Aéroport de Nantes: première réunion publique houleuse sur le réaménag

Cri74,

Il faut comparer ce qui est comparable:

Geneve c'est: 3500 m de piste et 27 postes d'embarquements dont un certain nombres pour les gros porteurs

Nantes Atlantique (que je connais tres bien pour y avoir, jeune, passé mon brevet de Pilote et y avoir atterri et decolle des centaines de fois) c'est:

- une piste de 2650 m (de seuil de piste a seuil de piste) et 7 postes d'embarquements. Ces postes sont faits pour des petits et moyens courriers. 2 gros avec des 50 a 70 m d'envergure ne peuvent pas stationer a ces postes cote a cote => C'est toute l'aerogare qu'il faut revoir...

Toute la gamme A318/319/320/321 et B737-800, Embraer, et celles des turboprop ATR 42 et ATR72 peut acceder a NA.

Au dessus, cad la gamme des gros porteurs: les B777 Baseline/LR/300-ER etc...les A330 230 et 342 tons, les A350-900 standart /LR et ULR, les A321-200 ( tare a 93.5t), Neo et ULR, a max MTOW, Isa+15, piste seche et sans vent ont besoin d'un minimum de 2750 m pour decoller.

Par ailleurs, au bout des pistes, il faut encore du degagement (1km en gros) pour installer certains equipements (feux de seuils de piste, VASI. balisees ADF, VOR et ILS etc...

Pour la creation d'une nouvelle piste, j'attends de voir: seule une piste quasiment perpendiculaire a l'actuelle orientee 120-300 me parait la seule possibilite d'avoir une piste de 3500m avec les degagements et securite necessaires (hauteur des 35 feet). Mais cela implique de long taxi-ways et un passage bas au decollage ou a l'atterrissage sur la 4 voies Nantes Pornic (ce qui est possible). En plus cette orientation serait dans le sens des vents dominants (comme l'ancienne piste des annees 1940...) . Cela necessiterait de construire aussi une nouvelle aerogare adaptee pour des gros porteurs a partir de la 4 voies Nantes-Pornic, donc de l'autre cote de la piste actuelle.

Au final il faudra un nouvel aeroport avec une nouvelle piste, pas facile a adapter, qui restera malgre tout coince par l'agglomeration nantaise et plus du tout extensible a l'avenir. Je ne suis pas sur que finalement ces nouveaux amenagements ne reviendront pas plus chers que ce qu'aurait coute NDDL....

NDDL avait en plus pour elle de drainer et l'agglomeration de St Nazaire et celle de Rennes.

Enfin avec les nouveaux moyens-longs courriers, notamment les A321 ULR capable de faire Nantes - la Reunion ou Nantes New York ou Nantes Fort de France en direct, c'est tout une gamme de trajets qui ne necessitaient pas de passer par un hub comme CDG. Cela aurait permis a de nombreuses companies de venir s'installer a NDDL...

A Nantes Atlantique sans piste rallongee ou nouvelle et sans infrastructures adaptee aux gros porteurs, elles ne viendront pas.

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On peut toujours comparer des aéroports utilisant une piste unique .Année 2018

Nantes : 6.2 millions de passagers

Genève : 17.7 millions de passagers

La question d'agrandissement ne se pose même pas . Par contre , celle des nuisances oui , d'où le projet de réorientation de la piste actuelle , tout à fait réalisable .

C'est sans aucun doute la voie qui sera suivie , du moins peut-on l'espérer à la vue du sens pris actuellement

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La montée en puissance des programmes Eté 2019 sur les aéroports français s'inscrit dans un contexte de croissance soutenue. Une tendance lourde se confirme avec la mise en place de vols long courrier directs sur les aéroports régionaux. Bordeaux, Nantes, Nice… en première ligne.

En 2040, les projections donnent NDDL trop petit...

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Les projections sur 2040 avec un baril a 156 € et des taxes a outrance .
Arrêtons ce délire .

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Les indemnités déjà connues seront toujours largement inférieures aux surfacturations d'un projet d'aéroport neuf , même dans les champs .

La construction d'une nouvelle piste orientée différemment (sans survol de Nantes et banlieue) apparaît aisément réalisable alors que la charge actuelle et future ne justifie en rien les dépenses somptuaires d'un projet excentré .

L'ensemble des éléments , économiques ,statistiques , de flux , écologiques militent pour un maintien du site actuel et c'est la solution viable choisie . Pour une fois !

On se demande où se situent les fripouilles , celles qui remettraient en cause les choix démocratiques par exemple , pour enrichissement personnel sans aucun doute .

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les marginaux drogués et alcoolisés ont gagné contre les honnêtes gens
leurs politiciens de gauche ont piétiné la démocratie
et les contribuables vont payer les dégats, l'installation des fripouilles associales et les indemnités aux entreprises qui devaient construire l'aéroport

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"Menteur!", "trahison!", "charlots!": la réunion publique d'ouverture sur le projet de réaménagement de l'aéroport Nantes-Atlantique, sur la table après l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, a débuté mardi dans une ambiance électrique.

"Transfert! Transfert!", a scandé une voix dans la salle comble de Nantes où 450 personnes se sont réunies pour la concertation publique en vue du projet de réaménagement de l'aéroport, planifiée jusqu'au 31 juillet.

Dès les premiers discours, les participants se sont agités, applaudissant ou huant les intervenants selon l'orientation de leur propos. Nombre d'entre eux sont venus réitérer leur volonté que soit transféré l'aéroport, une idée abandonnée après le renoncement au projet de Notre-Dame-des-Landes par l'Etat, le 17 janvier 2018.

"On a déjà donné notre avis, 55% de oui" lors de la consultation locale, s'est époumonée une citoyenne, vivement applaudie par la salle, dans une atmosphère fébrile.

"Je sais l'amertume qui en résulte, la déception qui en résulte", a déclaré Claude d'Harcourt, le préfet de Loire-Atlantique, sans cesse harangué durant son discours.

L'actuelle concertation publique, entamée le 27 mai et encadrée par la Commission nationale du débat public (CNDP), doit "porter à connaissance le projet et répondre aux questions que se pose le public, assurer à chacun la possibilité de s’exprimer, offrir un cadre pour des débats argumentés entre les parties prenantes du territoire, recueillir leurs observations et propositions", selon la préfecture.

Un collectif de riverains partisans du transfert de Nantes-Atlantique, le collectif des citoyens exposés au trafic aérien (COCETA), a déposé le 21 mai un référé devant le Conseil d’État pour suspendre la concertation: il estime que son périmètre est trop restreint.

Cinq scénarios sont sur la table de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), maître d'ouvrage de ce chantier de réaménagement de Nantes-Atlantique, estimé à 500 millions d'euros: création d'une nouvelle piste, changement d'orientation ou allongements... Mais pas un transfert, devenu tabou.

La concession de l'aéroport, géré par Vinci, doit être renouvelée en 2021 sur fond de développement exponentiel: le trafic aérien, de plus de 6,2 millions de passagers en 2018, devrait passer à 9,4 millions en 2030, voire 11,4 millions en 2040, selon les hypothèses de croissance de la DGAC.

© 2019 AFP

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