Le FMI "inquiet" de la dette publique française, jugée "trop élevée"

Mika75,

La Chine n'apprecierait pas, c'est sur, mais elle sait parfaitement bien que cela peut arriveret que si cela arrive, elle ne pourra rien y faire, sauf a declarer la guerre aux USA.....Les chinois ne sont pas fous quand meme !!!

Aussi, une bonne partie des 1120 mds de dollars de dette US detenue par la Chine est deja recyclee sous forme de prets dans le cadre de l'OBOR (nelles routes de la Soie) et via la AIIB (Asiatic Infrastructure Investment Bank), fer de lance sous l'egide de la Chine et dont les USA sont exclus, et qui devient un serieux contrepoids au FMI....

Faut pas tout mélanger, jusqu'ici même le ministre actuel a été trés gentil. La gauche se noie dans sa logorrhée, rejointe par tous ceux qui aimeraient effacer les élections de 2017 et recommencer. En fait on touche le fond, une bonne partie de ce qui refusent ou contestent voudraient grossir les questions pour rejouer sans cesse ce qu'ils ont perdu. Avec une pareille approche c'est sûr qu'on perdra toujours au change et que presque personne dans la fraction des hommes publics ou des femmes politiques ne veut réellement résoudre les problèmes.

Déjà TRP fait une descente en UK pour "remettre" de l'ordre en soulignant qui il veut bien à la tête du gouvernement ou dans le gouvernement et surtout en les rappelant à l'ordre sur le cas Huawei sur lequel la PM sortante a déjà fait son choix.

Il se pourrait que TRP n'aie pas voulu écouter le détail des réponses de la Chine, bienvenue dans un monde de descentes vertigineuses possibles.

C'est toujours un plaisir de lire les experts en rigolade économique.

Surtout sur un site boursier.

car :

ne pas savoir que l'endettement des Etats Unis n'est pas un problème pour eux puisque ce sont eux les propiétaires du dollar ( je pense que ça doit être un des premiers cours d'économie en seconde ou en première)

ignorer que le taux réel de chomage aux Etats Unis est nul alors qu'il est en France un des plus minables des pays développés

et ne pas en connaitre les causes (dépenses publiques records du monde, 1,5 million de fonctionnaires en sureffectif, assistanat social sauce soviétique, etc)

tirer à boulets rouges sur les entreprises qui sont les seules entités à créer de la richesse

tout cela est effectivement sujet à franche rigolade.

"La difference avec les USA, c'est que eux, s'ils souhaitent ne pas rembourser leur dettes, ils peuvent le faire et contraindre les autres pays a se torcher le c.l avec leurs dollars devalues. C'est pas un probleme pour eux."

Je ne pense pas

Regardez la Chine, je ne crois pas qu'elle est prête à laisser filer 1120 milliards de dollars non remboursables sans rien dire...

La France pourrait ne pas rembourser, à la différence près qu'il faut que ça soit les français qui possèdent la dette, comme les japonais.

Mika75,

La difference avec les USA, c'est que eux, s'ils souhaitent ne pas rembourser leur dettes, ils peuvent le faire et contraindre les autres pays a se torcher le c.l avec leurs dollars devalues. C'est pas un probleme pour eux.

On le voit bien avec leur extra-territorialite applicable en tous domaines.

La France n'a ni ce pouvoir, ni cette puissance.

Pour l'instant il s'agit seulement de baisser la tete et de rentrer dans le rang; Bientot ce sera de marcher droit, la ou les USA vous diront de marcher....

Moi j’aimerai bien ne pas revenir en France mais trouver du travail c’est pas facile, encore plus ailleurs puisqu’on est etranger

En attendant, avec une dette qui nous coûte 37 milliards par an, soit 1,8% en taux, la France (dette 98%) est extrêmement bien lotie comparée aux USA (dette 105% du PIB), soit-disant "pays qui réussit" pour certains, et ses 600 milliards d'intérêts représentant un taux moyen de 3% annuels...

Mais bon, c'est toujours bien de taper verbalement sur ceux qui n'ont rien (et je ne défends nullement les GJ), pour permettre à ceux qui ont d'avoir toujours plus...

Ceux qui sont pas content ont toujours la possibilité de se barrer dans leur "pays qui réussit" fétiche.

Si certains estiment que la bourse est un miracle pour l'économie, pour le reste ils n'ont rien compris... Faudrait sans doute qu'ils sortent de leurs graphiques. Le mal ne vient pas des soi-disant parasites sociaux ! faudrait peut-être voir les choses en face... Et honnêtement si c'est possible.

