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Accord UE-Mercosur: "jour funeste" pour les agriculteurs et les écolog

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fipuaa fipuaa
02/07/2019 20:11:52
4

""100 prix Nobel et experts scientifiques mondiaux ont rappelé tous les progrès et les avantages des OGM"""

tout dépend des sommes avantages et autres magouilles dont ils auront profité pour affirmer n'importe quoi on a vu le dernier exemple celui du glyphosate !! Les "experts" conseillaient presque de le boire ou se l'injecter en intra veineuse pour avoir la patate !

j'ai même connu des experts qui ont arrêté le nuage de Tchernobyl à la frontière lol de lol

  
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era era
02/07/2019 20:02:28
4

quant à celui qui oppose facebook aux prix nobel, il devrait aussi opposer les rebouteux aux chirurgiens orthopédistes.

et commencer par respecter les règles de politesse qui impose le vouvoiement, ça le rendrait plus civilisé.

  
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fipuaa fipuaa
02/07/2019 19:57:46
3

@garsd'ain

ça sonne le glas de l'agriculture en France

les suicides qui sont estimés entre 1 et 1.5 / jour vont passer à 2/jours mais ils ne sont pas intéressants comme ceux qui meurent sur la route donc on continuera de ne pas en parler

Et puis ça va faire l'affaire des banques qui vont récupérer les terres et les massacrer dans des projets financiers plus fumants

vive les multinationales les ogm la merde en barre quoi!

Des enfoirés de financiers au pouvoir ne pouvaient pas faire autre choses que des conneries à leurs seuls profits !

  
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era era
02/07/2019 19:56:48
4

il y a ceux qui ont de l'instruction et de la culture


et il y a l'habituel grossier personnage qui ne connait que l'injure et les déclarations ordurières.


le choix est vite fait.

  
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era era
02/07/2019 19:32:17
2

100 prix Nobel et experts scientifiques mondiaux ont rappelé tous les progrès et les avantages des OGM.

L'accord avec l'Amérique du sud va obliger les éleveurs européen(bovin et poulet), les sucriers à investir pour supporter la concurrence.

L'accord qui est largement favorable aux viticulteurs européens, aux laitiers et fromagers, aux constructeurs automobiles, entre autres, évidemment, les petits esprits, les passéistes n'en parlent pas.


C'est à cela que l'on mesure l'honnêteté intellectuelle et la culture économique.

  
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whatelse whatelse
02/07/2019 19:14:32
0

il semblerait que Paris ait fait marche arrière.


  
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Obywan Obywan
02/07/2019 17:56:02
2

Toujours là pour assurer gars d'ain ;)

  
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fipuaa fipuaa
02/07/2019 16:46:50
0

le système mène à la terre brûlée

il n'y aura bientôt plus rien à se partager quand dans le même temps on sera plus nombreux !

la solution des dirigeants de la planète est déjà connue ce sera des guerres de régulation de la population et de destruction pour "pouvoir mieux reconstruire", on avance fort avec ces idées là !!

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:40:35
1

VIDEO AFP : "Les apiculteurs fuient l'avancée du soja OGM en Argentine"

https://www.youtube.com/watch?v=z2v9T9WjhfM

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:37:30
1

Documentaire video : Argentine, le soja de la faim

Réalisateur(s) : Marie-Monique Robin

Durée : 23minutes

Année de sortie : 2005

Production : Galaxie Production

Mot(s)-clé(s) : Soja, Environnement, Faim

Zone(s) géographique(s) : Amérique latine


Documentaire

Langue(s) : Français

Pour avoir tout misé sur le soja transgénique, l'Argentine est en passe de tout perdre, y compris sa sécurité alimentaire. Il est vrai que l'Argentine sort de l'endettement grâce aux OGM. Mais c'est au prix de la destruction des sols et de la santé des habitants. Ce remarquable reportage démontre le cycle infernal de la déforestation, de l'augmentation des doses d'herbicides, de la contamination des riverains. On y entend la détresse des paysans, l'inquiétude des agronomes et des médecins, l'embarras du gouvernement et le silence assourdissant de Monsanto.

https://www.alimenterre.org/argentine-le-soja-de-la-faim


Part 1/2

https://www.dailymotion.com/video/xdlffc

Par 2/2

https://www.dailymotion.com/video/xdlff9

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:32:26
1

AH, mon précieux, V'oui, mon précieux lobbie...


Monsanto dopé par les ventes de soja transgénique

Echo des entreprises | Publié le 10/01/2018 à 16:27

https://www.sillonbelge.be/1888/article/2018-01-10/monsanto-dope-par-les-ventes-de-soja-transgenique

Le spécialiste des OGM Monsanto a annoncé le 4 janvier un bénéfice trimestriel presque sextuplé, grâce à la fois à de bonnes ventes de soja transgénique en Amérique du Sud, des gains de cession et une baisse des coûts.

Monsanto dopé par les ventes de soja transgénique

Le bénéfice net est ressorti à 169 millions de dollars (M$) (contre 29 M$, il y a un an) lors des trois mois achevés fin novembre. Les ventes de soja transgéniques sont notamment ressorties à 728 M$, en hausse de 21,3 % sur un an, tirées par le trait transgénique Intacta (tolérant au glyphosate et à des insectes) vendue particulièrement en Amérique du Sud. « En Amérique du Sud, les agriculteurs continuent d’adopter Intacta à un rythme sans précédent », souligne d’ailleurs le groupe qui a également tiré profit d’une appréciation des devises locales face au dollar.


