OK
Accueil > Communauté > Forum Renault

Pour renforcer les liens avec Nissan, l'Etat français prêt à réduire s

Cours temps réel: 46,815  0,86%



era era
08/06/2019 22:15:23
1
Ayant passé quelques années à l'étranger, quel que soit le pays, les Français n'ont pas très bonne réputation et passent pour ce qu'ils sont grande gueule, arrogant, donneur de leçon, mais pas vaillant au travail, envieux, et râleur.
Ce qui caractérise les politiciens, ici, c'est leur suffisance et leur prétention à vouloir être chef d'entreprise, avec l'argent des autres, sans aucune formation et ignorant des qualités et compétences nécessaires.
GHOSN l'avait très bien compris ; et voulait donc bouter l'état dehors.
  
Répondre
Dubaisan Dubaisan
08/06/2019 16:18:27
1

Il démontre surtout qu'il raisonne comme le français moyen, sûr de lui, arrogant avec son "comment les choses doivent se passer", mais incapable de penser "out of the box" et qui de surcroît n 'a strictement rien compris ni à la culture asiatique, ni à la culture japonaise en particulier et encore moins à l'ère du temps qu'est le Trumpisme triomphant que eux, les asiatiques comprennent très bien.

Trump ayant inauguré l'ère des Traités internationaux et des contrats révocables et jetables "ad nutum", l'insécurité dans les Alliances (Otan…), l'instauration des relations de force comme "modus operandi" etc..., à la moindre preuve de faiblesse ou de "compréhension", les émules japonais vont très vite afficher leurs intentions et surtout leurs ambitions qui sont hors du cadre de la pensée Le Mairienne


  
Répondre
dematons dematons
08/06/2019 12:28:22
0
L'ain-compétent, après avoir fait échouer la belle opération RENAULT/FIAT, essaie de se raccrocher aux branches en proposant de réduire la part de l'état.
L'excellent GHOSN l'avait proposé il y a ans.
  
Répondre
dematons dematons
08/06/2019 12:28:23
0

Bruno Le Maire à Berlin, le 4 juin 2019 (AFP/Archives/John MACDOUGALL)

Après l'échec des négociations entre Renault et son rival Fiat Chrysler, le gouvernement français veut donner des gages au partenaire japonais Nissan, se disant prêt à abaisser sa part dans le groupe au losange, un sujet de frictions récurrent.

En première ligne sur ce dossier, le ministre français de l'Economie a appelé samedi, dans un entretien avec l'AFP, à renforcer l'alliance automobile franco-japonaise avant de songer à un rapprochement avec un autre constructeur.

"Remettons les choses dans le bon ordre", lance M. Le Maire en marge du G20 Finances à Fukuoka, dans le sud-ouest du Japon.

"Dans le bon ordre, ça veut dire d'abord la consolidation de l'alliance, et ensuite la consolidation (avec d'autres partenaires), et pas l'un avant l'autre, parce que sinon vous risquez que tout s'effondre comme un château de cartes".

"Nous pouvons réduire la part de l'Etat dans le capital" de Renault, a assuré le ministre, avec l'apparente volonté de tendre la main à Nissan, très rétif aux interférences du gouvernement français. "Cela ne pose pas de difficultés sous réserve qu'au bout du compte on ait une alliance plus solide entre les deux grands constructeurs automobiles que sont Renault et Nissan".

Il y a quelques jours, Renault s'apprêtait à convoler avec le constructeur Fiat Chrysler Automobiles (FCA), mais le fiancé italo-américain a créé la stupéfaction en retirant son offre, invoquant des "exigences" de Bercy et "les conditions politiques" en France.

"L'Etat français est l'actionnaire de référence chez Renault, donc il est légitime que l'actionnaire de référence joue son rôle", a justifié M. Le Maire.

- Réparer les liens -

Pour le ministre, la priorité est désormais de réparer et resserrer les liens avec Nissan, partenaire de Renault depuis 20 ans, passablement échaudé par les événements de ces derniers mois.

Les relations se sont fortement détériorées depuis l'affaire des malversations présumées du bâtisseur du partenariat franco-japonais, Carlos Ghosn. Et le fait que Renault n'ait pas prévenu son allié japonais des discussions avec FCA n'a pas arrangé les choses.

Arrivé en février à la tête du groupe au losange, Jean-Dominique Senard avait promis un "nouveau départ". Après des débuts salués au Japon, la confiance a toutefois été sérieusement entamée par le récent épisode.

Pris de court par l'annonce du projet de fusion Renault-FCA, le patron de Nissan, Hiroto Saikawa, avait alors fait part de sa prudence, craignant d'être mis sur la touche dans le nouvel ensemble.

Les deux représentants du groupe au conseil d'administration de Renault avaient donc choisi de s'abstenir mercredi, convainquant l'Etat de retarder la fusion. Le président de FCA, John Elkann, décidant dans la foulée de jeter l'éponge.

M. Le Maire n'a pas semblé exclure la possibilité d'une reprise à terme des négociations avec FCA, qui aurait créé un géant mondial de l'automobile avec plus de 15 millions de voitures vendues par an, largement devant les rivaux Toyota et Volkswagen.

- Opération "bancale" -

"Nous sommes ouverts à toutes les possibilités de consolidation sous réserve que l'ensemble des partenaires soient d'accord", a-t-il dit, afin de "réussir à faire face à l'évolution technologique en cours" vers des véhicules électriques, connectés et autonomes.

Mais "sur des sujets qui engagent des centaines de milliers d'emplois, il faut prendre son temps, nous n'agirons pas dans la précipitation", a poursuivi le ministre. Et d'insister: "Ne lançons pas des opérations de manière bancale et précipitée".

Comment renforcer l'alliance Renault-Nissan ? Par une fusion ? "Je ne crois pas du tout que ce soit le moment", a-t-il souligné, alors que Nissan a récemment rejeté une proposition. Il faut au préalable plancher, selon lui, sur la gouvernance et les participations croisées.

Renault détient actuellement 43% de Nissan. Le constructeur japonais possède 15% de Renault, sans droit de vote, et 34% de Mitsubishi Motors.

© 2019 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Renault

201906082215 698688

Investir en Bourse avec Internet

Ma liste