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Accord UE-Mercosur: "jour funeste" pour les agriculteurs et les écolog - Page 2

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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 16:05:38
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Bœuf aux hormones. L’UE veut régler le différend avec les États-Unis

Publié le 03 septembre 2018 à 15h19 Modifié le 03 septembre 2018 à 15h28

https://www.letelegramme.fr/monde/boeuf-aux-hormones-l-ue-veut-regler-le-differend-avec-les-etats-unis-03-09-2018-12067627.php

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L’Union européenne veut régler le contentieux avec les États-Unis, sans revenir sur l’interdiction, sur le bœuf américain aux hormones.

La Commission européenne (CE) souhaite entamer des discussions avec les États-Unis pour régler définitivement un ancien contentieux sur le bœuf aux hormones américain, signe selon elle de sa bonne volonté vis-à-vis de Donald Trump, a-t-elle annoncé lundi.

Cette discussion ne vise pas à revenir sur l’interdiction européenne du bœuf aux hormones, mais de voir si « une partie » du quota d’importation dans l’Union européenne (UE) de bœuf étranger « de haute qualité » peut-être « allouée aux États-Unis », explique l’exécutif européen dans un communiqué.

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Le quota global de bœuf « restera exactement au même niveau » et ne couvrira « que les produits conformes aux normes européennes élevées en matière de sécurité alimentaire et de santé, en l’occurrence uniquement la viande bovine non traitée aux hormones », a insisté le commissaire européen à l’Agriculture Phil Hogan, cité dans ce communiqué.

Pour ouvrir ces discussions avec Washington, la Commission a demandé aux États membres de lui octroyer un mandat de négociation.

Menace d’une guerre commerciale

La querelle sur le bœuf aux hormones remonte à 1988, quand l’Europe avait interdit l’importation de viande bovine issue d’animaux auxquels ont été administrés des hormones de croissance. En représailles, et en accord avec une décision de l’OMC, les États-Unis avaient imposé en 1999 des sanctions douanières sur certains produits du terroir, provoquant notamment de vives protestations en France et le « démontage » d’un restaurant McDonald’s à Millau, dans le Sud-Ouest.

À LIRE SUR LE SUJET

Bœuf aux hormones. Washington relance la bataille

Aux termes d’un compromis en 2009 (amendé en 2014), les États-Unis avaient finalement levé leurs sanctions et l’UE ouvert un quota d’importation de bœuf étranger « de haute qualité », incluant le bœuf américain, tout en maintenant son veto sur le bœuf aux hormones. Mais ce quota a surtout été utilisé par d’autres pays producteurs de bœuf, comme l’Australie, l’Uruguay ou l’Argentine, ce qui a conduit fin 2016 l’administration Obama, insatisfaite du compromis en pratique, de menacer l’UE de rétablir les droits de douane de 1999.

La demande de la Commission intervient au moment où l’UE tente de désamorcer le risque d’une guerre commerciale avec les États-Unis de Donald Trump, qui a instauré des droits de douane punitifs sur son acier et son aluminium et menacé de faire de même avec ses automobiles.

Lors d’une déclaration commune fin juillet, Donald Trump et le président de la Commission Jean-Claude Juncker s’étaient engagés à « ouvrir une nouvelle phase dans les relations » entre les États-Unis et l’Union européenne, ouvrant une trêve dans les tensions commerciales. « La Commission européenne s’est engagée à respecter la lettre et l’esprit de la déclaration commune », insiste-t-elle dans son communiqué de lundi.

  
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02/07/2019 16:03:31
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Hormone MPA : des tonnes de viandes contaminées

Publié le 26 Juillet 2002 par Rédaction E-sante.fr

https://www.e-sante.fr/hormone-mpa-tonnes-viandes-contaminees/actualite/1567

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Dans l'Union européenne, 11 pays sont concernés par une contamination potentielle de la viande à l'hormone MPA. L'alerte a été donnée, les experts se sont lancés sur les traces de la MPA. Pas de panique, mais vigilance tout de même !

" L'affaire MPA "

La MPA, pour médroxyprogestérone-acétate, est une hormone nocive interdite dans l'Union européenne en raison des risques éventuels de certains cancers et de problèmes de fertilité des consommateurs.La contamination a pour origine une société irlandaise qui a récupéré les eaux résiduelles sucrées d'un fabricant de médicaments pour les revendre à une entreprise belge aujourd'hui en faillite, Bioland, qui a fabriqué à son tour un sirop de glucose, lui-même revendu à des entreprises d'alimentation animale et humaine dans 11 pays européens, dont la France, ou de boissons gazeuses en Belgique.L'enquête s'oriente sur les traces de MPA disséminée dans pratiquement toute l'Europe. En France, un élevage de l'Ain aurait acheté 200 porcs issus d'une exploitation néerlandaise à risque et 5 tonnes de viande de porcs belges auraient été livrées à deux autres exploitations de l'Ain et de l'Ille-et-Vilaine. Et enfin, une trentaine d'éleveurs ou de revendeurs d'aliments pour animaux pourraient avoir reçu des aliments supposés contaminés en provenance de Belgique et des Pays-Bas.Pour l'heure, animaux et produits suspects sont séquestrés ou consignés et les experts de l'AFSSA (Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Aliments) rassurent en indiquant que « les consommateurs ne sont pas exposés à un risque sanitaire dans la mesure où les doses ingérées accidentellement restent faibles. Seule une exposition prolongée serait dangereuse pour l'homme. »


