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La Bourse de Paris continuait à progresser (+0,66%) jeudi à la mi-journée, les investisseurs anticipant de nouvelles mesures accommodantes de la BCE, qui doit rendre sa décision de politique monétaire en début d'après-midi, dans un environnement toujours dominé par les tensions commerciales.
A 13H15, l'indice CAC 40 prenait 35,09 points à 5.327,09 points, dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros. La veille, il avait fini en progression de 0,45%.
La cote parisienne a ouvert stable, avant de monter en puissance dans la matinée.
Wall Street se préparait également à ouvrir en territoire positif. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,28%, l'indice élargi S&P 0,27% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,35%.
"Les investisseurs continuent d'anticiper une politique plus accommodante des banques centrales, focalisés sur la décision monétaire de la BCE, coincée entre inflation, taux négatifs et nouvelle dégradation des perspectives", a souligné dans une note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.
"Mario Draghi se doit d'agir pour éviter" l'impact des tensions commerciales et de la faiblesse de l'inflation "sur la croissance mondiale", a-t-il complété.
"On évoque les conditions des TLTRO qui seront lancés à partir de septembre 2019 jusqu'en mars 2021 (opérations ciblées de refinancement à long terme destinées aux banques pour les inciter à faciliter leurs conditions de prêts) et d'un Quantitative Easing dès 2020 (rachats massifs par une banque centrale de titres de dettes aux acteurs financiers, notamment des bons du trésor ou des obligations d'entreprises)", a-t-il détaillé.
Donald Trump a affirmé mercredi que l'avancée des négociations avec le Mexique était très insuffisante, et a de nouveau promis de taxer tous les biens en provenance de son voisin à partir de lundi si Mexico ne l'aidait pas à bloquer les migrants toujours plus nombreux à franchir leur frontière commune.
Sur fond d'impasse des négociations commerciales, que ce soit du côté chinois ou mexicain, les investisseurs privilégient l'hypothèse d'une action des banques centrales dans un environnement de ralentissement économique de plus en plus marqué.
Le Fonds monétaire international, qui doit publier ce jeudi son rapport annuel sur les Etats-Unis, a jugé que l'économie mondiale reste "à un tournant délicat" en raison du regain des tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires, exhortant les pays du G20 à maintenir les taux d'intérêt à un bas niveau pour soutenir leur économie.
Du côté des indicateurs, les commandes passées à l'industrie allemande ont légèrement progressé sur un mois en avril (+0,3%) après un rebond de 0,8% en mars et une chute de 4,0% en février.
Aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, les chiffres de la balance commerciale pour avril et ceux de la productivité au premier trimestre sont également au menu.
- Renault lâché par Fiat -
En matière de valeurs, Renault chutait de 6,58% à 52,50 euros, plombé par le retrait dans la nuit de mercredi à jeudi de l'offre de fusion de l'italo-américain Fiat Chrysler (FCA) pour former le numéro 3 mondial de l'automobile, faisant porter la responsabilité de cet échec au gouvernement français qui s'en est défendu.
Crédit Agricole SA montait de 0,62% à 10,48 euros après que l'entité cotée du groupe bancaire mutualiste a dévoilé jeudi son nouveau plan stratégique, qui vise une croissance du bénéfice net de plus de 3% par an pour dépasser les 5 milliards d'euros en 2022, contre 4,4 milliards en 2018.
Rémy Cointreau perdait 1,39% à 120,70 euros malgré un bénéfice net en hausse de 6% à 157,1 millions d'euros lors de son exercice décalé 2018/2019, ce qui lui a permis d'atteindre son objectif de marge opérationnelle courante avec un an d'avance.
Publicis progressait de 0,43% à 49,46 euros après avoir annoncé la levée de 2,25 milliards d'euros via un emprunt obligataire constitué de trois tranches destiné à financer l'acquisition du spécialiste américain de traitement de données Epsilon, pour 4,4 milliards de dollars.
Voltalia gagnait 1,32% à 11,55 euros. Le producteur d'électricité renouvelable a dévoilé jeudi un nouveau plan stratégique qui prévoit de multiplier par plus de 3 son bénéfice opérationnel d'ici à 2023.
© 2019 AFP
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