L’entreprise met également en avant l’amélioration des prix du glyphosate. « En nous projetant dans l’année, nous continuons à anticiper une forte adoption de nos nouvelles technologies et une amélioration continue des prix du glyphosate pour contrebalancer l’environnement difficile actuel pour les prix du maïs et soja transgéniques », a déclaré le PDG de Monstanto, Hugh Grant.

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:30:51
1

AMERIQUE LATINE - Monsanto et ses royalties sur le soja OGM


VERSION PDF

par Christophe NOISETTE

Date de rédaction / mise à jour : juin 2005

https://www.infogm.org/Amerique-latine-Monsanto-et-ses-royalties-sur-le-soja-OGM

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Monsanto a engagé un procès au Danemark auprès de la Haute Cour de la Division Est contre deux importateurs de soja argentin après que des analyses aient montré qu’il s’agit de soja Roundup Ready, breveté par Monsanto. Monsanto précise qu’un autre navire, aux Pays-Bas, a aussi été testé positivement pour du soja RR, mais qu’il n’avait pas engagé de poursuites. Monsanto avait prévenu les exportateurs de soja argentin qu’il imposerait une taxe de 15 dollars par tonne de soja RR. Monsanto s’est engagé dans cette voie judiciaire puisque l’Argentine refuse d’imposer des royalties et de contrôler la contrebande de semences GM. Si 95% du soja argentin est transgénique, seulement 20% du marché argentin des semences est légalement enregistré.


D’ailleurs, pour pallier cet état de fait et l’échec des négociations conduites avec le gouvernement argentin, Monsanto a décidé de traiter directement avec 150 producteurs argentins de soja. Monsanto propose que des royalties soient introduites en 2006 et pour une période de 10 ans. M. Ovejero, porte-parole de Monsanto, a indiqué que la compagnie est disposée à placer une taxe maximum de 2% de la valeur par tonne pour 2006 et d’un plafond de 3% par tonne en 2007 et au-delà.

Monsanto a déjà mis en place des accords privés avec des producteurs au Brésil et au Paraguay.

Ainsi, au Brésil, Monsanto a préparé un système sous lequel les agriculteurs brésiliens qui utilisent des semences de soja RR peuvent payer des royalties à Monsanto pour la saison culturale 2005/2006. Le coût serait 0,88 reais par kg de semences (0,30 euro), soit environ 50 reais par ha (17,20 euro). Les agriculteurs brésiliens avaient demandé à Monsanto des royalties moins élevées, car ils avaient souffert de la sécheresse. Le sac de semence de soja RR coûte 30% de plus que celui de soja conventionnel. Les revenus seront partagés entre Monsanto et les entreprises comme Embrapa, Coodetec et la Fondation Mato Grosso qui ont croisé leur propre variété avec celle de Monsanto.


La Cour de Justice de l’Etat du Rio Grande a confirmé le droit pour Monsanto de collecter comme royalties sur ses variétés de soja Roundup Ready, 1% de leur valeur de vente.

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:28:04
1

Et vive Bayer !.... Cherchez donc d'ou viennent les problèmes ??? Et les Lobbies ???


MONSANTO RENOUE AVEC LE BÉNÉFICE GRÂCE À L'AMÉRIQUE DU SUD

PUBLIÉ LE 05/01/2017 À 14H53 MIS À JOUR LE 05/01/2017 À 15H47

https://www.capital.fr/entreprises-marches/monsanto-renoue-avec-le-benefice-grace-a-l-amerique-du-sud-1197584

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Le géant américain des semences et des produits agrochimiques Monsanto, qui est en cours de rachat par le groupe chimique allemand Bayer, a renoué avec les bénéfices au premier trimestre, grâce à l'Amérique du Sud.

Les ventes de graines et de variétés de soja du groupe de St. Louis, dans le Missouri, connu entre autres pour son maïs et son soja génétiquement modifiés ainsi que pour son herbicide Roundup, ont bondi de 37%. Elles ont été soutenues notamment par la demande en Amérique du Sud de l'Intacta RR2 Pro, une semence de soja génétiquement modifiée.

Le total des ventes de semences et de génomique s'est élevé à 1,848 milliards de dollars (1,771 milliard d'euros) contre 1,399 milliards de dollars l'an dernier.


Le bénéfice net part du groupe de Monsanto s'est établi à 29 millions de dollars, soit 7 cents par action, au premier trimestre achevé le 30 novembre, contre une perte de 253 millions de dollars, soit 56 cents par action, un an plus tôt.

Hors éléments exceptionnels, Monsanto a dégagé un bénéfice par action de 21 cents.

Le chiffre d'affaires net sur la période a progressé de plus de 19% à 2,65 milliards de dollars. Les analystes attendaient en moyenne un chiffre d'affaires de 2,27 milliards de dollars, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.


Monsanto a dit être en bonne voie sur son programme de restructuration qui devrait lui permettre d'économiser environ 380 millions de dollars sur l'exercice 2017.

L'action Monsanto avance de près de 1% dans les premiers échanges à Wall Street. Le titre Bayer progresse de 0,5% à la Bourse de Francfort vers 14h30 GMT.