Une hormone contraceptive

La MPA est une hormone de synthèse de la famille des progestatifs très fréquemment utilisée en médecine vétérinaire à des fins contraceptives et anabolisantes. Elle peut également servir à activer la croissance des animaux d'élevage, mais cette pratique est interdite en Europe depuis 1996 car, comme toute consommation d'aliments à teneur élevée en hormones, elle présente des risques pour la santé humaine.Pour l'AFSSA, il est maintenant plus que nécessaire d'entreprendre une étude sur l'ensemble des risques liés aux perturbations endocrines (hormones présentent dans la circulation sanguine).



  
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02/07/2019 16:01:42
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Interdiction des hormones de croissance dans la viande bovine

11e législature

Question écrite n° 18131 de M. Louis Souvet (Doubs - RPR)

publiée dans le JO Sénat du 22/07/1999 - page 2456

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les risques cancérigènes de certaines hormones de croissance pour le bétail, notamment l'oestradiol. Il salue la position de l'Union européenne qui, malgré les sanctions financières demandées par les Etats-Unis et obtenues dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce, interdit l'usage des hormones vis-à-vis des importateurs de viande bovine. Il lui demande si le Gouvernement va privilégier la santé du consommateur et non un quelconque arbitrage financier.



Réponse du ministère : Agriculture

publiée dans le JO Sénat du 30/09/1999 - page 3217

Réponse. - L'interdiction des hormones en tant qu'activateurs de croissance chez les animaux de boucherie est effective sur le territoire communautaire depuis 1988. L'Union européenne (UE) a maintenu sa position par l'adoption, en 1996, de textes réaffirmant la prohibition des hormones en tant qu'activateurs de croissance et le renforcement de la lutte contre l'usage frauduleux de ces substances. La même année, les Etats-Unis ont engagé une procédure contentieuse auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en contestant les mesures applicables aux importations de viandes bovines provenant des Etats-Unis dans l'UE. L'OMC a conclu que les mesures européennes n'étaient pas suffisamment justifiées par une évaluation des risques. Cependant, l'UE a maintenu sa position, vu l'avis rendu entre-temps par le comité scientifique sur les mesures vétérinaires relatives à la santé publique. Des mesures de rétorsion ont été récemment mises en place sur certains produits européens par les Etats-Unis. Depuis que certaines substances interdites ont été détectées dans des viandes américaines importées, un contrôle de la totalité des viandes provenant des Etats-Unis est effectué à l'importation de manière à s'assurer que ces viandes proviennent d'animaux élevés sans hormones. Par ailleurs, les résultats de plusieurs études scientifiques commandées par la commission sur les risques éventuels liés à l'utilisation d'hormones en tant qu'activateurs de croissance chez les animaux sont attendus pour le début de l'année prochaine. La France soutient la commission sur cette question : en effet, elle a toujours défendu une approche prudente sur cette question et privilégié la précaution en cas de risque pour la santé.

  
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02/07/2019 15:59:19
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Bœuf aux hormones : des effets sur la santé humaine

Par Lanutrition.fr Publié le 29/03/2007 Mis à jour le 21/11/2017

https://www.lanutrition.fr/les-news/buf-aux-hormones--des-effets-sur-la-sante-humaine

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La viande de bœuf traitée aux hormones pourrait provoquer des troubles de la fertilité chez les hommes dont les mères ont mangé beaucoup de viande de ce type.

Ce n’est pas encore une certitude mais une étude réalisée sur un petit groupe d’américains montrerait que les hormones ingérées par les bœufs pourraient avoir un effet sur la fertilité humaine. Les résultats publiés dans la revue Human reproduction, s’ils se confirment pourraient avoir un énorme impact sur les politiques commerciales internationales.


L’étude en elle-même a permis d’évaluer la fertilité de près de 400 hommes nés entre 1949 et 1983. Selon les auteurs, les garçons dont la mère avait consommé du bœuf aux hormones plus de sept fois par semaine, avaient un sperme en moyenne près de 25% moins riche en spermatozoïdes que celui d'autres hommes dont les mères avaient suivi un régime moins riche en bœuf. D’ailleurs la qualité du sperme était proportionnelle à la quantité de bœuf ingérée par la mère.


Ces résultants, portant sur un trop petit nombre de sujets, ne permettent pas d’affirmer qu’il existe un rapport de cause à effet direct entre la consommation de bœuf aux hormones et l’infertilité. Néanmoins, ils fournissent une première indication sur des effets potentiellement néfaste sur la santé humaine. Ces données confortent par ailleurs la position de l’Union européenne qui, principe de précaution oblige, a interdit l’utilisation d’hormones et l’importation de viandes traitées en 1988. Cette position, dénoncée par les Etats-Unis qui infligent depuis des pénalités de 116 millions de dollars par an à l’Europe, sera arbitrée par l’Organisation mondiale du commerce le 17 avril prochain.


