Le train de fret Perpignan-Rungis n'aura plus de clients après vendred

Brandir la mesure "y aura plus de liaison en train Perpignan-Rungis" ==> Laisser mariner les entreprises ==> Les regarder se désister pour d'autres modes de transport ==> Dire "Oh, bah regardez, y a plus personne qui l'utilise, donc on supprime !"

Vinci et Eiffage aiment ça

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Impact sur la pollution d'un tel recul :

-1 train de 30 wagons = + 50 camions soit +100 en aller retour

=> 10 trains = 500 camions soit 1000 aller retour / par jour à raison de 7 jours sur 7 soit 365 000 camions par an sur les routes

Ligne ferroviaire Perpignan Rungis entièrement électrique , alimentée par l'ex SHEM (essentiellement hydroélectricité Massif Central et Pyrénées) .

On peut rajouter les chiffres du moment avoués par les entreprises routières suite à la dernière mesure fiscale sur la détaxation du gas oil routier , à savoir 800€ par camion pour 2cts de détaxe supprimée . A raison de 18cts / camion cela donne 3.6millions€ de subvention pour cette seule relation

Au plan national , on peut extrapoler avec 308 milliards de tonnes / kilomètres en routier , moins de 10% en fret ferroviaire , divisé par plus de deux en 10 ans

source stat développement durable gouvernement pour 2017 , dernier disponible

Déclaration FNTR pour GO

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Il faut également savoir , outre un temps de parcours plus élevé sur route , que la législation routière ne permet pas de faire le trajet Perpignan -Rungis avec un seul chauffeur alors que c'est la pratique quotidienne appliquée par l'ensemble des entreprises et bien entendu quasiment jamais contrôlée

L'alimentation de Rungis nécessiterait près d'une dizaine de convois journaliers , ce qui avait conduit à la construction d'une gare complète sur le site où avait dernièrement réinvesti le MIN de Rungis

La magouille des transitaires va encore s'imposer pour mieux polluer des régions qui n'en ont pas besoin .

On s'étonne ensuite de la mise en place de taxes , visiblement unique moyen pour enrayer ces dérives .Il apparaît urgent de fortement les alourdir puisque les dirigeants d'entreprises censés s'évaporent !

Message complété le 10/07/2019 19:10:08 par son auteur.

Source : entreprise routière de la famille opérant sur la région dite

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et apres on vient nous parler de pollution et de vignette, alors que tout est fait pour les routier. Prenez exemple sur la suisse et le ferroutage, pourtant les Suisses on de nombreuses montagnes qui pourraient faire obstacle....

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Le train de fret transportant des primeurs de Perpignan au marché de Rungis, près de Paris, s'arrêtera après un dernier convoi vendredi, faute de clients, mais la ligne restera ouverte, a-t-on appris mercredi auprès de la SNCF.

"La seule commande" encore en cours "s'arrête vendredi. Les clients n'ont pas renouvelé leur contrat. On fera ce qu'on peut pour faire circuler les wagons au fur et à mesure des demandes des clients", a indiqué un porte-parole de l'activité fret de la SNCF.

Déjà "ces derniers jours", ces wagons "en fin de vie" ne transportaient "presque plus de fruits et légumes", avec seulement "quatre wagons" mardi par exemple, au lieu d'"une vingtaine d'habitude", a précisé le porte-parole. Les volumes transportés ont diminué, d'une part parce que "c'est un peu la fin de la saison" et d'autre part parce que "les clients ont commencé à charger dans des camions", a-t-il expliqué.

En mai, le groupe ferroviaire avait proposé de prolonger cette ligne de wagons frigorifiques jusqu'à la fin de l'année, "échéance au-delà de laquelle les wagons seraient hors d'usage", leur vétusté et le coût de leur remplacement étant à l'origine du problème.

La SNCF est "en contact régulièrement avec les clients", mais "ils ont fait d'autres choix", séduits "sans doute par la plus grande souplesse du transport routier", a déclaré le porte-parole. Le groupe ferroviaire leur a proposé, pour remplacer les vieux wagons, "une solution alternative: des conteneurs transportés sur des trains", a-t-il ajouté.

Après deux réunions en mai et juin, le ministère des Transports doit réunir un groupe de travail sur ce dossier le 17 juillet. A la mi-mai, le ministère avait dit rechercher "une solution ferroviaire pérenne d'ici la fin de l'année, permettant de poursuivre dans la durée le transport des fruits et légumes par le rail".

"Il n'y a à ce jour aucune garantie sur (la) pérennité" du train, a dénoncé mercredi le syndicat CGT-Cheminots.

L'annonce, du remplacement cet été de ce train quotidien par des camions avait provoqué un tollé au printemps, syndicats et responsables politiques protestant contre une décision contraire aux enjeux environnementaux.

© 2019 AFP

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