était qu’une entreprise d’Etat, succursale de la CGT, » »
Comme toutes les entreprises d’Etat
« « avec 22 000 emplois en sur-effectifs.... » »
Comme toutes les entreprises d’Etat , là encore. Mais le sempiternel leitmotiv est : nous ne sommes pas assez nombreux.
Cela s’explique : pas un pas plus rapide que l’autre, ne pas en faire trop pour ne pas casser la cadence, le temps n’a aucune importance, rentabilité est un gros mot, les pauses café et/ou cigarettes (voire les deux séparément) sont des acquis inamovibles.
Les 30 jours d’arrêt-maladie par an sont considérés comme un dû, donc certains ne s’en privent pas,
« « Ceux qui se sont suicides n’étaient que des inadaptés à la vie. » »
Que non pas ! C’est dans la culture, dans les gènes, du fonctionnaire.
Une secrétaire qui fond en larmes parce que son bureau (meuble) a été tourné d’un quart de tour, pour cause de réorganisation, dans la même pièce, dans le même service, dans la même fonction.
Les horaires d’arrivées et de départ sur chantiers modifiés considérés comme des brimades, dans le but de supprimer les « 5 mn. » de bonjour/ bonjour/la bise du matin. Désociabilisation, qu’ils disent.
Etc….
Message complété le 20/05/2019 22:50:56 par son auteur.
Histoires vécues en tant que tant que "spectateur".
Répondre
|
Ceux qui se sont suicides se seraient de toutes façons suicides quelque soit le contexte de leur vie.
La médecin du travail aurait dû les envoyer en Hôpital psychiatrique au lieu de les conforter dans leur symptômes dépressifs. Cela relève de la faute professionnelle.
Lombard n’est pour rien dans leur passage à l’acte.
Mais en France, comme d’habitude on mélange tout....
Répondre
|
France Telecom n’était qu’une entreprise d’Etat, succursale de la CGT, dirigée par des fonctionnaires trouillards avec 22 000 emplois en sur-effectifs....Quant aux services et aux coûts...
D.Lombard n’a peut-être pas fait dans le détail; il a au moins fait le job. Ceux qui se sont suicides n’étaient que des inadaptés à la vie. Ce n’est que de la sélection naturelle. Ça ne mérite même pas un procès.
Répondre
|
Cela ne mérite même pas un jugement, la corde .........👎🏿
Répondre
|
il fallait à l'époque offrir aux copains ce secteur très lucratif quel qu'en soit le prix, les politiques de l'époque devraient être aussi avec ce tortionnaire dans le même box
Répondre
|
Répondre
|
"Une phrase idiote", "une erreur", "une gaffe": l'ex-PDG de France Télécom Didier Lombard, jugé pour "harcèlement moral", dix ans après une vague de suicides de salariés, a exprimé lundi des regrets pour des propos qu'il avait tenus en 2006 devant des cadres.
"En 2007, je ferai les départs d'une façon ou d'une autre par la fenêtre ou par la porte". Didier Lombard a prononcé ces mots le 20 octobre 2006, devant l'association des cadres supérieurs et dirigeants de France Télécom (ACSED).
C'était huit mois après l'annonce de 22.000 départs sur trois ans dans l'entreprise. Jusque là, la direction affirmait que ces départs se feraient de manière "naturelle", sur la base du volontariat et que ce chiffre n'était pas une cible mais une estimation. Ce que les propos brutaux prononcés devant les cadres, un public conquis, semblent démentir.
"Je fais des gaffes. Tout le temps. C'est une erreur", a déclaré Didier Lombard au tribunal. C'était "un débat ouvert", "une confrontation libre", où il s'est rendu sans script. "Par écrit, ça paraît extraordinaire, mais c'était une chose dite de façon libre et spontanée".
Quand les juges d'instruction l'ont interrogé sur les mots "par la fenêtre ou par la porte", il a d'abord nié les avoir tenus. Mais devant le verbatim de la convention de l'ACSED, il a bien dû reconnaître.
"C'était une phrase idiote. Je la regrette, surtout si elle a eu des conséquences négatives", a-t-il dit au tribunal.
La présidente, Cécile Louis-Loyant lui a rappelé ses fonctions de PDG de l'une des plus grosses entreprises françaises. "Les propos que vous tenez ont une valeur performative? Cela crée ce que ça dit, non?", l'a-t-elle interrogé. La procureure a renchéri: "Vous avez prononcé ces mots devant des cadres, le noyau dur, ceux sur lesquels tout va reposer".
"Avec ce processus de brutalisation du discours, ne prenez-vous pas le risque de désinhiber les managers?", lui a demandé Jean-Paul Teissonnière, avocat de parties civiles. "J'ai fait une erreur en disant cela. Ce n'était pas pour crisper les choses; ce n'est pas mon style", a répondu le prévenu, jugé aux côtés de France Télécom et six autres ex-dirigeants.
Le tribunal a lu d'autres phrases prononcées devant les cadres. "J'ai toujours dit que je voulais amener tout le monde aux 22.000 près". Et encore: "Si on n'arrive pas à faire ça, on n'échappera pas au plan social".
Mais devant le tribunal, Didier Lombard martèle: "les 22.000 n'étaient pas un objectif. Le résultat final n'avait aucune importance".
© 2019 AFP
Répondre
|