Décryptage.
Pour ces gens-là, il n’existe que 2 leviers possibles.
1 ) augmenter les recettes. Par tous moyens : création d’impôts nouveaux, alourdissement de ceux existants déjà, ou un panachage des deux, ponction sur l‘épargne .
2 ) Faire des économies. Traduction : couper dans le social – sécu, retraites, alloc diverses, gel des salaires ….

Dans le message du FMI, je n’ai rien lu sur le 1 ) . Donc le 2) sera activé.

macron peut continuer l'oeuvre pour laquelle il a été mandaté.

Et si les gilets Jaunes (ou autre couleur) ramènent leur fraise, l‘alignement d’une rangés d’auto-mitrailleuses est toujours très impressionnant. castaner le sanguinaire pourra se faire plaisir.
Yaka !

S'il on voulait bien couper immédiatement les subventions de toutes sortes inondant les entreprises , à commencer par celles qui n'en ont nullement besoin , le problème de l'endettement serait déjà en cours de résolution .

Après les cadeaux somptueux des Sarkozy - Chirac qui ont fait exploser la dette de 800 Mds € à 1800 Mds€ en 10 ans (vous pouvez vérifier ! ) , le filon ne s'est jamais tari .Le seul CICE représente 40 milliards € pérennisés définitivement sans compter l'ensemble des défiscalisations et autres magouilles sur les PPP et appels d'offres aux prix extravagants

Il est là le problème , dans la corruption engagée par les entreprises qui se chiffre en centaines de milliards annuels

Le FMI "inquiet" de la dette publique française jugée "trop élevée" (AFP/Archives/Andrew CABALLERO-REYNOLDS)

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé lundi la France à "procéder à un effort budgétaire structurel ambitieux" afin de réduire sa dette publique, jugée "trop élevée et sujette à inquiétude" à moyen et long terme.

"S'il n'existe pas de risque immédiat, car le niveau actuellement bas des taux d'intérêt suggère qu'une dette plus élevée peut être tenable au stade actuel, le niveau élevé de la dette n'offre guère de quiétude", souligne le FMI dans ses perspectives économiques actualisées pour la France.

Dans ces conditions, "il est nécessaire de procéder à un effort budgétaire structurel ambitieux afin de placer la dette sur une trajectoire ferme à la baisse", ajoute l'organisation internationale.

Selon le FMI, qui maintient inchangée sa prévision de croissance pour la France en 2019, à 1,3%, l'économie tricolore "reste résiliente", "en partie grâce aux réformes importantes qui ont été mises en oeuvre ces dernières années".

Mais "les risques extérieurs ont augmenté, et les problèmes structurels persistent", souligne l'organisation internationale, qui cite, outre la "dette publique et privée élevée", une "croissance atone de la productivité" et un "chômage structurel encore élevé".

Pour cette raison, "un consensus social autour des réformes est nécessaire afin de s'attaquer aux défis économiques de long terme de la France et de renforcer la résilience aux chocs", ajoute le FMI, pour qui un "effort soutenu doit être consenti".

Pour le budget de l'année prochaine, en cours d'élaboration, "cela implique de prendre des mesures d'assainissement qui compensent les mesures d'allégement fiscal d'avril dernier", annoncées par Emmanuel Macron à l'issue du grand débat national, insiste-t-il.

Selon le FMI, plusieurs réformes prévues par le gouvernement devraient permettre de "préserver la viabilité des finances publiques françaises", à l'image de la réforme de la fonction publique, de la réforme des retraites ou de la réforme des allocations chômage, susceptible de "produire des économies budgétaires à travers une révision des règles de calcul".

Mais des mesures supplémentaires sont proposées, comme la réduction des coûts de la santé, un meilleur ciblage des prestations sociales, ou encore "la fusion de petites municipalités" et "l'élimination de doubles emplois entre les fonctions des collectivités locales" et de l'Etat.

"Un consensus social autour des réformes prioritaires est essentiel pour en assurer le succès, au profit de tous les citoyens et des générations futures", reconnaît toutefois le FMI.

Dans son programme de stabilité budgétaire, présenté mi-avril, le gouvernement a revu à la baisse ses objectifs de réduction du déficit et de dette publique d'ici 2022, en raison du ralentissement de la croissance et des mesures décidées face au mouvement des gilets jaunes.

Selon Bercy, le déficit public devrait ainsi atteindre 3,1% du PIB cette année, puis 1,2% en 2022. La dette publique devrait quant à elle passer de 98,4% en 2018 à 96,8% en 2022, soit une baisse de 1,6 point de PIB, alors que l'exécutif promettait jusque-là une baisse de cinq points.

© 2019 AFP