OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Ratification de l'accord UE-Mercosur: Paris met la pression sur Brasil

Cours temps réel: 8 091,86  -0,17%



sergiobress sergiobress
03/07/2019 14:48:39
2

Bonjour à tous,

On ne peut pas comparer la Suisse et la France, la Suisse n'est pas un pays mafieux contrairement à la France, lorsque l'on conduira notre pays avec de telles pratiques (magouilles, détournement de fonds, etc,) et avec une politique qui n'a ni queue ni tête, on en restera là et on n'ira pas plus loin.

La politique qui est menée n'a rien à voir avec les réels sujets de tous les jours et n'est plus en phase avec le peuple, n'avez-vous pas remarqué que la politique n'intéresse plus les Français, mais on veut vous faire croire l'inverse.

Les élus ne pensent plus qu'à une seule chose, les prochaines élections .........................

Bonne journée 😀

J'arrête là car il y aurait trop à dire, lol

Message complété le 03/07/2019 14:55:31 par son auteur.

Jipes j'étais à Genève Lundi , un peu loin de chez toi, et en plus que pour une journée, mais si un jour je passe près de chez toi je m'arrêterai , à +

  
Répondre
jipes jipes
02/07/2019 21:21:16
1

Bonsoir era,


Comment peut-on parler de démocratie en France ?

"La population choisit ses représentants et leur fait confiance"

OK mais pour cela, il faut que le peuple soit dignement représenté et seul un vote à la proportionnelle intégrale peut refléter la volonté du peuple. Alors ne parlons pas de démocratie avec un scrutin majoritaire et un découpage électoral qui favorise tel ou tel futur élu.

Le peuple français, s'il n'a pas toutes les connaissances nécessaires, a du bon sens à revendre que ne possèdent pas plusieurs députés qui sont censés nous représenter.

C'est une erreur de dire que les gilets jaunes ont voulu refuser la démocratie. Ils en voulaient plus mais notre Président et son Gouvernement se sont bouchés les oreilles et surtout n'ont rien voulu voir et savoir.

Un référendum avec un bon sujet, ou pourquoi pas plusieurs référendum par années (2,3,4), avec la parole donnée au peuple mais sur des sujets sérieux, sur des sujets qui peuvent affecter notre vie, OUI.

La France y viendra quand on aura balayé l'UMPS (ça vient de commencer) et tous ces partis du Centre qui s'agglutinent derrière notre Président.

  
Répondre
fipuaa fipuaa
02/07/2019 20:05:15
4

"""Dans une démocratie la population choisit ses représentants et leur fait confiance.""

seuls 20% ont voté pour les ânes en place donc un minimum de démocratie voudrait que le peuple soit consulté sur les grands sujets. Seulement 38% à lui faire confiance !

"certains" devraient aller voir le mode de fonctionnement existant en Suisse où l'on vote très souvent! Les gens y sont habitués le système est bien rodé et même s'il n'est pas parfait le peuple a son mot à dire

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
02/07/2019 19:55:58
3

Agiter un hameçon avec un gilet jaune ? Et en plus cochez toutes les cases qui suivent ... C'est grossier.


Article " Lutter contre les trolls"

[Accueil] [Opinion] [Chroniques]

Pierre Trudel | 9 octobre 2018

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/538604/mettre-les-trolls-a-risque

--------------------------------------------------------------------------------------


Chroniques

Le documentaire "Troller les trolls", d’Hugo Latulippe et Pénélope McQuade, nous emmène dans l’univers de ceux qui répandent leurs propos blessants ou gratuits sur les plateformes Internet. On nous présente certains de ceux et celles qui usent des immenses possibilités du Web pour crier leur indignation ou leur mécontentement, mais aussi pour invectiver et blesser. Tout au long du parcours, on constate que le respect de la dignité des personnes n’est pas un réflexe inné.


Dans l’espace connecté, chacun peut disposer, sans trop de risques, d’une audience comparable à celle des médias traditionnels. C’est une avancée démocratique majeure. Mais les lieux virtuels de discussion sont souvent pollués de commentaires hors sujet ou d’insultes fondées sur l’apparence et l’identité des gens plutôt que sur leurs idées. Pour lutter contre cette pollution, il faut rendre plus risquées les activités des trolls. Il faut se tourner vers les normes qui balisent la faculté de dire et de crier.


Régulations par défaut



Les propos mesquins, misogynes, racistes, homophobes n’ont pas été inventés avec Internet. Mais le réseau est entièrement construit par la technique. Or, il se trouve que la technique réglemente : les choses se passent ainsi en raison de ce que permettent ou interdisent les configurations par défaut des sites ou des applications. La façon dont sont configurées les plateformes facilite pour tout un chacun la diffusion de ce qui lui vient à l’esprit. Cette réglementation par défaut procure à tous de grandes facultés de s’exprimer. Mais cela est accompagné de pollution.


