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Algues vertes: la famille d'un joggeur mort en 2016 saisit la justice

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Obywan Obywan
24/07/2019 10:49:14
1
gars d'ain gars d'ain
18/07/2019 14:45:26
1

Comme il s'agit d'un rapport public mettant en cause les dysfonctionnements d'épuration et traitements des eaux usées en baie de Douarnenez, je reposte le lien.


Les documents publiques sont publiques comme le nom l'indique et doivent être mis à disposition des citoyens...

Le rapport date de 2011, certe, mais rien n'indique pour l'instant que les défauts d'assainissement et d'épuration ont été réparés et ce document montre les conséquences que peuvent avoir des installations qui à priori fonctionnent...


Rapport :

"Diagnostic de l’assainissement des eaux usées domestiques et industrielles sur le périmètre du plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes "

http://www.sagebaiededouarnenez.org/site/wp-content/uploads/2012/01/10-Assainissement-BDz.pdf


Je note en conclusion page 23 : "L’assainissement des eaux usées sur le territoire du plan algues vertes produit des flux estimés à 75 tonnes d’azote et 31 tonnes de phosphore par an. Cette estimation est maximisée dans la mesure où les rejets des dispositifs des assainissements individuels sont considérés comme rejetant directement dans les cours d’eau après le dispositif, ce qui n’est pas le cas. En réalité, les rejets de ces dispositifs sont infiltrés dans les sols, où un abattement complémentaire a lieu. Le flux total d’azote maximum issu de l’assainissement de 75 tonnes représente 8 % des 930 tonnes d’azote rejetées en moyenne annuellement dans la baie par les cours d’eau et la station d’épuration de Douarnenez. Sans prendre en compte les boues (car elles sont intégrées dans les bilans de fertilisation agricoles), les 72 tonnes de N rejetés par an par l’assainissement constituent une pression azotée estimée à 2,55 kgN/ha/an, sur les 28 246 ha du périmètre algues vertes. Pour le phosphore, en ne considérant que le rejet direct, la pression est estimée à 0,71 kgP/ha/an."


Suffit juste d'extrapoler avec les communes en amont de Douarnenez et des installations individuelles d'épuration pour se rentre compte des quantités dont sont responsables les activités humaines hors agriculture et de toutes les petites fleuves côtiers qui se jettent dans le coin...


La carte qui suit vous donne un apercu partiels des arrivées de polluant par cours d'eau aboutissant à un débouché sur l"océan...

.

  
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gars d'ain gars d'ain
18/07/2019 14:14:44
1

Bien évidemment que le gouvernement ne va pas tirer une balle dans le pied des collectivités locales qui ne font le job en matière de traitement de l'eau, d'autant que des élus locaux sont au gouvernement.


Mon post qui détaillaient précisément point par point la pollution d'origine humaine hors agriculture a disparu..


Pourtant, j'y citais juste des passages et le lien de l'intégralité du document...


C'est manifestement plus facile de regarder la paille dans l'oeil du voicin que la poutre qu'on a dans l'oeil...


Je vois pas en quoi cette publication gênait : elle démontrait parfaitement le rôle des habitants des collectivités locales dans la pollution du littoral...


Mais c'est tellement plus simple de tirer sur l'agriculture : combien de fosses septiques et de stations d'épurations finissent dans le bassin versant de la Rance... dont la situation n'a fait qu'empirer avec l'usine Marée motrice...


Il suffit d'aller au bors de la Rance en amont à pied : ce que j'ai fait... Certains endroits sont transformés en marais mouvants.


Et plus le chemin est cours pour aller la mer ou l'ocean, plus la pollution a de chances d'arriver concentré dans les eaux du littoral...

  
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Dubaisan Dubaisan
18/07/2019 13:55:50
0

Les phosphates et les nitrates, ils viennent d'où? bien sûr que c'est fortement lié aux activités agricoles puisque ces 2 composants sont à la base de la majorité des engrais…que l'on retrouve bien évidemment dans les ruisseaux et rivières...

Cela dit dans les années 70 et 80 on n'a jamais informé correctement les agriculteurs des conséquences environnementales de l'utilisation excessive de ces engrais et les pouvoirs publics n'ont pris que bien tardivement conscience de ces dégâts. Ce fût une erreur, une de plus comme notre époque moderne sait créer… c'est tout.

La situation s'améliore mais cela prendra encore de nombreuses années. Les techniques modernes de fertilisation (quand il faut, juste ce qu'il faut et ou il faut..), Waine 70 pourrait nous les détailler, sont bien plus soucieuses de l'environnement qu'il y a 40 ans. Et tant mieux!

  
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Obywan Obywan
18/07/2019 13:46:24
1

Distribution de pastilles d'Iode :

Le gouvernement a décidé d’agrandir les zones de protection des populations en cas d’alerte nucléaire dans les centrales françaises, dont celle de Fessenheim dans le Haut-Rhin. Cette extension s’accompagne d’une nouvelle campagne d’information et de distribution de pastilles d’iode. Décryptage.

