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... On peut diversifier entre animaux de pâturage pour la viande ou le lait !
Et on peut inclure une activité complémentaire :
L'éco-pâturage pour entretenir les champs et forets ! (non utopique)
Mais pour cela il serait déjà bien d'arrêter les hors sols ! (et donc stopper la concurrence extérieur)
Et concernant les protéines, si c'est de la mauvaise qualité autant ne pas en servir (que ce soit soja, viande etc...)
Sinon ça revient à duper les clients (consommateurs) !
Revenir à la diversification biologique des champs et des forêts serait un atout économique et écologique !
Une France valorisant son savoir faire paysan !
Wé là je crois que je suis dans l'utopie....et pourtant il suffirait d'un élan d'envie commun !
Message complété le 01/07/2019 15:13:39 par son auteur.
La diversification peut se faire avec une palette incroyable de cheptels différents (races)
Pas besoin d'aller chez les ricains ou latins pour avoir dans son assiette une réelle étique de goût et de qualité !
Bien que le Kobé (restons dans le boeuf) reste une exception Nippone, nous avons chez nous de quoi faire saliver le monde entier !
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Luncyan, végétarien? individuellemnt pourquoi pas... maisle problème est ailleurs, il suffit d'un peu de réflexion et de connaissances réelles du milieu agricole pour comprendre ...et à 70 ans, j'ai eu le temps d'y réfléchir...
Je dis souvent que j'ai l'habitude de prendre une paire de jumelles et de regarder à l'envers, on ne voit pas la même chose (une façon imagée de dire que je prends les choses à l'envers) ...par exemple,_____http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/R8417A14.pdf______l’Allier (348 667 ha), le Cantal (329 991 ha) et le Puy-de-Dôme (286 213 ha) se partagent près de la moitié des surfaces totales en herbe.Dans les départements de la Savoie et de l’Ardèche, les parcelles essentiellement pacagées (STH peu productive) représentent environ 40 000 ha, soit plus de 45 % des sur-faces toujours en herbe.
A partir de cela, on peut se poser beaucoup de questions et se dire qu'un monde tout végétarien est une pure utopie.... On fait quoi des surfaces toujours en herbe, on va les brouter nous mêmes...? (c'est vrai que l'être humain se comporte souvent comme un troupeau de moutons) il faut savoir que si elles sont toujours en herbe, ce n'est ps sans raison, e France du moins, je n'entrerai pas dans les détails, mais on n'y cultivera certainement pas du soja ou des lentilles pour nous fournir des protéines, et que vont devenir les friches, il faut savoir que la pâture est une bonne solution contre les incendies, y passer le broyeur est un non sens, qui consomme de l'énergie et pollue largement la planète. Quant aux prairies temporaires, elles participent de manière efficace à la rotation des cultures.
Si on cesse de cultiver des terres chez nous, ce sera peut être possible pour un pays riches d'acheter ailleurs, mais au détriment des pays plus pauvres... cela fera "au mieux" le bonheur... et la richesse... d'industriels de l'agroalimentaire et des importateurs. Je ne vais pas continuer réfléchissez un peu aux conséquences... elles sont innombrables
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@dubaisan
Le boeuf il y'en de toute sortes, l'Angus ce n'est pas le boeuf en lui même qui fait sa réputation, mais l'engraissage !
Bien que le grain est différent sur chaque bête ! on peut facilement obtenir un engraissage similaire !
Et mon petit doigt me dit que vous ne devait pas trop connaitre !
C'est comme la merde, on peut lu donner le goût qu'on veut, à partir de moment ou on lui fait une bonne réputation !
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Cet accord permettra d'augmenter les capacités de productions Européenne chez les Latins !
Donc plus de productions = plus de pollutions !
Les Latins pourront produire plus encore des céréales en déforestant afin de nourrir le bétail à l'export !
Donc plus de productions = plus de pollutions !
Et y'en n'a qui se réjouissent de cet accord ?
Forcément celles et ceux qui veulent s'enrichir sur l’appauvrissement des ressources naturelles !
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Je suis végétarien et je ne comprends pas ce débat. Pour moi la viande, c’est un produit dépassé
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Evidemment, si un mec se jette du haut d'un immeuble, c'est que c'est pas dangereux
On peut arrêter les conneries 5 minutes ?
En quoi apporter du boeuf du fin fond de la Patagonie ou de plus de 10 000 km si on peut le produire ICI
ICI
En quoi les consommateurs seront bénéficiaires ???????????????????????????????????????
Et les agriculteurs, je vous conseille d'aller les voir, vous verrez par vous même, et ça vous fera descendre de votre tour d'ivoire.
Vous me faites marrer: "Les agriculteurs qui vivent déjà aux frais des contribuables, et dont les terres sont les plus polluées d'Europe"
Leurs terres sont polluées par le glyphosate que vous chérissez tant.
Bipolarité quand tu nous tiens...
