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Auto, nucléaire, charbon: pourquoi l'Allemagne peine à baisser ses émi

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syjo syjo
27/05/2019 17:50:26
0
cinéma que tout ça , l'écologie allemande est parfaitement illustrée par le dieselgate.Vert devant et marron derrière !!
  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
27/05/2019 16:26:52
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Ou bien la France se prépare à construire de nouvelles centrales nucléaires, sa spécialité,en Allemagne et ils auront une solution top technique, propre et sûre car nous avons depuis longtemps tiré les enseignements des incidents ou des catastrophes vécus aux USA, en Russie et en Ukraine, au Japon...Il ne leur faut pas être timide nous avons tout pour les remettre sur une ligne de perspective à la hauteur de leurs enjeux. Bien sûr tout ça a un prix, mais ils le valent bien pour continuer à faire tourner leur industrie.
  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
27/05/2019 16:20:40
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Ou bien la France se prépare à construire de nouvelles centrales nucléaires, s
  
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Pictou Pictou
27/05/2019 14:52:37
1
Ils commencent à se rendre compte que le solaire et l'éolien ont leurs limites, quand on veut se passer du charbon et du nucléaire, Allemagne ... des centrales au charbon, France, du nucléaire, sinon il reste une solution très économe en énergie, ne plus prendre l'avion et les moyens de transport pour rien...à commencer pour les vacances... et les enfants restent le plus longtemps possible chez leurs parents,on chauffe une seule pièce correctement, et on met des édredons dans les chambres, c'était ainsi dans les années 50/60 !!!!
  
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Pictou Pictou
27/05/2019 14:52:37
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La centrale énergétique de Moorburg à Hambourg, qui fonctionne au charbon, le 7 mai 2019 (AFP/Archives/PATRIK STOLLARZ)

Malgré l'image "verte" qu'elle cultive à l'étranger, l'Allemagne va manquer ses objectifs climatiques en 2020, et pourrait également échouer en 2030 si elle n'accouche pas rapidement de mesures ambitieuses.

Pourquoi ce pays, aux caisses publiques pleines et à l'électorat attaché aux questions environnementales, peine-t-il à décarboner son économie ?

- Chères automobiles -

Centrale dans la prospérité allemande, l'automobile est à la fois un fleuron industriel à l'export, la source de plus de 800.000 emplois et un moyen de déplacement privilégié.

Le gouvernement allemand, après avoir longtemps ferraillé à Bruxelles pour limiter les normes d'émission imposées à Volkswagen, Daimler ou BMW, demeure réticent à programmer toute sortie des moteurs à combustion préjudiciable à ses constructeurs, malgré le scandale mondial du "dieselgate".


Une machine à extraction de charbon dans la mine de lignite de Garzweiler du groupe RWE à Jackerath, à l'ouest de l'Allemagne, le 25 avril 2019 (AFP/Archives/INA FASSBENDER)

Plus largement, Berlin ménage ouvertement les intérêts des automobilistes. Le gouvernement a saboté l'an dernier les interdictions de circulation pour les vieux diesel prononcées par la justice dans certains centre-villes, en refusant d'adopter un système de vignette pour contrôler les véhicules.

Récemment, le ministère conservateur des Transports a torpillé le projet d'une limitation de vitesse sur les autoroutes allemandes, pourtant porté par sa collègue de l'Environnement pour réduire sans dépenser un sou la pollution et la mortalité routières.

- Adieu au nucléaire -

La chancelière Angela Merkel a pris en 2011 l'une de ses décisions les plus spectaculaires en programmant l'abandon de l'énergie nucléaire d'ici 2022, dans la foulée de la catastrophe de Fukushima.

Si ce choix a reçu une large approbation, dans un pays doté depuis les années 1970 d'un puissant mouvement antinucléaire, il a bouleversé l'approvisionnement de son économie très gourmande en énergie.

L'Allemagne a certes développé les énergies renouvelables - éolien, solaire, biomasse et hydroélectrique -, passées à 38% de sa consommation d'électricité, et prévoit de porter leur part à 65% d'ici 2030.

Mais leur production est intermittente, leur stockage coûteux et impliquant une grande déperdition, et il faut les transporter du Nord balayé par les vents et semé d'éoliennes jusqu'au Sud-Ouest, centre de gravité de l'économie allemande.

Le pays doit donc importer du gaz russe et n'a pu réduire pendant des années sa dépendance au charbon, énergie bon marché et très polluante, rasant des villages entiers pour agrandir ses vastes mines de lignite à ciel ouvert.

- Le charbon, politiquement miné -

Après des mois de consultation, Berlin a décidé en début d'année de sortir du charbon avant 2038, et doit désormais programmer la fermeture des mines et des centrales, ainsi que la reconversion des zones minières.

Or même si le gouvernement a décidé la semaine dernière de débloquer 40 milliards d'euros pour soutenir les quatre Etats-régions concernés, la tâche s'annonce socialement et politiquement explosive.


Une pancarte "il commence à faire chaud, arrêtez le charbon maintenant" lors d'une manifestation pro-environnement "Fridays for Future" à Berlin le 24 mai 2019 (AFP/Archives/JOHN MACDOUGALL)

Certes, l'industrie du charbon - mines et centrales, houille et lignite confondues - a vu ses effectifs fondre de près de 100.000 postes depuis 2000 et ne représentait plus que 30.000 emplois en 2016, cinq fois moins que le secteur éolien, selon le site spécialisé Strom Report.

Mais ces postes sont concentrés dans des régions déjà frappées par le déclin de la sidérurgie rhénane, à l'Ouest, ou par l'effondrement de l'industrie est-allemande, non loin de la frontière polonaise.

En ex-RDA, le bassin minier est de surcroît devenu un bastion de l'extrême droite: dimanche soir, l'AfD est arrivée en tête dans le Brandebourg et la Saxe, où se tiendront en septembre des élections régionales périlleuses pour le gouvernement Merkel.

© 2019 AFP

  
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