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Il y a quelques années, la société Facebook inc., propriétaire du réseau social Facebook, mais aussi d’Instagram et de WhatsApp (entre autres), est entrée en bourse. Depuis, de nombreux scandales se sont succédé, notamment suite à la violation massive de la vie privée des utilisateurs et l’interférence du réseau dans les élections américaines. Résultat, les actionnaires de l’entreprise tentent d’en retirer la direction à son fondateur Mark Zuckerberg.
Le 30 mai dernier, tous les actionnaires de l’entreprise qui ne sont ni dans la direction ni dans le conseil d’administration de la société Facebook, c’est-à-dire les centaines de milliers de propriétaires d’actions un peu partout dans le monde, ont voté à 68 % pour l’éviction de Mark Zuckerberg de la direction de l’entreprise.
Pire encore, les actionnaires extérieurs semblent avoir révisé leurs https://www.superprof.fr/ressources/scolaire/droit/">fiches de droits, notamment celle concernant le droit des entreprises puisqu’ils ont demandé, lundi 3 juin, que la fonction de chef de la direction et celle de président du conseil soient séparées. Ainsi, même s’ils n’obtiennent pas le départ de Zuckerberg, ils obtiendront sans doute la mise en place d’un président extérieur qui pourra surveiller les décisions du fondateur.
Dès 2017, 51 % des actionnaires extérieurs avaient demandé l’éviction de https://fr-fr.facebook.com/zuck">Mark Zuckerberg de la présidence du conseil d’administration de Facebook. Depuis, les scandales et les failles de sécurité se sont entassés et le mécontentement est grimpé à 68 %. Cependant, ces actionnaires extérieurs ont peu de pouvoir et le vote de gros investisseurs suffit à protéger Zuckerberg.
Il devrait donc être en mesure de conserver son siège encore suffisamment longtemps pour redresser la barre, tout simplement parce qu’il possède à lui seul encore la majorité des actions. Ainsi, même la proposition de supprimer la distinction entre deux qualités d’action diminuant le pouvoir des actionnaires extérieurs a été refusée alors qu’elle avait remporté 83 % des voix.
Toute cette agitation n’est vraiment pas bonne pour Facebook et se fait ressentir sur la valeur de son action en bourse. Résultat, c’est tout Wall Street et l’ensemble des marchés financiers qui craignent que la vague ne se répande. Les conséquences d’un effet domino dans l’ensemble du high-tech pourraient être catastrophiques.
De plus, Facebook semble être coincé dans un cercle vicieux. Les scandales se multiplient, certes, mais ils ont toujours été présents. Ce qui pose problème à l’entreprise, c’est le mécontentement de ses actionnaires que le fondateur est obligé d’ignorer pour rester en place, ce qui augmente inévitablement le mécontentement des actionnaires. Combien de temps cela durera-t-il ? Personne ne le sait, mais il y a peu de chances que cela se termine bien pour tout le monde.
© www.abcbourse.com
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