L’utilisation d’hormones pour « doper » la croissance des bovins est courante aux Etats-Unis et au Canada. Cette pratique permet d’augmenter le poids final de l’animal de 10 à 15% et de réduire les dépôts graisseux. De plus la croissance est accélérée. Les principales hormones utilisées sont : la progestérone, l’œstradiol et la testostérone pour les produits naturels et le trenbolone et le zénarol pour les traitements de synthèse.


Semen quality of fertile US males in relation to their mothers' beef consumption during pregnancy, S.H. Swan doi:10.1093/humrep/dem068



  
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02/07/2019 15:56:37
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Viande à hauts risques. Aux Etats-Unis, des produits plus dangereux que les hormones sont déjà utilisés.

Par Hélène CRIE-WIESNER — 27 juillet 1999 à 00:03

https://www.liberation.fr/evenement/1999/07/27/viande-a-hauts-risques-aux-etats-unis-des-produits-plus-dangereux-que-les-hormones-sont-deja-utilise_279743

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Viande à hauts risques. Aux Etats-Unis, des produits plus dangereux que les hormones sont déjà utilisés.

L'aversion des Européens pour la viande aux hormones n'est pas


nouvelle. En 1976, l'usage du DES (diéthylstilbestrol), une hormone artificielle cancérogène et toxique pour le foetus humain, était interdit en France. Trois ans plus tard, des informations écoeurantes s'étalaient dans les journaux: la majorité des veaux de l'Hexagone sont gavés de produits miracles capables de leur faire gagner 50 kg en trois mois. Anabolisants, oestrogènes, graisses et pratiquement pas une goutte de vrai lait" Des réseaux de trafiquants d'hormones (dont le DES interdit) sont démasqués, et des millions d'animaux sont abattus. Un vigoureux boycottage de la viande de veau s'ensuit, qui conduit les autorités sanitaires à enquêter sur les effets exacts des stimulateurs de croissance.

A la même époque, en Italie, on détecte un développement sexuel anormalement précoce chez des enfants consommant du boeuf et des volailles traités avec certaines hormones. En 1980, toujours en Italie, on découvre du DES dans des petits pots pour bébés. Après les Etats-Unis en 1979, la CE interdit totalement l'usage du DES en 1981, et recommande des études pour d'autres hormones naturelles couramment utilisées (estradiol, progestérone, testostérone) et de synthèse (trenbolone, zeranol).


Jusqu'à la remise, en mai dernier, du rapport du Comité scientifique vétérinaire européen (CSVE), les commissions scientifiques nationales et internationales (1) travaillant sur le sujet étaient d'accord: les trois hormones sexuelles ne présentent pas de risques pour la santé humaine... quand on les utilise dans certaines conditions. Quant aux composés artificiels, certains scientifiques émettent des réserves. Pour des raisons tenant davantage à une uniformisation de politique agricole commune qu'à de vraies certitudes, l'Europe opte en 1988 pour une interdiction totale, à l'inverse des Etats-Unis, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. A présent, le CSVE affirme détenir la preuve qu'au moins une des hormones naturelles admises par les Etats-Unis, le 17-bêta-oestradiol, «doit être considéré comme totalement cancérigène». Et, pour les autres hormones, ajoute que des «effets endocrines (sur les glandes), de croissance, immunologiques, neurobiologiques, immunotoxiques et cancérigènes peuvent être envisagés», surtout chez les enfants prépubères. Dommage qu'à cet âge, on mange plus de steak hâché que de poisson!


En dépit des règlements, le recours aux hormones en Europe n'a pas entièrement cessé. Le marché noir fournit, très cher, aux producteurs qui le désirent des cocktails à base de corticoïdes et de dérivés d'hormones naturelles et artificielles, dont la détection est d'autant plus difficile que la quantité de chaque substance est réduite. Depuis quelques années, sur les marchés parallèles, d'autres produits, encore plus chers mais générant une plus-value toujours supérieure de la viande, sont apparus: les bêta-agonistes.


Ceux-ci sont bien connus en médecine vétérinaire et humaine pour leurs effets antiasthmatiques, bronchiodilatateurs et tonicardiaques. Le problème, c'est que pour avoir un effet bénéfique sur la masse musculaire des bêtes, les doses doivent être dix fois supérieures aux doses thérapeutiques. On imagine l'effet sur la santé de l'animal, donc du consommateur, pour peu que les résidus présents dans la viande ingérée soient suffisants: tremblements, tachycardies, palpitations, céphalées...


Certes, les bêta-agonistes, vendus au marché noir, sont interdits aussi aux Etats-Unis qui n'autorisent que les hormones classiques. Malheureusement, les animaux américains sont de moins en moins traités avec les produits autorisés, et de plus en plus avec les bêta-agonistes. Et contrairement à l'Europe, où la fraude existe mais où elle est parfois détectée par des inspections, les élevages américains et la viande découpée ne subissent pratiquement pas de contrôles. Pour le coup, l'actuelle polémique entre l'Europe et les Etats-Unis sur la dangerosité des hormones perd son sens. Elle porte en effet sur l'usage de produits en perte de vitesse, pendant que se répandent dans les exploitations agricoles des substances reconnues à haut risque .