Le groupe allemand a annoncé en septembre avoir convaincu Monsanto d'accepter une offre d'achat de 66 milliards de dollars après plusieurs tentatives infructueuses.

Si l'offre est approuvée par les autorités de tutelle, le nouvel ensemble contrôlera plus d'un quart du marché mondial des semences et des pesticides.

Bayer et Monsanto se sont dits confiants sur l'issue de leur projet. Le groupe allemand s'est engagé à céder jusqu'à 1,6 milliard de dollars d'actifs pour obtenir le feu vert des autorités de régulation.


(Arathy S Nair à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Patrick Vignal)

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:25:28
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QUAND LE SOJA D’AMÉRIQUE DU SUD ALIMENTE LE BÉTAIL EUROPÉEN

Vendredi, 11 Janvier, 2019

Gérard Le Puill

https://www.humanite.fr/quand-le-soja-damerique-du-sud-alimente-le-betail-europeen-666234

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Pour l’alimentation du bétail, l’Europe importe chaque année entre 30 et 35 millions de tonnes de graines et de tourteaux de soja, essentiellement d’Amérique du sud. La part des importations françaises est supérieure à 10% de ce total. Aussi, quand un « laboratoire d’idées » propose à notre pays et à l’Europe de tendre vers plus d’autonomie, on a envie de voir de quoi il retourne. Hélas, les solutions proposées cette semaine par le think-tank « agriDées » ne sont guère convaincantes et ont besoin d’être retravaillées.


La suite à la page indiquée...

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:22:19
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!!!! [ âmes sensibles : s'abstenir? Pour les les autres, y'a les photos de conséquences pour la santé humaine... ]


Monsanto empoisonne l’Argentine avec ses pesticides

https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/10620/monsanto-empoisonne-largentine-avec-ses-pesticides

Une enquête révèle la dangerosité des produits de Monsanto sur la population Argentine, fortement exposée depuis 20 ans aux pesticides.


Des révélations choquantes


L’agence américaine Associated Press (AP) est allée enquêter sur l’utilisation des pesticides en Argentine, l’un des pays où les produits agrochimiques font le plus de ravages. Le reportage effectué révèle un manque de régulation dans l’utilisation des produits, en particulier pour l’épandage du Roundup de Monsanto, associé aux OGM.


Les conséquences sur la santé sont graves pour les habitants des campagnes, régulièrement arrosés de produits chimiques directement chez eux, au travail et même dans les écoles. Les civils sont les premières victimes de ce désastre, à l’image de Fabian Tomasi (présent sur la photo ci-dessus), agriculteur n’ayant jamais été formé pour utiliser des protections lorsqu’il maniait les produits Monsanto. Aujourd’hui âgé de 47 ans, ses jours sont en danger.


L’Argentine, une terre polluée, un environnement dévasté


Avec 20 millions d’hectares de soja, l’Argentine est actuellement le troisième producteur mondial. Cette performance est devenue réalité pour ce pays d’Amérique du Sud le jour où Monsanto a commencé à fournir les graines OGM en 1996. Une partie de ces utilisations se déroulent dans un cadre légal, cependant, un grand nombre d’agriculteurs locaux ne connaissent pas la réglementation en vigueur. D’où une application excessive dans certains endroits et des pesticides utilisés à 30 mètres des zones d’habitation, alors que la limite réglementaire est de 500 mètres.


AP explique pourquoi cette situation est dangereuse : “progressivement, les mauvaises herbes et les insectes ravageurs sont devenus résistants, alors les agriculteurs ont augmenté les doses, multipliant par neuf la quantité de pesticides répandue dans les champs argentins, passant de 34 millions de litres en 1990 à plus de 312 millions de litres aujourd’hui. Dans l’ensemble, les agriculteurs argentins appliquent environ 4,3kg de concentré agrochimique par acre, soit plus de deux fois ce que les agriculteurs américains utilisent.”


N’oublions pas que l’Argentine connait un des taux de déforestation les plus élevés de la planète. Depuis sa révolution agricole de 2001, un million d’hectares de forêts primitives est partie en fumée.


Augmentation des cancers et des malformations


Les photos ci-dessous, qui accompagnent l’article d’Associated Press, témoignent des cas troublants d’enfants malformés. L’exemple avec Camila Veron, née handicapée à Avia Terai. Sa mère témoigne : “les médecins m’ont dit que l’eau a pu provoquer cette situation, à cause des poisons qu’elle véhicule”. Selon AP, le risque de développer des malformations à la naissance a quadruplé depuis 10 ans.


Dans ce même village d’Avia Terai, 30% de la population est atteint du cancer et 80% des enfants de la région possèdent des résidus de pesticides dans leur propre corps. Il n’est cependant pas possible d’en tirer des conclusions hâtives, de savoir si tel ou tel produit est responsable de ces problèmes de santé, notamment car ce genre d’infection arrive par un mélange de molécules dans le corps et non à une seule. Toutefois, les regards restent tournés vers le géant américain de l’agrochimie.


La réaction de l’accusé


En Argentine, il faut savoir que 10% des recettes de l’État proviennent des exportations de soja transgénique. Les OGM vendus par Monsanto font l’or des Argentins. De plus, Soyeros, le producteur le plus important du pays exerce une pression importante sur le gouvernement, ce qui ralentit significativement certaines recherches liées à la nocivité des produits chimiques. La présidente du pays, Cristine Kirchner, a mis en place en 2009 une commission nationale sur la question. Celle-ci ne s’est toujours pas réunie.