Et en Argentine, du bon boeuf signé hormones de croissance (ractopamine, OGM)
Miam miam
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D'autant plus que les bœufs de race Angus, (comme sur la photo de l'article) qui font la spécialité de l'Utah, l'Idaho, le Montana et du Wyoming aux USA donnent une viande absolument savoureuse….J'en ai dégusté il y a 3 semaines aux USA…. Les papilles s'activent encore rien que d'y repenser !!!
Message complété le 29/06/2019 19:16:35 par son auteur.
Photo prise entre Rocky Ridge et Mona (Utah)sur l'I15.
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Les agriculteurs européens fustigeaient samedi l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay), conclu vendredi soir à Bruxelles, qui menace selon eux leur activité et qu'ils dénoncent depuis des mois.
Dès l'annonce de l'accord, les tweets et autres communiqués courroucés se sont multipliés, contrastant avec les larges sourires des négociateurs sud-américains et de la Commission européenne, satisfaits de ce compromis jugé "historique" après 20 ans de discussions.
La Copa Cogeca, principal syndicat agricole dans l'UE, a fustigé "une politique commerciale à deux poids et deux mesures", qui élargit "le fossé entre ce qui est demandé aux agriculteurs européens et ce qui est toléré des producteurs du Mercosur", dont les normes sanitaires et environnementales ne sont pas les mêmes qu'en Europe.
En Allemagne, le patron du Deutscher Bauernverband, premier syndicat du pays, a jugé l'"accord totalement déséquilibré", au point de mettre en péril "beaucoup d'exploitations agricoles familiales".
Quant à la patronne du premier syndicat français FNSEA, Christiane Lambert, elle a estimé sur Twitter que cet accord "inacceptable" allait "exposer les agriculteurs européens à une concurrence déloyale et les consommateurs à une tromperie totale".
Ces réactions résument les profondes inquiétudes autour de cet accord, amené à devenir l'un des plus importants du monde: 770 millions de personnes, un quart du PIB mondial (18.000 milliards d'euros).
Dans ce contexte tendu, l'approbation du compromis par les 28 Etats membres puis le Parlement européen, désormais nécessaire pour que le texte entre un jour en vigueur, semble plus incertaine que jamais.
D'autant plus que les négociations ont aussi été récemment attaquées dans une lettre ouverte par 340 ONG européennes et sud-américaines, dont Greenpeace et Friends of the Earth, sur deux autres fronts: l'environnement et les droits de l'Homme, mis à mal selon elles par la politique du président brésilien d'extrême droite, Jair Bolsonaro.
- "Risques alimentaires" -
Pour parvenir à un compromis, le Mercosur a accepté d'ouvrir grand ses portes à l'industrie européenne, tout particulièrement ses voitures, mais aussi ses produits chimiques et pharmaceutiques, ainsi que ses marchés publics.
L'UE consent cependant à de lourdes contreparties dans le secteur agricole: elle facilitera l'accès à son marché à quatre pays avides d'écouler sucre, éthanol, volailles ou boeuf.
Le Mercosur va notamment pouvoir exporter vers l'Europe quelque 99.000 tonnes de viande bovine au taux préférentiel de 7,5%, fragilisant un peu plus les éleveurs européens, lourdement dépendants des subventions de Bruxelles et qui craignent la concurrence des "usines à viande" latino-américaines.
D'autant que, selon eux, les deux continents ne sont pas sur un pied d'égalité: antibiotiques utilisées comme hormones de croissance d'un côté, assorties de déforestation, contre toujours plus de normes environnementales côté européen.
"Alerte sur la sécurité à table", a d'ailleurs réagi la Coldiretti, principale organisation d'agriculteurs en Italie, évoquant "de graves risques alimentaires" dans certains pays du Mercosur.
Concédant que le texte engendre "certains défis pour les agriculteurs européens", le commissaire à l'Agriculture Phil Hogan leur a promis "une aide financière" jusqu'à un milliard d'euros "en cas de perturbation du marché".
Son compatriote Michael Creed, ministre irlandais de l'Agriculture, s'est lui dit "très déçu" de l'"important contingent tarifaire" sur le boeuf, à un moment où le secteur "est confronté à une grande incertitude".
L'Irlande avait déjà exprimé dans une récente lettre commune avec la Belgique, la Pologne et la France sa "profonde préoccupation" à l'égard des conséquences de l'accord sur l'agriculture.
En marge du sommet du G20 au Japon, le président français Emmanuel Macron a cependant considéré qu'il s'agissait d'un "bon" accord, tout en promettant que son pays resterait "vigilant".
Sur le plan environnemental, le Français s'est dit satisfait que le texte --pas encore publié-- comporte une référence explicite à l'accord de Paris sur le climat et garantisse selon lui "le respect" des normes environnementales et sanitaires de l'UE.
burs-zap/evs
© 2019 AFP
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