(1) La Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, et le Joint Expert Committee for Food Additives and Contaminants (Jecfa) pour l'Organisation mondiale de la Santé.


Hélène CRIE-WIESNER

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 15:54:34
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L'utilisation en production de viande des hormones anabolisantes et des promoteurs de croissance et ses conséquences chez l'homme.

http://www.bdsp.ehesp.fr/Base/120046/

Réf. 120046Article - En français

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Traduction en anglais : Veterinary use of anabolic hormones and growth stimulating substances : their consequences on human health.

JOURNAL DE PHARMACIE DE BELGIQUE, vol. 50, n° 5, 1995, pages 455-460, 14 réf., ISSN 0047-2166, FRA

MAGHUIN-ROGISTER (G.) *


Après avoir rappelé les raisons économiques pour lesquelles les promoteurs de croissance sont utilisés en production de viande, on analyse le risque toxicologique lié à la présence de résidus pour les consommateurs de viande et d'abats.

La conclusion de cette analyse est que les hormones sexuelles stéroïdes, estradiol, testostérone et progestérone ainsi que deux hormones anabolisantes artificielles, la trenbolone et le zéranol, pourraient être utilisées selon des modalités bien définies, comme c'est le cas aux U.S.A. et dans un certain nombre d'autres pays, sans que cette utilisation en production de viande n'entraîne des risques pour la santé des consommateurs.

A l'opposé, dans la situation de prohibition totale qui est celle de l'Union Européenne, les risques pour la santé publique liés à la présence de concentrations élevées de substances actives (hormones stéroïdes sexuelles, bêta-agonistes, glucocorticoides, antithyroïdiens) dans les endroits d'injection, qui ne sont pas toujours repérés lors du parage des carcasses, ou dans le foie, ne sont pas négligeables.

En effet, certaines des substances utilisées peuvent augmenter le risque d'apparition de certains cancers (diéthylstilbestrol), ou provoquer des intoxications (clenbutérol dans les foies).

Enfin, la plupart des substances circulant au marché noir n'ont pas été évaluées quant à la toxicité de leurs résidus dans les denrées d'origine animale.

Mots-clés BDSP : Viande, Homme, Réglementation, Etats Unis, Amérique

Mots-clés Pascal : Anabolisant, Bétail, Viande, Résidu, Toxicité, Homme, Hormone stéroïde sexuelle, Réglementation, Etats Unis, Amérique du Nord, Amérique, Union européenne

Mots-clés Pascal anglais : Anabolic agent, Livestock, Meat, Residue, Toxicity, Human, Sex steroid hormone, Regulation, United States, North America, America, European Union

Logo du centre Notice produite par :

Inist-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et Technique

Cote : 96-0056396

Code Inist : 002B03H. Création : 199608.

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02/07/2019 15:50:20
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Des saloperie pleins les assiettes...


Arrêt de l’utilisation d’hormones de croissance : les géants américains de l’industrie laitière s’engagent

Publié le vendredi 27 février 2009 ,

https://www.france-science.org/Arret-de-l-utilisation-d-hormones.html

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Depuis plusieurs mois, l’opinion publique américaine est divisée au sujet de l’emploi d’hormones de croissance bovine, rBGH, dans l’alimentation des vaches laitières pour optimiser la production de lait. Cette opposition croissante de l’opinion publique est liée à l’apparition dans les linéaires de nombreux produits (des marques telles que Ben and Jerry’s, Michigan milk producer association, California Dairy’s, Inc) affichant sur leurs étiquetages la mention "produit 100% sans hormone rBGH".


La Food and Drug Administration, FDA autorise depuis 1993 l’utilisation de cette hormone et sa présence dans les produits laitiers. Une grande partie de la production industrielle de lait aux USA et au Mexique utilise l’hormone transgénique (recombinant bovine somatotropine, rBST) produite et commercialisée par l’entreprise Monsanto. Cette hormone injectée aux vaches permettrait de doubler leur production de lait. D’après plusieurs études, cette hormone aurait de nombreux effets négatifs sur la santé du bétail, mais également sur la santé humaine. En effet, elle serait un facteur cancérigène, particulièrement pour le cancer du sein, de la prostate et du colon. Elle entraînerait par ailleurs, la baisse dans le lait, du niveau d’une autre hormone appelée IGF-1 (facteur de croissance insulinique de type 1). L’hormone rBGH n’est pas autorisée dans l’Union Européenne, ni dans de nombreux autres pays tels que la Nouvelle Zélande, l’Australie…


Face à la pression grandissante d’associations de consommateurs telles que l’OCA’s milions against Monsanto campaign, les grandes entreprises de la filière ont du annoncer qu’elles renonçaient à l’utilisation de cette hormone et que tous leurs produits seront complètement "rBGH free" d’ici août 2009.




Cette décision a été prise le 28 janvier dernier, par un conseil d’administration composé de 15 directeurs d’industries laitières (Dannon, General Mills avec Yoplait…) et de 14 coopératives laitières. L’Association Internationale de produits laitiers (International Dairy Federation) avait, quant à elle, déclaré dès 2008, qu’elle n’obligeait pas les industries laitières à supprimer l’hormone de leurs produits, bien qu’elle le leur conseillait vivement. Cette association s’engageait à encourager le développement de recherche visant à la mise au point de nouvelles techniques d’optimisation de la production de lait.


La société Mills a annoncé le 20 février dernier qu’elle allait revoir la formulation de ses produits laitiers, principalement pour sa marque Yoplait, afin de faire disparaître toute trace d’hormones de croissance rBGH dans les produits. "Cela ne remet absolument pas en cause la qualité de nos produits qui contiennent cette hormone" a précisé Becky O’Grady, le vice président marketing du groupe Yoplait, "c’est juste que nous avons remarqué que nos consommateurs étaient plus sensibles aux produits ne contenant pas cette hormone." Dannon, la troisième plus importante entreprise de produits laitiers aux USA, a fait la même annonce le 23 février dernier et précise que cette décision n’a pas été prise pour des causes sanitaires mais uniquement dans le souci de répondre aux préférences de ses consommateurs.


Un livre intitulé "what’s in your milk" a récemment été publié aux Etats Unis par le docteur Epstein, qui s’appuie sur de nombreuses études scientifiques réalisées par des scientifiques du monde entier, pour illustrer les dangers liés à la présence de cette hormone dans le lait.


Source :



- The effects of bovine recombinant growth hormone administration on insulin-like growth factor-I and the haemopoietic system in thoroughbred geldings, septembre 2000, Research Centre in Reproductive Medicine, Faculty of Medicine and Health Science, The University of Auckland, Auckland, New Zealand,

- A model of consumers’ risk perceptions toward recombinant bovine growth hormone (rbGH) : the impact of risk characteristics., Aout 1999, Oregon State University, Corvallis, USA.

- Dannon removes growth hormone from dairy products, 23 février 2009 : http://www.dairyreporter.com/Industry-markets/Dannon-removes-growth-hormone-from-dairy-products

- Gen Mills listens to consumers on rBST milk hormone, 20 février 2009 : http://www.dairyreporter.com/Products/Gen-Mills-listens-to-consumers-on-rBST-milk-hormone

- Agri-Mark acts in global growth hormone debate, 28 janvier 2009 : http://www.dairyreporter.com/Industry-markets/Agri-Mark-acts-in-global-growth-hormone-debate


Pour en savoir plus, contacts :


http://www.hellocoolstuff.com/catalog.cfm?view=CATALOG_DETAILS&category_id=10&product_id=153&currency=CAD

Code brève

ADIT : 57982


Rédacteur :

Lila Laborde deputy-agro.mst@consulfrance-chicago.org - Adèle Martial : attache-agro.mst@consulfrance-chicago.org

  
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gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 15:45:00
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Le lait américain, le lait de la honte !

LVA , 6 novembre 2017 09:00:00

http://lavieagricole.ca/4378

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Simon Bégin, Porte-parole de L'Institut Jean-Garon

« Les consommateurs québécois doivent prendre conscience que le modèle laitier américain qui risque de s’imposer dans leur assiette, advenant la fin de la gestion de l’offre, est une honte sur le plan social, environnemental et de la santé ». Le porte-parole de l’Institut Jean-Garon et co-auteur d’un essai sur les conséquences de la fin de la gestion de l’offre , Simon Bégin, a tenu à souligner la face cachée de l’industrie laitière américaine au moment où l’offensive de l’administration Trump pour envahir le marché laitier canadien atteint un sommet.


« Il y a d’excellents fromages américains et, sur certains aspects, les fermes laitières familiales du Vermont, du Wisconsin ou du nord de l’État de New-York peuvent se comparer aux fermes québécoises », reconnaît Simon Bégin. Cependant, elles sont en déclin face au modèle californien des fermes de 1000 vaches ou plus, en milieu semi-aride, opérées par des travailleurs illégaux sous-payés et produisant du lait aux hormones de croissance.


Selon M. Bégin : «Il faut savoir que la liste des produits vétérinaires autorisés aux États-Unis, y compris la somatropine, qui force la production de lait mais ruine la santé des vaches, est sans commune mesure avec ce qui est permis au Québec et il faut savoir que, de l’aveu même de l’industrie laitière américaine, l’expulsion des travailleurs illégaux promise par l’administration Trump mènerait à la faillite de ce modèle économique et que, bien souvent, les conditions imposées à ces personnes correspondent à un semi-esclavage»


Il ajoute : «Il faut savoir que la disparition des fermes familiales au profit de ces méga fermes crée un désert social dans les campagnes. Là où vivaient plusieurs familles, on n’aperçoit plus que les maisons mobiles où vivent les travailleurs illégaux et il faut savoir enfin que rien ne garantit que l’invasion du marché canadien par le lait américain se traduira par une baisse des coûts aux consommateurs. Partout où des systèmes comparables à la gestion de l’offre ont été abandonnés, en Australie, en France ou au Royaume-Uni, ces économies ne se sont pas matérialisées mais les milieux ruraux ont été déstructurés.»


« Tout n’est pas merveilleux dans le monde laitier québécois et tout n’est pas sombre du côté américain mais il est certain que, tant le consommateur que la société dans son ensemble sont mieux servis par notre modèle », soutient l’Institut Jean-Garon.


Pour qu’un débat éclairé soit possible, il faut que le modèle américain, qui est l’alternative proposée par les tenants de la fin de la gestion de l’offre, soit analysé, documenté et expliqué aux consommateurs québécois, ce à quoi l’Institut Jean-Garon veut s’employer.


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Le lait de la honte

https://www.journaldequebec.com/2018/01/23/le-lait-de-la-honte<span class="Apple-tab-span" style="white-space:pre"> </span>

SIMON BÉGIN (COLLABORATION SPÉCIALE)

Mardi, 23 janvier 2018 16:00 | MISE À JOUR Mardi, 23 janvier 2018 16:00

Vous trouvez que le lait et les fromages « de chez-nous » coûtent chers et que ce ne serait pas une mauvaise idée d’avoir un accès illimité au lait américain à bon marché en abolissant la fameuse gestion de l’offre?

Pour votre porte-monnaie, vous avez probablement raison, du moins à court terme, mais pour tous les autres aspects, il faudra vous boucher le nez au moment de déguster votre lait « made in USA » car il est une véritable honte sur le plan social, environnemental et de la santé.

Bien sûr, il y a d’excellents fromages américains et les fermes laitières familiales du Vermont ou du Wisconsin peuvent se comparer aux fermes québécoises. Cependant, elles sont en déclin face au modèle californien des fermes de 1000 vaches et plus, en milieu semi-aride, opérées par des travailleurs illégaux et qui produisent du lait aux hormones de croissance.

Si le lait américain a un goût si amer, c’est parce que :

des produits vétérinaires interdits ici sont autorisés aux États-Unis, y compris la somatropine qui force la production mais ruine la santé des vaches;

l’expulsion des travailleurs illégaux promise par Trump mènerait à la faillite de ce modèle économique qui repose sur l’exploitation de ces personnes, souvent dans des conditions de semi-esclavage;

c’est un non-sens environnemental et agronomique de regrouper plusieurs milliers de bêtes, jusqu’à 15 000 sur certaines fermes du Nouveau-Mexique, dans des endroits qui manquent d’eau et où ces herbivores sont nourris presqu’exclusivement de céréales importées d’autres régions;

la disparition des fermes familiales au profit de ces méga fermes crée un désert social dans les campagnes. Là où vivaient plusieurs familles, on n’aperçoit plus que les maisons mobiles où vivent les travailleurs illégaux;

partout où des systèmes comparables à la gestion de l’offre ont été abandonnés, en Australie, en France ou au Royaume-Uni, les intermédiaires ont empoché les économies promises, les familles ont continué à payer le plein prix et les milieux ruraux ont été déstructurés.

Est-ce ce modèle que nous voulons chez-nous? Il faut se poser la question au moment où les américains mettent énormément de la pression pour faire tomber la gestion de l’offre dans les négociations pour le renouvellement de l’ALÉNA.


Tout n’est pas merveilleux dans le monde laitier québécois et tout n’est pas sombre du côté américain. Pour toutes sortes de raisons, climatiques, technologiques ou simplement de taille, les fermes laitières américaines sont globalement plus efficaces que les nôtres.

Mais la productivité n’est pas tout. Nous devons continuer à progresser à ce chapitre, probablement en acceptant que nos fermes grossissent, mais sans sacrifier les valeurs essentielles que sont la sécurité et la qualité des aliments, la protection de l’environnement, l’occupation du territoire et la justice sociale.

Collaboration spéciale de l’Institut Jean-Garon

  
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Dubaisan Dubaisan
02/07/2019 15:33:04
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Fipuaa,

Détrompes-toi, j'en ai vu un aux USA et rassures-toi là-dessus je te rejoins complètement, ce genre d'élevage n'est pas ma tasse de thé; cela donne de la viande de basse qualité que tu retrouves dans les chaines de Mc Do, Subway etc....Mais à côté de ça, j'ai vu et en bien plus grand nombre des élevages extensifs comme ceux de ma photo parfois dans des endroits splendides.

Sur cet accord UE-Mercosur, j'approuve totalement la position française et allemande de poser des limites et des contrôles de la déforestation surtout au Brésil, car là l'enjeu est effectivement planétaire.

Je suis,et ne m'en cache pas un défenseur acharné du libéralisme et de la liberté en général, mais plutôt que de brider les initiatives et tout règlementer comme en France, je préfère mettre en valeur les responsabilités de chacun devant la vie, sa propre vie et celle des autres (animaux et végétaux inclus) et mettre chacun en face de ses responsabilités. Tu pollues => tu payes et tu répares. Tu fumes => si tu attrapes un cancer, c'est ton problème, pas celui de la collectivité etc... et ainsi pour tous les actes de la vie.

Maintenant, nous, "l'humanité", serons un jour obligés de "se barrer sur une autre planète" dans un autre système solaire, si l'on veut que l'espèce humaine survive. Sinon, l'humanité disparaitra du grand cirque pour l'éternité comme d'autres espèces qui l'ont précédée. Pour cela, il faut s'y préparer, car tout le monde ne sera pas élu; La compétition sera encore beaucoup plus rude.

  
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altran altran
02/07/2019 15:29:23
1
fipuaa fipuaa
02/07/2019 13:58:06
4

@dubaisan

et le feeedlot ??

Regarde ça, t'es passé à coté dans tes voyages et c'est normal on en fera jamais la pub

https://lewebpedagogique.com/latelierdelastrolabe/2015/05/14/lelevage-bovin-intensif-aux-etats-unis/


comme il est signalé tu devrais te lancer en politique tu feras fortune bien plus vite car foncer avec des œillères est un don il n'y a qu'à regarder le canard !

Moi je te respecte dans le sens où tu bosses dur où tu construis mais là où j'ai du mal c'est ta propension à encourager un libéralisme courtermiste qui massacre tout sans jamais se poser la moindre question de l'impact qu'il a sur la planète sans jamais penser à ceux qui tenteront de vivre après nous c'est fou d'être comme toi ça me glace le sang je dois être trop sensible ou très con ! C'est vrai quand je regarde les derniers oiseaux ou papillons qui volent dont je serai le dernier témoin je me dis que la vie est belle que mes petits enfants ne connaitront pas ça ! Toi tu vas me dire que c'est pas grave qu'il y aura une boite qui fabriquera des drônes en forme d'oiseau et que ce sera dix fois mieux?

Les entrepreneurs sont souvent des gens qui foncent et justifient à tout prix les dégâts collatéraux de leurs activités : emplois créés richesses créées adrénaline progrès....

il existe encore des tribus primitives qui vivent sans nous et sans notre "progrès" comme quoi la vie se fout pas mal du premier homme qui a marché sur la lune ! La preuve en est qu'au rythme où tout est détruit la vie va vite disparaître...

Certain allumés rêveront de se barrer sur une autre planète cela leur permettra une dernière fois d'éviter d'être responsables


  
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altran altran
02/07/2019 13:25:17
1

"d'amis éleveurs, qui ne se privent pas de me dire entre hormones et antibiotiques tout ce que la loi les oblige a injecter dans leurs animaux"


Bonjour à tous,


Je ne sais pas dans quelle région vous résidez, ni quels amis éleveurs vous fréquentez, mais je ne connais aucune loi qui nous oblige à injecter de telles substances...!

En réalité, si un seul animal est contrôlé positif hormone, votre cheptel est bloqué administrativement et ne pouvez le commercialiser...!


Donc: je ne peux comprendre vos affirmations, sauf si vous fréquentez" des hors- la -lois"


Bonne journée à tous.


  
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Obywan Obywan
02/07/2019 08:11:15
1

Je vais faire court Dubaisan !


Tu es le saint patron, celui qui apporte la sainte parole !


Tu devrais faire de la politique, y'aura sûrement des adeptes !

  
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Dubaisan Dubaisan
02/07/2019 07:51:30
0

Obywan et Fipuaa,

Vos arguments sont tellement partisans qu'ils ne sont pas credibles:

a) L'accord concerne entre autres, l'importation annuelle en Europe (512 millions d'habitants) de 99000 tonnes de boeuf (admettons de plus qu'il ne s'agisse pas de carcasses, mais de viande desossee et prete a etre consommée).

1) "... ce n'est pas pour s'ouvrir, mais inonder le marche europeen avec une viande pousse aux hormones.".

Si l'on considere qu'un europeen sur deux -250 millions- consomme du boeuf, alors cela represente par consommateur europeen et par an: 396 grammes de viande, cad un gros steak / an !!!

Parler "d'inondation", c'est de la mauvaise foi et de la desinformation a l'etat pur.

La, ou je vis quand je reviens en france, est une region d'elevage, avec un marche aux bestiaux "national" et je suis entoure d'amis eleveurs, qui ne se privent pas de me dire entre hormones et antibiotiques tout ce que la loi les oblige a injecter dans leurs animaux.... Mais c'est en France, il ne faut surtout pas le dire.... Hypocrisie, quand tu nous tiens....

2) "...livre par avion a grand coups de kerosene...",

La aussi c'est de la desinformation a l'etat pur. Jamais ce ne sera livre par avion, le cout en serait trop eleve, mais bien evidemment par bateau et en containers frigorifiques. Enfin 99000 Tonnes, en jauge brute representent un equivalent de 102000 tonneaux en maritime, ce qui est la taille d'un cargo moyen qui pourrait donc livrer en une seule traversee de l'Atlantique par an, sa cargaison de viande.....

Vraiment pas de quoi bouleverser le climat....

Quant au reste des propos, ils semblent montrer effectivement des signes d'une grande perturbation....

Message complété le 02/07/2019 07:58:01 par son auteur.

Fipuaa,
Bravo pour ta vue percante; je n'avais pas remarque que sur ma photo plus bas, les boeufs US de race angus en Utah etaient entrain de brouter des pousses de soja remplies de perturbateurs endocriniens et elevees au roundup....Franchement tu me scotches!!!

  
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Obywan Obywan
01/07/2019 22:08:48
0

C'est bien ce que j'ai dit.