De son côté, Monsanto refuse de voir un lien de cause à effet entre ses produits et les effets néfastes sur la population locale en continuant à affirmer que son herbicide Roundup n’est pas nocif. Le porte parole de la firme américaine ajoute: “si les pesticides sont mal utilisés en Argentine, alors c’est dans l’intérêt de tout le monde, le public, le gouvernement, les fermiers, l’industrie et Monsanto, que le mauvais emploi de ces agents chimiques soit arrêté”.

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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:18:56
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SANTÉ PUBLIQUE

Des communes tentent d’interdire localement des pesticides, malgré l’opposition de l’Etat

PAR SOPHIE CHAPELLE 27 JUIN 2019

https://www.bastamag.net/glyphosate-maires-Langouet-Boussieres-interdiction-pesticides-commune-ecologique

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38 euros d’amende pour celui ou celle qui utilise du glyphosate, qu’il soit jardinier amateur ou agriculteur. C’est l’objet de l’arrêté municipal pris le 14 juin par le maire de Boussières, une commune d’un millier d’habitants dans le Doubs. « L’utilisation de tout produit contenant du glyphosate » y est proscrit sur l’ensemble du territoire communal. Depuis le 1er janvier 2019, la loi interdit l’utilisation des pesticides de synthèse, dont le glyphosate, aux utilisateurs non professionnels. Le maire a décidé d’aller plus loin en étendant l’interdiction du glyphosate à tous les usagers. « L’État n’a pas le courage de prendre ses responsabilités, explique Bertrand Astric, le maire de Boussières. J’estime, moi, que j’ai la responsabilité de prendre des mesures pour veiller à la bonne santé de mes administrés. » [1]


Télécharger l’intégralité de l’arrêté en cliquant sur l’image ci-dessus.


« Faire cesser les pollutions de nature à mettre en danger la santé humaine »


De l’autre côté de la France, une autre commune a décidé de monter au front contre les pesticides de synthèse. La « commune écologique bretonne » de Langouët, en Ille-et-Vilaine, a pris le 18 mai un arrêté interdisant l’utilisation de pesticides à moins de 150 mètres des habitations ou locaux professionnels. Dans les faits, en raison de la dispersion des habitations de cette commune rurale de 600 habitants, l’interdiction s’étendra à presque tout le territoire. L’arrêté précise que « le maire a le devoir et la responsabilité de prendre au titre de son pouvoir de police toutes mesures de nature à prévenir et à faire cesser toutes pollutions sur le territoire de sa commune, et particulièrement celles de nature à mettre en danger la santé humaine ».


À la genèse de la décision, une opération menée dans la commune par les « pisseurs volontaires » qui, rappelle Politis, a révélé des taux de contamination au glyphosate 16 à 17 fois supérieurs à la norme. Parce que ses concitoyens pourraient être tentés d’intervenir eux-mêmes pour faire cesser cet empoisonnement, Daniel Cueff estime de son devoir d’agir. « L’absence de prise immédiate de mesures de précaution par I’autorité municipale serait de nature à entraîner des troubles à I’ordre public », est-il précisé dans l’arrêté.


– Notre reportage : Des centaines de « pisseurs volontaires » partent en campagne contre l’empoisonnement au glyphosate


Des arrêtés systématiquement retoqués par les tribunaux administratifs


Reste que ces arrêtés sont, pour l’heure, jugés illégaux par les préfectures, représentantes de l’État. « L’utilisation des produits phytopharmaceutiques relève d’un pouvoir de police spéciale confié au ministre chargé de l’Agriculture », explique la préfète d’Ille-et-Vilaine. Qui rappelle que seul le ministre de l’Agriculture est habilité à prendre toute mesure d’interdiction, de restriction ou de prescription particulière concernant la mise sur le marché, la délivrance, l’utilisation et la détention de ce type de produits. Le maire de Langouët a donc été sommé de retirer son arrêté d’ici deux mois, sous peine de poursuites devant le tribunal administratif.


Plusieurs communes comme Château-Thierry (Aisne) qui demandait l’interdiction des épandages aériens à 200 mètres des habitations, ou Ruelle-sur-Touvre (Charente) qui souhaitait l’interdiction de toute pulvérisation de produits chimiques à moins de 50 mètres des habitations, ont pris des arrêtés similaires. Tous ont été retoqués par le tribunal administratif.


Neuf Français sur dix pour une interdiction totale des pesticides d’ici 2024


Alors que la préfecture du Doubs risque de prendre la même décision à l’encontre de la mairie de Boussières, l’élu local ne désarme pas. « Si la préfecture devait nous retoquer, je veux qu’elle argumente, souligne Bertrand Astric auprès du journal L’Est Républicain. Pourquoi interdire le glyphosate aux collectivités locales et aux particuliers si ce produit n’est pas dangereux ? S’il n’est pas nocif, que l’État le démontre, et s’il n’est pas capable de le démontrer, s’il y a le moindre doute, c’est le principe de précaution qui s’applique ».


Localement, de plus en plus de municipalités se prononcent pour l’interdiction au plus vite des pesticides de synthèse. Le mouvement des coquelicots, qui a lancé un appel en septembre 2018 demandant l’interdiction de tous les pesticides en France, a établi une recension des collectivités engagées. C’est le cas de Villeurbanne, une ville de 150 000 habitants dans le Rhône, qui a adopté le 21 mars dernier, une délibération aux termes sans ambiguïté, ou bien encore de Brest (139 000 habitants). Friand des sondages, le gouvernement devrait être interpellé par celui réalisé par l’Ifop et commandé par l’association Agir pour l’environnement. 89% des Français sont pour une interdiction totale des pesticides d’ici à cinq ans.


Sophie Chapelle

  
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JCROIPLU JCROIPLU
02/07/2019 16:17:49
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Je note une faute de frappe dans le titre:

ce n'est pas Mercosur mais Merdosur.

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:16:17
1

AGROBUSINESS

Comment Monsanto transforme miraculeusement son soja OGM en soja « responsable »

PAR SIMON GOUIN 13 JUILLET 2011

https://www.bastamag.net/Comment-Monsanto-transforme

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La production de soja « responsable » arrive sur le marché européen. Responsable ? Parce que certifié par la Table Ronde sur le Soja Responsable, lancée par le WWF. Une certification qui fournit aux entreprises une belle façade verte. Ou comment Monsanto, Glencore, Nestlé ou Carrefour, grâce à ce label, deviennent d’ardents défenseurs du développement durable, et pourraient toucher des « crédits carbone » pour une culture qui contribue à la déforestation, véritable désastre écologique et social en Amérique latine.


Monsanto n’a pas dû se faire prier. Quelle aubaine, pour le principal fournisseur de soja OGM en Amérique latine et dans le monde, de s’asseoir à la Table Ronde sur le Soja Responsable ! Désormais, le géant américain des OGM, à l’instar de Cargill, BP, ou Shell, participe à la culture d’un soja estampillé « responsable », dont les premières récoltes sont arrivées sur le marché européen en juin 2011 [1]. Glencore, modèle de l’entreprise « irresponsable », participe aussi à ce projet, tout comme Carrefour, Unilever ou Nestlé. Principaux usages du soja produit ? L’alimentation des animaux et les agrocarburants.


« Nous aidons les agriculteurs à cultiver leurs champs de façon soutenable […] tout en réduisant aussi l’impact de l’agriculture sur notre environnement », affirme Monsanto sur le site de la table ronde. Peu importe que son soja Roundup Ready ait des effets désastreux sur l’environnement, la santé et les communautés locales où il est cultivé. Il sera labellisé « responsable ». Et risque, grâce à ce label, de gagner de nouvelles parts de marché.


« Pour les industries des OGM, il est très commode de s’asseoir autour de cette table ronde », explique Nina Holland, du Corporate Europe Observatory (CEO), un organisme qui observe le lobbying des entreprises auprès de l’Union européenne. « Cela vous apporte beaucoup de bénéfices sans que vous n’ayez à changer quelque chose. » Faire évoluer les pratiques, c’était pourtant l’objectif initial de la Table Ronde sur le Soja Responsable (RTRS), qui fixe quelques critères, comme « minimiser la pollution » ou « ne pas étendre les champs sur les forêts ».


Un désastre écologique et social

Lancée en 2006 par le WWF et COOP, une chaîne de supermarchés suisses, la RTRS vise à rassembler tous les acteurs de la culture du soja en Amérique latine. Pour 2.500 euros, des producteurs, des semenciers, des industriels, des financeurs, et, normalement, des membres de la société civile, siègent autour d’une même table pour « promouvoir la production d’un soja responsable, à travers la collaboration, le dialogue et le consensus ». « Tenter de les convaincre, et avec eux les autorités politiques des régions cultivées, de limiter les dégâts, d’adopter des critères de production "plus responsables", plus "propres", plus "développement durable" », écrit Jean-Stéphane Devisse, responsable des programmes du WWF France.


Une belle idée. Car la monoculture du soja en Amérique latine est un désastre. Environnemental, sanitaire, social. 90% des cultures de soja, en Amérique du Nord et en Argentine, sont OGM. Au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et en Bolivie, les OGM sont aussi largement utilisés. Et 95% du soja OGM est du Roundup Ready, conçu pour tolérer l’herbicide à base de glyphosate. Le Roundup est aspergé par avion ou par « mosquitos » (d’énormes tracteurs) sur les cultures… et sur les communautés qui vivent au bord des champs. D’autres pesticides sont également utilisés : le 2,4-D, l’atrazine et le paraquat (interdit dans l’Union européenne). Conséquences ? Les malformations des enfants à la naissance se multiplient, les taux de cancer explosent (ils ont été multipliés par trois entre 2000 et 2009 dans la ville de La Leonesa, en Argentine, où les cultures environnantes sont abondamment pulvérisées). La déforestation augmente, pour libérer de nouveaux espaces aux exploitations de soja. Et les animaux et insectes envahissent les champs des petits agriculteurs qui vivent à côté, les forçant à quitter leur exploitation et à rejoindre les bidonvilles des grandes métropoles sud-américaines.


