Allongement de la vie professionnelle: salariés et dirigeants inquiets

Salut MCM,

"...Depuis, les charges à lever ont été très allégées (conditionnement de 50 Ks réduit à 35 Kgs)".

Juste un témoignage actuel: Les cahiers des charges de mes clients du CAC 40 prévoient que je ne dois pas dépasser, sous peine de retour, 8 kg poids brut par carton (donc incluant le poids du sac plastique et du carton) pour l'un et 13 kg brut pour l'autre….

On est très loin des 35 Kgs….

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Chalut Moicmoi,

Je rajouterai seulement que des branl urs il y en a un paquet, l’argent ne tombe pas du ciel, il faut mouiller sa chemise epicetou.

Bonne nuit 😴

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Décidément, les salariés Français sont de plus en plus fragiles (des mauviettes ?)

Pour rappel, avant le couronnement du roi mitterand nul en économie, responsable des problèmes actuels de financement des retraites , (grandement reconnu comme nul en économie) , l‘âge de départ en retraite était de 65 ans. Même pour les métiers pénibles. (les patrons étaient assez intelligents pour adapter leurs conditions de travail)

Depuis, les charges à lever ont été très allégées (conditionnement de 50 Ks réduit à 35 Kgs), multiplication des dispositifs de « portage » , « invention » de l‘ergonomie des postes de travail, diminution du nombre d’heures travaillées par jour, semaines, et années, ……
Serions-nous devenus une civilisation de souffreteux chroniques ? Des ectoplasmes ?
Faut croire.
Des acquis sociaux, oui, mais faut pas pousser le bouchon trop loin, non plus.
Le principe de : pour gagner des ronds, il faut bosser est toujours d’actualité. La fortune ne vient pas plus qu’avant en dormant. (donc, faut se bouger le cul)

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Wow, ça c'est bien dit - mais ma réaction ne surprend personne ? :)

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Oui c'est arithmétique, mais les employés d'assurance retraite maintenant retraités, les moins férus en mathématiques, seraient arrivés aux mêmes conclusions avec un niveau 3eme, et je ne distingue pas une 3° classique, ou technique, ou professionnelle. Mais pour le vieillissement au travail, comme dans un film avec De Funés: "Surtout ne vous inquiétez pas", la classe politique va donner l'exemple et nous voila revenus aux cauchemards de la III° République avec des vieillards cacochymes aux affaires. Bienvenue dans l'éternel retour...

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L'allongement de la vie professionnelle est un "sujet de préoccupation" pour les salariés comme pour les dirigeants d'entreprises, aussi bien en termes de "santé" que "d'usure professionnelle" ou "d'employabilité", selon une étude publiée jeudi.

Selon cette étude, réalisée par Malakoff Médéric Humanis et Harris interactive, 88% des salariés répondent "oui" lorsqu'on leur demande si travailler plus longtemps risque de générer "de la fatigue physique" et des "difficultés à tenir le rythme".

83% estiment aussi que l'allongement de leur vie professionnelle génèrera des "problèmes de santé pouvant interférer avec l'exercice professionnel", et 80% qu'ils rencontreront des "difficultés pour changer de poste ou d'entreprise".

Edouard Philippe a assuré cette semaine que la future réforme des retraites maintiendrait "la possibilité d'un départ à 62 ans", mais que l'exécutif définirait "un âge d'équilibre" afin de pousser les Français à "travailler plus longtemps".

Selon l'étude, les salariés estiment que l'allongement de la vie professionnelle génèrera (à 77%) un "désintérêt" pour leur travail ou une "démotivation", tandis que 75% pensent qu'ils risquent d'être "discriminés" en raison de leur âge en termes de promotion et de formation.

Côté dirigeants, 63% se disent "préoccupés" par la probable hausse des "risques d'accidents et de maladies professionnelles", et 53% par celle des "arrêts maladie".

53% craignent aussi une hausse du "coût" du travail et de la "résistance aux changements dont les salariés seniors (45 ans et plus) pourraient faire preuve". 48% craignent un "manque de capacité d'adaptation aux nouveaux outils et technologies" parmi les salariés les plus âgés.

Côté motivation, 39% des dirigeants estiment que l'allongement de la vie professionnelle risque de créer un "moindre turnover et une trop grande séniorité" des équipes et même une "fracture générationnelle parmi les salariés".

Ils sont 30% à se préoccuper du risque de "discrimination liée à l'âge" et 30% de la "difficulté" de diriger des salariés séniors.

Toutefois, seulement "un dirigeant sur 5" déclare avoir mis en place des actions spécifiques au sein de son entreprise (tutorat/mentoring, changements de poste pour les métiers pénibles, aménagement des fins de carrière, du temps de travail...)

L'étude a été réalisée auprès de 400 dirigeants d'entreprises et de 1.003 salariés d'entreprises privées ou publiques (hors fonction publique) et par téléphone du 14 février au 4 mars 2019.

© 2019 AFP

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