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A Fos-sur-Mer, un projet pour recycler des fumées industrielles en bio

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Ribo Ribo
25/06/2019 19:23:23
1

Si c'était qu'aujourd'hui !

Surveille à la fin du mois et début juillet quand la transhumance va commencer !

Tu vas sentir dans l'air une odeur curieuse de mégot mal éteint... cherche pas, j'ai fait le lien, c'est l'ozone et les particules fines. J'ai longtemps cru que c'était mes sinus qui pourrissaient... du coup l'été dernier j'ai investi dans un épurateur d'air pour la chambre et je me réveille avec le nez moins bouché ! C'est aussi pour çà que je vais tracer vers les Pyrénées...

  
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gars d'ain gars d'ain
25/06/2019 19:14:42
0

Je viens de regarder ton lien...


L'air est tout pourri aujourd'hui sur la zone.

  
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Ribo Ribo
25/06/2019 12:39:39
1

question particules fines, il suffit d'habiter en vallée du rhône pour en profiter toute l'année avec l'autoroute...

je crois que tu habites comme moi en Provence, alors un petit lien pour savoir quand mettre un masque...

https://www.atmosud.org/monair/prevision?pollutant=field_raster_multi_polluant

et n'hésite pas à investir dans un petit bloc de filtration HEPA/Carbone pour filtrer l'air de ta chambre...

chaleur+vacanciers vont bien faire monter les chiffres !

  
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Ribo Ribo
25/06/2019 12:33:00
1

C'est bien Fermentalg : 'biofiltre algal pour puits de carbone' (info du 15/04/2019)

https://www.abcbourse.com/forums/msg682705_fermentalg--news--reco


  
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gars d'ain gars d'ain
25/06/2019 12:32:00
0

Un autre podcast tout aussi hallucinant...


Podcast "INTERCEPTION" du Dimanche 29 juillet 2018 par Philippe Bardonnaud , Vanessa Descouraux

"Pollution industrielle : des particules et des hommes" : 45 minutes

https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-29-juillet-2018

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Aujourd’hui, nous allons tout près de la Méditerranée. Pas pour un sujet estival mais pour parler du mal du siècle : la pollution !


Fumée sortant de l'une des cheminées de l'aciérie Arcelor-Mittal à Fos-sur-Mer


Nous nous arrêtons à l’Etang de Berre, la plus grande zone industrielle de France. Un port pétrolier, des raffineries, des industries lourdes comme la pétro chimie, ou la sidérurgie.


Et malgré cela, des alertes à la pollution y sont rarement déclenchées. Ce qui soulève une question simple : la pollution industrielle y est-elle bien mesurée ?



Pour répondre à cette interrogation, Géraldine Hallot est allée dans l’ouest de l’étang de Berre (29 sites Seveso). Dans un paysage dominé par des cheminées crachant leurs fumées, elle est allée précisément entre Port Saint Louis et Fos sur Mer.


C’est dans ces deux villes du pourtour industriel qu’une étude sanitaire a été menée sur près de 3 ans. Conclusion : il y a ici 2 fois plus de cancers que dans le reste de la France. Même proportion troublante pour des maladies chroniques, comme l’asthme ou le diabète.


La main qui nourrit les 40 mille salariés du site est-elle la même qui les tue à petits feux ? Le golfe de Fos est prospère sur le plan économique, c’est aussi un désastre sur le plan sanitaire.


« Pollution industrielle : des particules et des hommes »


C’est le reportage de Géraldine Hallot, et François Rivalan à la prise de son. Réalisation : Michelle Soulier, assistée de Stéphane Cosme …

  
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gars d'ain gars d'ain
25/06/2019 12:28:24
0

Maintenant que les riverains sont quasi tous atteint de pathologie lourdes (Cancer, diabète, pb cardiaques, Etc.)


A écouter sur le sujet, ça fait froid dans le dos !...

SUPER PODCAST du Samedi 18 novembre 2017 "Secrets d'infos" par Jacques Monin

" Fos-sur-Mer : ces particules ultrafines et ultra dangereuses qu’on ne voyait pas"

https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-18-novembre-2017

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Enquête de Géraldine Hallot


"Une forte présomption de lien" entre pollution et maladies


Le golfe de Fos, dans les Bouches-du-Rhône, entre Martigues et Port Saint Louis, est l'une des plus grandes zones industrielles d'Europe. 200 usines employant 40 000 personnes parcourent l'ouest de l'étang de Berre. Il s'agit d'industries "lourdes", avec des raffineries, des dépôts pétroliers, une immense aciérie (ArcelorMittal), des usines métallurgiques et pétrochimiques. Une trentaine de sites sont classés Seveso 2, ce qui assimile ces industries à des activités dangereuses.


Parallèlement, les médecins généralistes s'étonnent du nombre de pathologies graves dans la région. Vincent Besin, qui exerce à Port-Saint-Louis-du-Rhône, se souvient :


Quand je me suis installé ici, toutes les maladies rares s'étaient données rendez-vous dans la salle d'attente.

De nombreux enfants souffrent de diabète ou d'asthme sévère, et des adultes ont déjà eu plusieurs cancers à 50 ans, comme cette habitante :


J'ai commencé par avoir une maladie cardio-vasculaire, puis un cancer de l'ovaire, un diabète, un cancer de la thyroïde et en ce moment j'ai un cancer du sein.

Pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène, un chiffre : 9 cas de scléroses en plaque ont été recensés dans une seule rue de Fos-sur-Mer.


En 2010, l'Institut de Veille Sanitaire relève un excès d'hospitalisations pour des maladies cardio-vasculaires et pour des leucémies aigues à l'ouest de l'étang de Berre. Début 2017 de nouveaux éléments apparaissent grâce à l'étude Fos Epseal, financée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) : " À Fos-sur-Mer et Port-Saint Louis, quasiment 10% habitants a ou a eu un cancer dans sa vie, explique Yolaine Ferrier, la chercheuse française ayant mené cette étude, avec l'américaine Barbara Allen. À l'échelle de la France, on est à 6% seulement selon l'Institut national du cancer. Pour le diabète de type 1, la proportion quadruple".


Extrait du rapport de l'étude Fos Epseal

Extrait du rapport de l'étude Fos Epseal / Fos Epseal

L'étude n'établit pas de lien direct entre les maladies et la pollution industrielle, mais "il y a une forte présomption de ce lien", ajoute Yolaine Ferrier.


80% de particules ultrafines


Pour mesurer la qualité de l'air dans le golfe de Fos, c'est depuis le début des mesures l'association Air Paca qui s'en charge. Cette-ci est financée par l'État, les collectivités locales et les industriels. Mais contre toute attente, au fil des années, les relevés d'Air Paca ne détectent rien d’anormal.


En 2010, des habitants sceptiques de la région épaulés par des scientifiques décident d'agir en créant l'Institut Ecocitoyen. Véronique Granier en est la porte-parole : "Il n'y a jamais eu d'alerte. Si on regardait la cartographie de la qualité de l'air mesurée par la pollution, Fos n'apparaissait pas".


En 2011, l'Institut Ecocitoyen lance ses propres campagnes de mesure de la qualité de l'air. Philippe Chamaret, le directeur de l'Institut donne le résultat de leur première mesure à Fos-sur-Mer :


"Elle a montré que l'air était composé de particules ultrafines à 80%, et que la composition chimique des polluants de l'air était extrêmement complexe."



Les particules ultrafines sont les plus dangereuses pour la santé : plus elles sont fines, plus elles pénètrent à l'intérieur de notre organisme.


Une particule de gros diamètre s'arrête au niveau du nez ou de la bouche,

Une particule fine va jusqu’aux bronches.

Une particule ultrafine descend jusqu’aux poumons.

Si Air Paca ne les mesurait pas, c'estparce que la réglementation européenne, qui fait foi en matière d'environnement, n'impose pas aux Etats de mesurer les particules ultrafines. Le directeur d'Air Paca, Dominique Robin, reconnaît du bout des lèvres que ces mesures sont insuffisantes :


"Le standard est de 10 ou 2,5 micron, c’est-à-dire des tailles de particules qui vont plus ou moins pénétrer dans le poumon. On sait que c'est un standard un peu grossier, et que pour vraiment répondre à l'impact des plans d'action, et pour mieux protéger la population, il faudrait passer à moins de 1 micron. Ces particules fines ou très fines sont un enjeu."


On a longtemps cru que la pollution industrielle n'était pas grave, grâce au Mistral qui se chargeait de l’évacuer. Selon Corinne Tourrasse, directrice de la DREAL Paca (Direction Régionale à l'Environnement et à l'Aménagement du Territoire), le dispositif d'alerte se déclenche trop tard, après que le vent a déjà balayé la pollution. Elle affirme que cela va changer : "la loi, au niveau nationale a évolué. On déclenche l'alerte plus vite : dès le deuxième jour".


Les mesures insuffisantes des usines


La plus grosse usine du golfe de Fos, l'aciérie d'ArcelorMittal emploie 2300 salariés et 2000 sous-traitants. Pour surveiller les fumées qu'elle rejette,l’entreprise fait réaliser une fois par an une campagne de mesures par un bureau d'études, rémunéré par Arcelor, dont les résultats sont envoyés au préfet. Il y a aussi un suivi quotidien. Mais selon Olivier Dolot, technicien opérateur et délégué CGT, ce suivi est insuffisant :


"C'est l'opacité des fumées qui est mesurée. Il y a une petite cotation du niveau d'opacité et voilà comment on juge le niveau de panache. Le seul objectif est d'être sous les seuils légaux européens pour ne pas se faire attraper par la patrouille. On se doit d'avoir une exigence plus forte pour la santé des gens".


Parmi les 200 industries dans l'ouest de l'étang de Berre, certaines ont des contrôles plus poussés. Mais personne ne mesure "l'effet cocktail", c'est à dire l'addition de tous les polluants rejetés par les usines. Daniel Moutet, le responsable de l'association de Défense du littoral du Golfe de Fos, explique que "la préfecture ne veut pas prendre en compte cet effet cumulatif" :


"Quand les pollutions sont prises une part une, les industries qui les provoquent se placent en dessous des normes. Quand on mesure la pollution globalement pour chaque industrie, alors elles les dépassent largement."


Sur cette question, la préfecture renvoie directement sur l'Agence Régionale de Santé (ARS), qui est un peu son bras armé sur les questions de santé. Marie-Christine Savaill, l'une des responsables de l'ARS, répond :


"Actuellement, on ne sait pas le faire. On ne peut juste additionner, ça ne donnerait pas une vision exacte de la situation. On a besoin que la communauté scientifique nous donne des outils pour mesurer cela."


C'est mathématique, on ne peut pas additionner différentes substances entre elles. On ne connaît pas non plus les interactions entre toutes ces molécules (oxydes d'azote, particules fines, métaux lourds) et on ignore si ces interactions sont nocives pour les habitants.


Des pistes encourageantes mais pas suffisantes


Grâce aux progrès techniques et aux investissements des industriels, les usines polluent moins qu'avant. Selon Marc Bayard, vice-président du Groupement industriel et maritime de Fos, qui regroupe toutes les industries du secteur "on a investi plus d'un milliard de dollars pour la partie des pollutions et réduction des émissions atmosphériques. Les particules ont été réduites de 65%, hors particules fines et ultrafines, qu'on ne mesurait pas encore".


En juin 2017, l'entreprise suisse Climeworks lance à Zurich la première usine au monde de capture de CO2 dans l'air ambiant.


Et depuis septembre 2016, un projet inédit - Vasco 2 - est mené à Fos-sur-Mer, celui de recycler les fumées industrielles en utilisant des algues, afin de produire du biocarburant. Cela permet de réduire les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.


Malgré la pollution et les maladies, les habitants du golfe de Fos restent très indulgents envers les industriels. Dans toutes les familles, un parent plus ou moins proche travaille dans une usine. De manière générale, les habitants ne sont donc pas pour leur fermeture. Pour Gérard Casanova, le président de l'association de défense de l’environnement Au Fil du Rhône, "les institutions locales sont dans une forme de déni" :


"Ils ne veulent pas reconnaître les faits parce que ça va engendrer des changements auxquels ils ne sont pas prêts. Il y a beaucoup d'emplois, et tout un développement autour de cet aménageur principal. On est coincé."


A Fos-sur-Mer et à Port Saint Louis, des associations s’organisent pour mieux mesurer la pollution, mais personne n'envisage d'introduire une action en justice.


Enquête de la Cellule Investigation de Radio France par Géraldine Hallot, avec François Rivalan à la prise de son.

  
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Ribo Ribo
25/06/2019 12:26:10
0

C'est quelle Sté qui propose des puits de carbone pour recycler ce tye de déchet ? C'est pas Fermentalg ?

  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
25/06/2019 11:47:51
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Fumées de la zone industrielle de Fos-sur-Mer le 10 août 2016 (AFP/Archives/BERTRAND LANGLOIS)

Fabriquer du biocarburant à partir de microalgues nourries aux fumées industrielles: cette solution pour traiter les polluants a été testée et validée dans la zone industrielle de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris mardi auprès du port.

Le principe de ce projet de recherche, baptisé Vasco 2, est simple: les fumées chargées en CO2 (dioxyde de carbone) de trois usines sidérurgiques de Kem One, Arcelor Mittal et Solamat-Merex ont été injectées directement dans des bassins de culture de microalgues.

"La partie +biomasse+ de ces cultures est ensuite extraite, déshydratée et transformée en une pâte que l'on envoie" vers une branche spécialisée du CEA (Commisariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), avant d'être raffinée en biocarburant", explique à l'AFP Magali Deveze, chef du département développement durable et valorisation domaniale du Port de Marseille Fos, qui coordonne le projet Vasco 2.

Le directeur de l'aménagement du port Renaud Paubelle annonce son souhait "de passer à l'étape suivante: celle de démontrer que nous pouvons le faire à l'étape industrielle".

Selon Mme Deveze, l'industrialisation du procédé est d'autant plus envisageable qu'"il cumule deux avantages: un bas coût, avec des installations rudimentaires, et un côté universel puisqu'il ne nécessite pas de traiter les fumées en amont ni de sélectionner les algues".

La zone industrielle portuaire de Fos-sur-mer, qui s'étend sur 10.000 hectares, est une des plus importantes d'Europe. Elle génère une forte pollution à l'ozone, à tel point que l'Agence régionale de santé (ARS) a reconnu en 2018 que l'état de santé des habitants des environs était "fragilisé".

Le projet Vasco 2, coordonné par le port de Marseille Fos, a été réalisé grâce à une technologie de la société Coldep, avec des chercheurs de l'Ifremer et du CEA, Total et plusieurs industriels. Le projet a été soutenu par la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Vasco 2 s'intègre dans le programme Piicto (Plateforme Industrielle & Innovation de Caban Tonkin) du port de Marseille Fos, initié en 2014. L’enjeu principal de Piicto est de "d’augmenter l’attractivité du territoire en vue de l’accueil de nouvelles activités (industrielles et/ou innovantes)" en travaillant sur les enjeux économiques et environnementaux.

© 2019 AFP

  
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