Un nouveau label

En Argentine, le soja représente désormais plus de la moitié de la surface cultivée. Et les mauvaises herbes deviennent de plus en plus résistantes au Roundup, entraînant une baisse de la productivité. « Les industries des OGM comme Monsanto cherchent désormais à créer un soja résistant à d’autres herbicides comme le Dicamba, explique Nina Holland. Tout cela pour continuer le même système de production. »


Vidéo de présentation des enjeux de la RTRS


La Table ronde sur le Soja Responsable n’est pas la première initiative en matière de certification. Depuis 1998, IMCOPA, la plus grande entreprise de concassage de graines de soja au monde a fait le pari de la certification du soja non-OGM. « En relativement peu de temps, grâce à cette certification, IMCOPA a multiplié sa production par douze, se souvient Jochen Koester, le fondateur de TraceConsult, une agence de consulting et d’information qui s’intéresse au soja non OGM. Depuis plusieurs années maintenant, environ 10% du total de la production brésilienne de soja ont été certifiés par ce label. » Ce label non-OGM rencontre ainsi une forte demande des consommateurs. En 2005, WWF lance les critères de Bâle qui doivent servir à « certifier une production de soja soutenable, n’impliquant ni la destruction de la forêt, ni l’expropriation de la terre des petits paysans… et surtout sans OGM », raconte Jochen Koester. IMCOPA annonce qu’il souhaite certifier sa production selon ces critères. ProTerra, un nouveau label, qui incorpore les critères de Bâle, est créé en 2006 par Cert-ID, une entreprise de certification.


Des critères inappropriés

Pourquoi alors, un an plus tard, lancer une Table ronde sur le Soja Responsable ? « Les plus gros acteurs ne participaient pas à l’initiative de Bâle, résume Nina Holland. Pour rassembler tout le monde, le WWF a donc créé une nouvelle table ronde, avec des critères plus faibles, et tout à fait ouverts au soja Roundup Ready. » Bref, tout est fait pour séduire Monsanto. La nouvelle table ronde ne pose aucun critère : les OGM sont permis, pas besoin de plans de réduction des herbicides ni de système de protection empêchant l’expropriation des terres ou la déforestation.


Pour John Fagan, fondateur et responsable scientifique de Global ID Group, qui a participé à une étude sur la « soutenabilité » du soja OGM, la RTRS ne fixe pas de standards appropriés pour protéger les communautés rurales. « Ce que dit la RTRS, explique-t-il, c’est qu’il est possible d’accaparer les terres des petits paysans, à condition de les dédommager. » Mais comment compenser le bouleversement d’un mode de vie traditionnel ? Et qui payer ? Le gouverneur de l’État ? Le chef du village ? Chaque habitant ?


Un processus opaque

Autre incohérence : la protection des ouvriers agricoles, dont les critères ont été affaiblis. En 2009, les ouvriers pouvaient effectuer des heures supplémentaires pour des « courtes et exceptionnelles circonstances » (pour la récolte par exemple). En 2010, la mention « courtes et exceptionnelles circonstances » a été remplacée par « des périodes de temps limitées »...


Pour justifier la légitimité de ses choix, la RTRS organise des réunions avec les communautés. Mais ces dernières n’en sont pas informées, dénoncent ses détracteurs. Seule une publicité est publiée dans des journaux… qu’elles ne reçoivent pas ! « Quant aux acteurs de la société civile que la RTRS rassemble normalement, ils ne sont pas représentatifs des petits agriculteurs, des peuples indigènes, ou des communautés rurales », ajoute Nina Holland. Ces derniers, très critiques envers la RTRS, refusent de prendre part à cette initiative. Et les acteurs de la société civile présents ne sont pas toujours indépendants. Comme par exemple la Fondation Moises Bertoni, du Paraguay, qui est financée par le Grupo DAP (Groupe de développement de l’agriculture paraguayenne), pour réaliser des projets sociaux autour de ses champs de soja, et dont le directeur est aussi le vice-président de la table ronde.


Une étude scientifique pro-OGM sponsorisée par le WWF

Mais c’est sur la question des OGM que de nombreuses associations environnementales (dont CEO, Global Forest Coalition, GM Watch) s’opposent le plus à la RTRS. Comment les monocultures du soja OGM peuvent-elles être « responsables » ? Rien de mieux qu’une étude scientifique « indépendante » pour le prouver. En 2008, des militants découvrent sur internet l’existence du « GM Soy Debate » (le débat sur le soja OGM). Le site web annonce que le Plant Research International de l’université de Wageningen, aux Pays-Bas, va réaliser une étude sur les OGM. Mais de nombreux biais sont décelés. Qui trouve-t-on à l’origine du site ? Solidaridad, une ONG néerlandaise, et la branche néerlandaise du WWF. Deux organisations membres de la RTRS ! « Des études biaisées sur les OGM, il y en a partout, explique un écologiste. Mais c’était la première fois qu’une ONG associait son nom à cette étude. »


Face à la pression, le site web est refait à neuf (l’ancien site/le nouveau). Les hypothèses biaisées n’apparaissent plus. L’étude finale est discrètement publiée. Dans ses conclusions, les chercheurs admettent que la culture du soja OGM entraîne une augmentation de l’utilisation d’herbicides, contrairement à ce qu’avance l’industrie des OGM. Mais, pour contrer ce problème, ils préconisent l’utilisation d’une grande diversité d’OGM ! Ce qui colle étrangement avec le discours de Monsanto et Syngenta.