En septembre 2019, les personnes habitant dans un rayon situé entre 10 et 20 kilomètres autour de la centrale haut-rhinoise de Fessenheim, et des dix-huit autres installations nucléaires françaises, seront invités à retirer des comprimés d’iode stable (iodure de potassium) en pharmacie pour se prémunir en cas d'accident. 120.000 personnes et 39 communes sont concernées dans le Haut-Rhin (voir la liste intégrale ci-dessous). Au plan national, 2.2 millions de Français et 1063 communes bénéficieront de cette campagne.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/risque-nucleaire-pourquoi-perimetre-distribution-pastilles-iode-autour-fessenheim-change-t-il-1685500.html

  
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Obywan Obywan
18/07/2019 13:13:38
1

Parenthèse

Le niveau de radioactivité dans l'eau potable serait préoccupant selon une association, qui y pointe la présence de tritium

268 communes seraient concernées

Selon l'association, 268 communes sont concernées, dont de "grandes agglomérations" comme Orléans, Blois, Tours, Angers, Nantes, et 122 communes d'Ile-de-France. La seule usine de potabilisation de Choisy-le-roi (Val-de-Marne) "distribue chaque année" dans son eau potable à 10 Bq/L en moyenne, 1,3 TBq (térabecquerel) de tritium, soit 2,5% des rejets de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, selon l'ACRO. "Cette usine alimente 1,9 million d'habitants de 56 communes de la banlieue sud et ouest de Paris", ajoute l'association.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/une-possible-contamination-radioactive-dans-l-eau-potable-en-france_135649?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1zwrSHB46VBrdJ_x4IRIV_bgrVKpeJ44iSQaEZSrzuyLUKgkX4MTJYe04#Echobox=1563446874

  
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Obywan Obywan
18/07/2019 10:03:27
1

Pas faux concernant les évacuations...

En Cévennes c'est un fléau aussi... d'ailleurs ça commence à contrôler !


Mais bon en Bretagne moi j'incrimine quand même les agriculteurs (pas tous) car ayant vu (habiter) dans le centre des Côtes d'Armor (St Nicodème) j'ai bien vu comme était gérer les terres.... et les élevages de porcs en batteries...


Enfin cela dit, c'est très giboyeux quand même, donc la vie y est fortement présente au niveau de la faune sauvage, alors que dans beaucoup de départements dit "plus vert" ça diminue, et ce n'est pas qu'un fait dû à la chasse (au contraire)

  
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gars d'ain gars d'ain
18/07/2019 09:51:13
4

C'est sûr que la plupart des élus locaux préfèrent investir durant leur mandatures dans des investissements " tâpe à l'oeil", des ronds points à l'art de tourner en rond et des petits fours ou du homard plutôt que de s'occuper de la station d'épuration qui n'intéresse personne la plupart du temps.


Suffit d'aller un jour de grande pluie voir ce qui s'y passe, à la station : certains pourraient avoir des nausées à la vue de ce qui en sort.


On ne parlera pas non plus du nombre considérable de fosses sceptiques au fonctionnement défectueux. Beaucoup de gens de la ville qui achètent une maison un peu isolé et commencent souvent par flinguer la flore de la fosse en continuant à utiliser des produits très agressifs et javellisés qui tuent toutes la flore de la fosse.

Et ensuite, y'a pas grand monde pour remettre des petites bêtes dans la boiboite : ouvrir le couvercle d'une fosse septique est considéré par de nombreuses personnes comme une activité très dégradante à laquelle ils ne peuvent s'abaisser.

Une obligation de contrôle annuel de l'efficacité des fosses septiques devrait être instauré. C'est la moindre des choses...


Vous remarquerez encore que du temps de la cabane au fonds du jardin, ces problèmes environnementaux n'existaient quasi pas.

Toute concentration engendre des problèmes et au lieux de tirer sur l'agriculture qui, entre parenthèse, est très utile pour consommer les boues de station d'épuration hautement polluantes vu les concentrations en phosphore, et azote et aute éléments chimiques, il faudrait d'intéresser aux rejets des concentrations urbaines.


Imaginez juste combien de station d'épurations et de fosses septiques finissent par exemple dans les eaux du Rhône ou de la Seine avec les bassin versants...


Accuser l'agriculture est pitoyable et affligeant...

  
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gars d'ain gars d'ain
18/07/2019 09:24:58
2

à l'attention de ceux qui manquent cruellement d'information...



Article : "Phosphore et eutrophisation des rivières"

Natura-Sciences | Mis à jour le 21/02/2018 à 16:29 - Publié le 25/02/2011 à 09:39

http://www.natura-sciences.com/environnement/phosphore-et-eutrophisation.html


La présence excessive de phosphates et de nitrates, en particulier, favorise le phénomène d’eutrophisation. Celui-ci consiste en une prolifération anarchique d’algues. Ce phénomène qui touche les lacs, les rivières, les réservoirs et les côtes d’Europe pose l’un des plus sérieux problèmes de pollution aquatique de ces dernières années.


> à lire au lien indiqué


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Article : "Algues vertes, la station d'épuration de Perros en cause ?"

Modifié le 28/09/2013 à 10:43 | Publié le 06/09/2013 à 23:41

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/algues-vertes-la-station-depuration-de-perros-en-cause-648768


> à lire au lien indiqué


Notons que : "Pour Jean-Pierre Morvan, « la station d'épuration de Perros-Guirec est la source principale de la pollution. La porosité du réseau d'eaux usées du quartier du Port, laisse passer l'eau de mer et le système de filtration par membrane de la station d'épuration ne supporte pas l'eau salée. Lors des grandes marées, la station se met en by-pass, les eaux usées étant rejetées à proximité de la cale de la douane à Perros ». Photos à l'appui, Jean-Pierre Morvan a souligné que « 24 000 m3 d'eaux ont été rejetées à la mer, donnant une très mauvaise qualité à l'eau du Lenn, dont le bassin subit le phénomène des marées ».


À l'origine, la station d'épuration de Perros-Guirec devait posséder un bassin de rétention, qui aurait pu éviter le phénomène de rejet lors des grandes marées. Ce bassin n'a pas été mis en place lors de la construction de la station. « Nous attendons que Perros-Guirec apporte des solutions au problème », souligne Jean-Pierre Morvan. Un autre dossier, celui des inondations récurrentes à Perros-Guirec, au niveau de Pont Couennec, est à l'étude à LTA et pourrait tendre les relations entre les communes."

  
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Obywan Obywan
18/07/2019 09:12:56
1

Un breton vous dira qu'il y'a encore 50 ans on ne buvait pas d'eau en Bretagne, mais de l'alcool au plus jeune âge !!

Je n'invente rien !!

Et mieux vaut acheter de l'eau en bouteille que de se risquer à boire les déchets industriels de l'agroalimentaire dans cette région !!

Je n'ai jamais vu autant d'eau de qualité aussi médiocre !

  
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CRI74 CRI74
17/07/2019 21:13:09
0

Les agriculteurs , les gros , regroupés dans un syndicat qui impose ses vues au ministre reléguant les mesures ad hoc d'assainissement aux calendes grecques ?


  
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era era
17/07/2019 20:41:51
0
Qu'ils aillent voir les agriculteurs du coin.
  
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era era
17/07/2019 20:41:51
0

Manifestation contre la présence d'algues vertes aux exhalaisons méphitiques et qui libèrent du sulfure d'hydrogène en se décomposant, le 18 septembre 2011 sur la plage de Cap Coz à Fouesnant (AFP/FRED TANNEAU)

La famille d'un joggeur mort en septembre 2016 dans une vasière envahie d'algues vertes à l'embouchure du Gouessant (Côtes-d'Armor) va saisir la justice pour faire reconnaître la responsabilité des pouvoirs publics, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat.

"L'idée, c'est de mettre un terme à l'inaction fautive des autorités publiques sur cette question de santé publique. Cela fait 50 ans que ça dure et, de mesurette en mesurette, on ne règle pas le problème", a déclaré à l'AFP Me François Lafforgue, qui défend les trois enfants, la veuve et le frère de la victime.

Âgé de 50 ans, sportif et habitué des lieux, Jean-René Auffray avait été retrouvé mort à Hillion le 8 septembre 2016, dans la vase où il s'était engagé pour retrouver son chien, à l'embouchure d'un fleuve côtier, le Gouessant, qui se jette dans la baie de Saint-Brieuc.

En apprenant le lieu de la mort, des associations s'étaient immédiatement interrogées sur le lien avec les algues vertes, qui, en se décomposant, émettent du sulfure d'hydrogène (H2S), un gaz qui peut-être mortel à forte dose.

Après les recours gracieux adressés en mai, l'avocat va saisir le tribunal administratif vendredi pour demander réparation auprès de la commune d'Hillion, de l'agglomération de Saint-Brieuc et de l'Etat, a-t-il indiqué à l'AFP. Il réclame environ 600.000 euros d'indemnisation des préjudices subis par ses clients.

Deux semaines après les faits, le parquet de Saint-Brieuc avait ordonné l'exhumation du corps du joggeur pour pratiquer une autopsie et des analyses toxicologiques. Mais du fait de leur caractère tardif, les résultats des analyses n'avaient pas permis de déterminer clairement les causes de la mort. L'enquête avait été classée sans suite en avril 2017.

"En ne procédant pas rapidement à des mesures d'autopsie, on a interdit à la famille une preuve certaine d'établir un lien entre les algues vertes et le décès, donc de pouvoir poursuivre les responsables devant les juridictions pénales", a expliqué Me Lafforgue, tandis que devant la juridiction administrative "le lien entre le décès et les algues vertes peut être retenu s'il y a un faisceau de présomptions, qui existe".

© 2019 AFP

  
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