Tout comme dans d’autres espaces constitués par la technologie, il faut gérer les risques engendrés par ce que la technologie permet. Cela procure des pistes d’actions afin de réduire la place prise par les trolls sur Internet. Par la facilité qu’elles procurent aux trolls, les configurations par défaut d’Internet engendrent des risques pour les autres. Alors, comment limiter les risques ainsi imposés aux personnes victimes des messages venimeux ?


Il y a bien sûr les réponses individuelles : se retirer du réseau. Cesser de prendre la parole puisque cela nous expose à subir le fiel de ceux qui ne supportent pas nos propos ou qui ne supportent pas qu’une personne soit ce qu’elle est. Mais alors, on ne gère pas les risques. On tente de fuir un environnement que l’on trouve trop risqué.


Habituellement, lorsque le niveau de risque d’une activité devient élevé, on s’attend à ce que les États interviennent. Dans le passé, on a vu les États mettre en place des règles afin de réduire les risques de cet autre environnement devenu dangereux notamment en raison de ce que la technologie rend possible : les routes et la circulation automobile. Les véhicules nous permettent d’aller partout et de rouler à folle vitesse. Mais on impose des limites à cette faculté d’exposer les autres à des risques démesurés.


La plupart des activités sur Internet ont des dimensions expressives. L’État qui intervient pour baliser la circulation de l’information sur Internet n’a pas le loisir d’agir n’importe comment. Mais baliser les risques associés aux activités expressives n’est pas hors de la portée des États. Tous le font à divers degrés depuis longtemps.


Sur Internet, les régulations étatiques doivent être conçues de manière à accroître les risques de ceux qui ont des activités polluantes sur le réseau. Mais il faut aussi éviter d’inhiber la prise de parole légitime. Parmi les approches prometteuses, il y a celles qui misent sur la synergie entre les régulations des États et les mesures mises en place par les grands acteurs du réseau, comme les réseaux sociaux et autres grandes plateformes.


Un exemple de régulations susceptibles d’accroître les risques des trolls est de mieux rendre visibles les conséquences de propos d’ores et déjà prohibés par les lois. Les propos exprimant des menaces à l’égard d’une personne, ceux qui engagent les autres à haïr les membres d’un groupe, les injures gratuites et la diffamation sont punissables en vertu des lois. Cela devrait être plus évident pour tous.


Politique numérique


Il faut aller plus loin et adapter les mécanismes d’application des lois à la vélocité du réseau. Dans certains pays, on a mis en place des dispositifs facilitant le signalement des messages haineux. En complétant ces outils de mécanismes afin d’accélérer l’identification des pollueurs de même que les processus judiciaires pour sanctionner les comportements illégaux, on accroît les risques des trolls.


Il faut aussi imaginer des régulations innovatrices afin d’encourager la prise de parole tout en rendant le propos illégal plus risqué. C’est de cela qu’on doit parler lorsqu’il est question de politiques numériques. Un ensemble de mesures augmentant les risques de ceux qui ne savent pas vivre en société numérique tout en favorisant les occasions pour tous de participer aux débats.

  
Répondre
era era
02/07/2019 19:46:17
2
Dans une démocratie la population choisit ses représentants et leur fait confiance.
Dans une démocratie la constitution, entre autre, fixe les règles de fonctionnement.
Qui a dans la population les connaissances nécessaires pour maitriser la complexité de dossiers très spécifiques sur les quels des experts travaillent depuis 20 ans ?


Refuser la démocratie c'est exactement ce qu'on voulu faire les gilets jaunes : on connait le résultat : ils n'étaient d'accord sur rien, n'ont pas même été capables de monter une liste, et ceux qui se sont présentés ont été désavoués par les autres !


Un référundum sur l'accord Mercosur ,
et demain sur les 80 km/h, et puis après sur les OGm, et puis après sur la PMA,et puis après sur la réforme des retraites, et puis après sur le nom du sélectionneur de l'équipe de foot, etc, etc


Et puis plus personne ne travaille et le pays sombre parce qu'il n'y a plus d'élus, de gouvernement.
  
Répondre
jipes jipes
02/07/2019 19:12:24
1
Comment faire confiance en l'efficacité et la connaissance des domaines concernés par notre Gouvernement ?
C'est toute la population française qui est concernée par cet accord.
Alors pourquoi ne pas le soumettre au peuple par référendum ?
Les industriels, les agriculteurs, les consommateurs, tous pourraient exprimer leur choix.
  