Certains pratiquent en France le même genre de procédé qu'aux usa et vendent aux marques us

(probablement mal dit la première fois)


  
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dematons dematons
01/07/2019 21:45:32
1

Dans ce type de débat on échappe rarement aux zhabituels platitudes et autres sottises dont se gargarisent les experts de comptoir : les OGM, le glyphosate, la déforestation, les hormones, etc

que seuls les franchouillards sont en mesure de combattre !!!

C'est d'ailleurs vérifié : les américains ont tous trois yeux, marchent sur une jambe, les Argentins pareils, etc, etc

Et puis il y a ceux qui réfléchissent, se renseignent, voyagent, lisent et constatent que plus de 100 prix Nobel et experts mondiaux applaudissent aux avancées bénéfiques des OGM, que les Espagnols, les Canadiens, etc, n'ont aucun problème lié à leur consommation bovine, que les pays concernés ont des restaurants égaux à ceux de France, etc

Il est vrai que pour le constater, encore faut il sortir de chez soi et aimer découvrir.

Idem pour les sottises sur Mac Do dont les benets ignorent qu'il achète chaque année pour 600 millions de produits aux agriculteurs Français, et que la France constitue son 2e marché mondial, juste derrière les Etats Unis ! Ah ah ah.

Ce qui démontre que les sottises , seuls les sots y croient, comme leurs cousins les gilets jaunes.

  
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fipuaa fipuaa
01/07/2019 21:20:44
1

et la Blanc-Bleu Belge?? Faut pas nous l'oublier cette viande de nos amis belges!

  
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Obywan Obywan
01/07/2019 20:30:08
3
On peut avoir 100 ans et se tromper !


Un boucher n'engraisse pas, il choisit (si il prend le temps et d'antan les maquignons faisaient ce travail d'intermédiaire).

Sinon c'est l'éleveur (normalement, sauf si il passe par un engraisseur).


Et dire que les produits français ne sont pas appréciés est une belle bêtise !


Quand je pense que beaucoup de restaurateur et boucher FR sont appelés à travers le monde. (ils en riraient)


Bon pour l'Angus il vient des UK

Pour les races françaises il y en n'a d'autres moins connu car moins productives mais très goûteuses !

(par exemple Vendéennes)

Ou un croisement production/gustative (Fleur d'Aubrac)

Faut t'il encore prendre le temps d'aller faire un tour sur les marchés aux bestiaux pour se donner une idée...plutôt que d'étaler sa connaissance d'un rayon de supérette !!


Ici en France nous avons une richesse de diversification qui nous suffit à nous ouvrir à nos terroirs, et si l'on veut se payer le luxe de manger du Yack, du Buffle etc.. alors il y'a deux choix :


soit aller là où ils se trouvent

soit se payer un restaurant atypique


PS : L'export proposé dans ce MERCOSUR, ce n'est pas pour s'ouvrir, mais pour inonder le marché Européen avec une viande poussé aux hormones !

C'est déjà le cas pour certaines pratiquent en France qui servent les marques étrangères comme :

McDo

KFC

etc...


Donc non merci, en France on ne veut pas de cela !!!

  
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fipuaa fipuaa
01/07/2019 20:00:49
3

du bon boeuf US nourri au soja perturbateur endocrinien issu de déforestation au roundup de la forêt primaire et livré par avion à grand coup de kérosène ça vous fait pas rêver ?? Putain il vous faut quoi??

L'homme est en train de finir la destruction de la planète et tant que tout ne sera pas réduit en cendres son cerveau ne produira que de la merde comme celle qu'on bouffe

  
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Dubaisan Dubaisan
01/07/2019 19:41:47
0

Et mon petit doigt me dit que vous ne devait pas trop connaitre !

N’étant ni éleveur, ni boucher en engraissement certainement, en bœuf peut-être, mais en orthographe certainement plus….Cela dit dans ma courte vie qui approche les 24630 jours révolus, j’ai eu la chance de goûter et de déguster:

- Du bœuf français de différentes races (Charolaise, Blonde d'Aquitaine, Normande, Limousine, Gasconne et enfin Aubrac, celle que je préfère en France),

- Du buffle africain,

- Du toro de corrida en Espagne et en Camargue,

- Du bœuf australien,

- Du bœuf de Kobé (au Japon),

- Du buffle de rizière appelé ici 黄牛 (viande remarquable et excellente),

- Du yack des hauts plateaux thibétains appelé ici 牦牛,

- Du bœuf de race Angus (excellent) et du bison (« buffalo » en langage local) tout dernièrement aux USA….

D’une manière générale, et à part les fromages et certains produits culturels (Livres, musiques…) on trouve ici en Chine (que l’on dit « fermée ») beaucoup plus de produits qu’en France dans à peu près tous les domaines : Alimentation, vêtements, parfums et cosmétiques, produits électroniques, électro-ménagers, voitures etc…Rien que les rayons des vins sont assez extraordinaires en termes de découverte.

Cela permet d’échapper à la dictature de l’AOC de Poulpiquet de nos supermarchés….

Plus il y a de choix, plus cela ouvre l’esprit, donc oui à un maximum d’échanges.


Message complété le 01/07/2019 19:46:36 par son auteur.

"Et nous avons chez nous de quoi faire saliver le monde entier".
Détrompez-vous, la plupart des peuples n'apprécient pas les produits français...

  
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