La panda du WWF, une image qui s’achète

Pour répondre aux critiques, la RTRS a finalement décidé d’inclure une « option non OGM » dans ses critères. Une option soumise à l’approbation du Conseil d’administration de la table ronde en novembre 2010. « En juin 2011, elle n’a toujours pas été approuvée, note John Fagan. Les résistances internes sont très grandes pour refuser cette option. Les entreprises n’en veulent pas. » « Il y a déjà un label qui certifie le soja non OGM, c’est le label ProTerra, ajoute Nina Holland. Et pourquoi les entreprises de transformation du soja achèteraient-elles un soja non OGM, un peu plus cher que le soja OGM, si les deux ont le même label « responsable » avec le panda du WWF ? »


Car les acteurs de la chaîne du soja membres de la RTRS vendent désormais du soja « responsable ». Et ils le font savoir, à l’image de Cargill, qui aurait écrit à ses clients, il y a deux ans, qu’il leur fournissait désormais du soja « responsable »… alors que les discussions de la RTRS ne portaient encore que sur l’élaboration des critères ! « Participer à la RTRS assure une forme de publicité, explique Nina Holland. Les membres de la table ronde l’utilisent dans leurs relations publiques. Ils montrent ainsi une façade verte. »


Quand le soja intensif permet de toucher des « décrits carbone »

Une façade verte qui leur permettrait d’obtenir de nombreux bénéfices. Des crédits carbones, d’abord, à travers le projet REDD+ des Nations unies. Parce que les membres de la RTRS luttent officiellement contre la déforestation et que la culture de soja OGM n’exige pas de labourage des sols ! Pas de labourage, donc pas de rejet de CO2 dans l’atmosphère, clame Monsanto. « Il existe de nombreuses formes de compensation pour les agriculteurs engagés dans ces problématiques [ndlr : environnementales], et la RTRS veut que ces bénéfices soient accessibles à ses membres », résume Miguel Hernandez, secrétaire exécutif de la table ronde.


L’obtention d’une accréditation européenne, ensuite. Celle d’une « production de soja responsable » pour les agrocarburants, décernée par l’Union européenne, à travers la Directive sur l’énergie renouvelable (EU Renewable Energy Directive RED). La RTRS, qui réunit Shell, BP, ou Biopetrol, a donc ajouté une annexe RED à ses critères. Bientôt, le soja « responsable » pourrait ainsi alimenter notre réservoir. « L’annexe du critère RED de la RTRS encouragera le défrichage de la forêt et d’autres écosystèmes pour une production d’agrocarburants destructive de l’environnement, afin de faire tourner nos voitures », conclut un rapport de GM Watch, des Amis de la Terre et du Corporate Europe Observatory.


Les liens ambigus entre le WWF et Monsanto

Des associations environnementales se sont élevées contre ces projets. Elles dénoncent une vaste opération de greenwashing et pointent du doigt la participation du WWF à cette table ronde. « Mais nous ne sommes pas naïfs, répond Jean-Stéphane Devisse, du WWF France. Si l’on n’en connaît pas l’efficacité, on sait seulement que si l’on n’y siège pas, ou si cette RTRS n’existait pas, on perd la possibilité de la discussion avec les principaux responsables. »


« Le WWF se défend toujours de la même façon, répond Nina Holland. Il dit : "Si nous partons, toute la production va continuer comme avant." Mais les critères de la RTRS n’entraînent aucun changement dans les pratiques actuelles des producteurs de soja. » La participation du WWF à la RTRS contrebalance également les dénonciations des petites ONG engagées dans la lutte contre les méfaits du soja. Comment critiquer une entreprise qui est labellisée « responsable » par une organisation aussi importante que le WWF ?


« Alors qu’elle est une organisation qui a beaucoup de pouvoir, le WWF continue de faire la même erreur », estime John Fagan. La RTRS n’est pas la seule table ronde lancée par l’organisation. En 2010, le WWF a par exemple initié la table ronde sur l’huile de palme, une production tout aussi critiquable. Plus globalement, le WWF a choisi de travailler avec les gros pollueurs pour les faire évoluer et s’assurer d’importantes rentrées d’argent. Quitte à ce que son image soit utilisée par les principaux responsables du changement climatique. Comme Shell ou ExxonMobil, Monsanto feraient partie des principaux bailleurs de fonds du WWF. Ce qui permet de mieux comprendre des prises de positions parfois pro-OGM du WWF États-Unis [2]… et l’engagement de l’ONG dans la RTRS.


Critique interne

Pourtant, un mouvement de protestation interne montre que la RTRS est loin de faire l’unanimité au sein de l’organisation environnementale. L’organisation française a déjà pris position contre les OGM. Et concernant la RTRS, bien que son directeur des programmes, Jean-Stéphane Devisse, défende publiquement la politique du WWF, le WWF France aurait participé à la rédaction d’une lettre critique de la table ronde et de son approche du soja OGM, aux côtés de neuf autres branches du WWF.


Cette protestation interne entraînera-t-elle un changement de position de la RTRS ? Plusieurs associations ont lancé une campagne [3] pour demander aux supermarchés de refuser de vendre les produits fabriqués à partir de ce soja « responsable ». Aura-t-telle un impact ? Rien n’est moins sûr : le label « responsable » ne sera pas indiqué sur les emballages. Lles supermarchés ou les consommateurs devront se renseigner auprès des producteurs pour savoir si le soja provient de la RTRS ! Ce qui ne facilitera pas le boycott des produits… Le désastre de la culture de soja, en Amérique latine, n’est pas près de s’arrêter.


Simon Gouin


Notes

[1] Le 8 juin 2011, la RTRS a annoncé que les premiers sojas certifiés « responsables » venaient d’être achetés par plusieurs entreprises néerlandaises. Au total, une production de 85.000 tonnes de soja, cultivée par le Grupo André Maggi, une entreprise brésilienne qui est la première à avoir obtenu la certification.

[2] Dans un documentaire sur le WWF, sorti au mois de juin, Wielfried Huisman, un réalisateur allemand, rapporte les propos d’un vice-président du WWF, Jason Clay, sur les OGM : « Nous devons geler l’empreinte écologique de l’agriculture. Pour cela, nous proposons 7 ou 8 mesures que nous devrions discuter. Et premièrement, les biotechnologies. Nous devons produire plus, avec moins de moyens. Les manipulations génétiques ne doivent pas se limiter aux céréales que nous devons replanter chaque année. Nous devons les utiliser aussi avec les fruits tropicaux mais aussi avec les plantes à tubercules et les plantes à racines. Ces fruits doivent produire plus de calories à l’hectare. (...) La pendule tourne, le temps presse. »

[3] la lettre de la Confédération paysanne, des Amis de la Terre, Générations futures, Combat Monsanto et Nature et Progrès

  
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mika57 mika57
02/07/2019 16:14:05
1
Certains articles, même ayant plus de 15 ans, sont malheureusement toujours d'actualité

Et Trump ne va pas se gêner pour nous en mettre une ou deux, invoquant le "America Fi(r)st"


Plus généralement, concernant ce qui s'est dit sur cette file, je crois que certains "trolls" sont en PLS, vue la quantité d'articles et donc d'arguments qui démontent les propos des ultralibéraux du type "cébonpourleskonsomateurs"

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:13:17
1

Reportage : Au pays de Monsanto...

!!!! La SUITE sur le Lien : TOUT EN IMAGE : âmes sensibles s'abstenir...

https://www.explicite.info/articles/1719-au-pays-de-monsanto

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Depuis 2012, Alvaro Y. Zavala photographie les habitants des villages du Chaco, région agricole du nord de l'Argentine. Il documente les effets dévastateurs des épandages agrochimiques sur les populations locales.

04 sept. 2018 - par Anne A-R / Photos: Alvaro Y. Zavala

Depuis le milieu des années 90, l'Argentine a abandonné peu à peu la diversité de son agriculture au profit du soja et du tournesol. Aujourd'hui, le soja représente 60% des terres cultivées du pays. Dans la région du Chaco, au nord du pays, le climat âpre est peu propice a priori à la culture du soja. Mais le géant agrochimique Monsanto a fourni aux agriculteurs dès 1996, des graines transgéniques et des pesticides qui ont rendu ces cultures possibles.

Cela a aussi concentré l'agriculture argentine aux mains de très grandes exploitations réunies en coopératives puissantes. Ces coopératives ont ensuite mis en place des normes d'épandage et de fumigation agrochimiques sur les cultures afin de maintenir les rendements. C'est à ces normes que se plient depuis 20 ans les petits agriculteurs locaux pour pouvoir leur vendre leurs récoltes.


Un champ de tournesols transgéniques à Avia Terai dans la région du Chaco.

Au cours des deux dernières décennies, les insectes et les mauvaises herbes sont devenus résistants aux pesticides. Obligeant ainsi les agriculteurs à augmenter les doses pour satisfaire les coopératives locales et la demande sans cesse croissante de soja dans le monde pour nourrir les bêtes et les hommes (l'Europe, par exemple, 2ème consommateur mondial après la Chine, importe 97% de sa consommation de soja dont la très grande majorité provient d'Amérique du Sud).

Aujourd'hui les agriculteurs argentins dispersent 320 millions de litres de pesticides par an alors qu'ils en utilisaient 34 millions en 1990. C'est deux fois plus que les agriculteurs américains à surface cultivée égale.


À aucun moment les agriculteurs argentins n'ont eu conscience du danger auquel ils étaient exposés. Ils ont dispersé à mains nues l'herbicide Roundup de Monsanto et ont laissé les champs venir jusqu'aux portes de leurs salons. Ainsi disent-ils, lorsqu'il y a un coup de vent lors des épandages, les pesticides entrent dans les maisons.

Les agriculteurs de la région du Chaco ont commencé à avoir peur il y a quelques années. Les fausses-couches chez les femmes de la région ont été multipliées par trois en dix ans ainsi que les cas de malformations à la naissance. Dans nombre de foyers, les enfants naissent avec des anomalies congénitales et les cas de cancer touchent un foyer sur trois. Aujourd'hui, les villageois parlent de "poison" quand ils voient les tracteurs et les avions disperser les produits agrochimiques.


La série "Récits d'une terre meurtrie" d'Alvaro Y. Zavala, sur les villageois de la province du Chaco raconte les effets dévastateurs des pesticides sur l'homme. Quelle est la vie et la santé des habitants qui depuis 20 ans vivent au contact direct du glyphosate et autres herbicide 2,4-D ou pesticide méthamidophos ?


La SUITE sur le Lien : TOUT EN IMAGE : âmes sensibles s'abstenir...

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