Répondre
jipes jipes
02/07/2019 19:12:24
0

Emmanuel Macron et le président brésilien Jair Bolsonaro au sommet du G20 à Osaka au Japon, le 28 2019 (POOL/AFP/Jacques Witt)

Le gouvernement français, confronté à la bronca d'une partie de l'opinion, a mis la pression mardi sur le Brésil, en affirmant que Paris n'était pas prêt à ratifier l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur si Brasilia ne respectait pas une série d'engagements.

"La France pour l'instant n'est pas prête à ratifier" l'accord signé entre l'UE et les pays du Mercosur, a indiqué mardi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

Paris va "regarder dans le détail et en fonction de ce détail décider", alors que le gouvernement cible notamment le Brésil du président Jair Bolsonaro aux positions favorables à l'agro-business, à la déforestation, au recours massif aux pesticides.

Une déclaration que le chef de la diplomatie brésilienne Ernesto Araujo juge "destinée à un public français".

Quelques jours plus tôt, au sommet du G20 d'Osaka, le président français Emmanuel Macron s'était réjoui d'un "bon" accord. Mais la bronca n'a pas tardé, à la fois des secteurs économiques qui ont à perdre, ainsi que des écologistes et des ONG dénonçant les méfaits de la mondialisation libérale.

"Je vois une logique" dans la position française "dans le sens où cet accord peut avoir des conséquences significatives sur l'agriculture européenne et sur l'environnement à niveau global", estime pour l'AFP Sébastien Jean, directeur du Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).

"La question n'est pas seulement de savoir si cet accord est commercialement intéressant, il faut s'assurer qu'il est cohérent avec les objectifs qu'on s'est fixés en matière de pratiques agricoles durables et de lutte contre le changement climatique, centraux dans notre politique", selon lui.

- "Bras de fer"-

Au fond, "c'est le premier pas d'une espèce de bras de fer qui va s'engager pour la mise en place concrète de l'accord", analyse pour l'AFP Carlos Quenan, vice-président de l'Institut des Amériques à Paris.

Cette confrontation va se manifester sur deux plans : l'un, international, où chaque pays cherchera à faire prévaloir ses intérêts nationaux ; l'autre sera celui de l'opinion publique et portera notamment sur les aspects écologiques.

"On entre dans un processus où il faudra voir le rapport de force des différents secteurs de l'opinion publique", estime M. Quenan, alors que l'environnement est un sujet de préoccupation croissant des Français, comme l'a montré la performance des écologistes aux élections européennes de mai.

"La mondialisation débridée emporte l'Europe dans une vague d'accords de commerce incompatibles avec la lutte contre le dérèglement climatique", a déclaré dimanche l'emblématique Nicolas Hulot, une voix de l'écologie en France, alors que l'Europe a aussi mis en place un accord de libre-échange avec le Canada (Ceta).

Pour rassurer l'opinion, le gouvernement multiplie les déclarations de fermeté.

Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a assuré que l'accord ne serait ratifié que si le Brésil respecte ses engagements, notamment en matière de lutte contre la déforestation en Amazonie.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a rappelé mardi qu'il y avait des "lignes rouges" au-delà desquelles elle ne ratifierait pas : "le respect intégral de l'accord de Paris (sur le climat, ndlr), la protection des normes environnementales et sanitaires, la protection de nos filières".

"Et quand je vois que sur l'accord de Paris, il y a un revirement considérable du président brésilien, on demande à ce que ce soit concrétisé dans des orientations précises. Nous demandons à voir", a-t-il prévenu.

- Mobilisation "tous azimuts" -

Concernant les secteurs d'activité menacés, "nous avons demandé une clause de sauvegarde" pour les filières sucrières et bovines qui permette "de décider de stopper net les importations dans les filières fragiles s'il y a une destabilisation manifeste de ces filières", a fait valoir Mme Ndiaye.

Les agriculteurs français ont rapidemment réagi et vont manifester "tous azimuts" dès mardi soir un peu partout en France, selon leurs organisations.

"Il appartient à la Commission européenne de préciser à ses pays membres, y compris la France, ce qui se trouve dans l’accord", a estimé M. Araujo.

Un long parcours attend le compromis de vendredi au sein des instances européennes puis dans chaque État membre où, souvent, les Parlements auront leur mot à dire.

Pour M. Quenan, "il est toujours possible que les parlementaires ne ratifient pas, c'est déjà arrivé, mais ce me semble difficile. Les exportateurs européens qui n'ont rien à voir avec le secteur agricole, comme l'industrie, voient cet accord avec intérêt".

© 2019 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201907031448 702559
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste