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"Vivre bien, bio et local": une coopérative rurale relève le défi en L

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Ribo Ribo
20/07/2019 16:59:00
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Il y a un N° spécial Que Choisir de juin sur les produits cosmétiques.

Bien sûr c'est plus pratique de scanner tranquillement à la maison... mais au magasin çà permet de ne pas acheter n'importe quoi non plus ! C'est surtout pour les adjuvents car pour l'aspect nutritif il suffit de jeter un oeil sur la grille de composition nutritionnelle (protides, glucides, lipides et sel pour la charcuterie entre autres...). J'ai eu vu pour une seul portion de 'je sais plus quoi' la quantité conseillé de sel pour 24 heures...

  
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JD1976 JD1976
20/07/2019 15:32:02
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... Et cette application aussi n'est pas mal ! :


https://www.quechoisir.org/application-mobile-quelcosmetic-n52804/


Moi je scande les produits à la maison, ce qui me permet d'éviter les erreurs lors d'un prochain achat.

  
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Ribo Ribo
20/07/2019 15:13:00
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JD, il faut être connecté pour pouvoir scanner le code-barre et certains supermarkets commencent à intaller des brouilleurs d'ondes... pas dans mon Auchan cependant... et je l'utilise de temps en temps pour les plats préparés industriels (quand ils sont soldés à -30% bien sûr... parce que c'est pas cadeau la bouffe toute prête !).

Il y a aussi https://fr.openfoodfacts.org/

J'avais commencé une base nutritionnelle sous Excel avec les produits bruts, ceux que j'achetais tout fait et ceux que je cuisinais moi-même, il y a de çà presque 10 ans déjà... j'étais arrivé à 5000 lignes axé sur les glucides et l'indice glycémique. Mais c'est trop de boulot pour une seule personne. Cette base me permettait de calculer au jour le jour la quantité de glucides ingérés et l'IG calculé à condition de peser et noter tout ce qui est absorbé et qui contient des glucides. Je continue à peser et noter tout ce que je mange depuis, par habitude, mais sans recopier dans la base. Je garde aussi les emballages des produits industriels au cas où j'aurais le courage de m'y remettre... ou de décider de reprendre un régime cétogène contrôlé.

Par ailleurs, je crois qu'il existe aussi une appli similaire pour la cosmétique sur smatphone.

  
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JD1976 JD1976
20/07/2019 14:45:19
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... Et pour faire le meilleur choix pour votre santé, utilisez cette application géniale ! :


https://yuka.io


  
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gars d'ain gars d'ain
20/07/2019 13:03:22
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J'en reviens justement de la Lozère sur le plateau du Causse (rando fin avril)....


Et à certains endroits, pour aller faire une grande des courses d'un ménage, c'est 30 à 50 km et par les petites routes, ça oblige donc effectivvement à rationnaliser ses besoins, à beaucoup plus de solidarité et ça oblige à consommer local et/ou du jardin.


C'est pas mal, c'est comme cela que je vivais qu'en j'étais à la ferme avec mes parents... et c'est pas si vieux que ça.


Depuis ces moments, j'ai conservé l'habitude de faire les grandes courses toutes 3 à 4 semaines, et pour le reste, je vais chez les agriculteurs du coin. Les moyennes et grandes surfaces ne sont pourtant qu'à 9 km de chez moi, mais ça m'intéresse pas d'y perdre mon temps. Je vais uniquement dans un Carrerouf market, et quand je sors, le caddie est plein pour environ 300 à 330 euros. Du coup, le superflu est toujours quasi exclu... Et j'achète en gros tjours les mêmes trucs...


Voilà comment se simplifier la vie ...

  
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Dubaisan Dubaisan
20/07/2019 12:38:15
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C'est une excellente solution qui permet à bien des petites communes de les re-vivifier, de retrouver une "communauté"....de partage et de vie!

Encore faudrait-il adapter nos lois (sur le travail / les impôts etc...) pour ces petites structures qui restent malgré tout bien fragiles.

  
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b26crest b26crest
20/07/2019 11:56:19
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La perte de confiance devient problème de nos jours. L'industrie alimentaire n'est pas une association conspiratrice visant à rendre leurs clients dépendant et malade, mais la concurrence et la quêté du prix le plus bas poussent à des aberrations.
Tout récemment j'ai vu dans mon Supermarché préféré une confiture du segment prix supérieur, qui met bien en avant l'origine de l'entreprise, la Corrèze. Aussi la production Bio, que je ne mets pas en doute, ni le soin apporté pendant la fabrication des produits.
Ce qui intrigue est l'absence d'information sur l'origine des fruits nécessaires à la confiture, comme sur tous les pots d'autres marques que j'ai eu en main, rien n'est dit.

Qu'on n'insinue pas du local si c'est inexistant !

Personnellement je fabrique mes quelques conserves, compotes et confitures seul, avec de fruits de mon jardin, du primeur, du marché et même du Supermarché, tout le reste, c'est à craindre, vient en conteneurs congelés de l'autre bout de la planète - pourquoi pas, car eux ils raffolent du porc français... mais j'aimerais bien être responsable de mon alimentation et cela signifie que je dois connaître l'origine et les détails de fabrication des produits.
  
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b26crest b26crest
20/07/2019 11:56:19
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Faire revivre un village en mettant en oeuvre des solutions pour consommer bio et local, c'est le pari que s'est fixé une coopérative d'habitants en Lozère (AFP/Archives/GEORGES GOBET)

Faire revivre un village en mettant en oeuvre des solutions pour consommer bio et local: c'est le pari que s'est fixé la coopérative d'habitants qui dynamise depuis 2012 Pied-de-Borne (Lozère) à travers une épicerie participative, en attendant des jardins partagés et une auberge.

"Je conseillais de grosses collectivités dans le domaine du développement durable, il y avait beaucoup de recommandations dans les documents mais rien n'en sortait dans la réalité. Ici, j'ai voulu appliquer concrètement une sorte de +développement local durable+ à l'échelle d'un village", explique à l'AFP Cyrille Souche, 49 ans, l'un des coopérateurs à l'origine de "Ma Coop - La Vie au Vert", lancée en 2012.

"L'idée est que les gens se réapproprient localement des enjeux forts comme l'alimentation, le fait de consommer local, d'être solidaires les uns des autres, de recréer du lien social...", résume ce chef d'entreprise originaire d'Avignon.

Avec un petit noyau d'une dizaine de personnes, Cyrille, tombé sous le charme de cette partie des Cévennes située aux confins de l'Ardèche et du Gard, dans les gorges étroites du Chassezac, cherche alors à reprendre l'épicerie "moribonde" de Pied-de-Borne. "Personne ne voulait en entendre parler, ni la mairie, ni la banque, ni les fournisseurs qui avaient essuyé trois plantages successifs avant nous", raconte-t-il.

Mais le petit groupe s'obstine en "remettant l'humain au coeur du projet", souligne David Naulin, 44 ans, autre pilier de la coopérative. "L'idée c'était de garder un espace ouvert à la population 7 jours sur 7 qui soit une épicerie mais surtout un lieu convivial, où les gens puissent se rencontrer, construire des projets en commun".

- "Vie de famille" -

Sept ans après le début de l'aventure, "La Vie au Vert" compte 60 coopérateurs sur quelque 180 habitants. La clientèle est essentiellement composée de néo-ruraux, de retraités, d'habitants de résidences secondaires et de touristes, notamment belges et allemands.

L'épicerie/boulangerie coopérative fait un chiffre d'affaires de quelque 300.000 euros par an, a crée six emplois au Smic, dispose de 2.000 produits référencés, dont plus de 60% sont bio tandis que les produits locaux représentent 30% des ventes. La mairie est désormais partie prenante de l'aventure et l'épicerie fournit aussi la cantine de la petite école voisine, passée au bio depuis deux ans.

"L'épicerie c'est le coeur du village, on y fait la papote, on rigole mais surtout on partage une éthique de vie --une consommation saine et locale-- et cette volonté de faire vivre le village, les vallées d'une façon correcte, respectueuse de l'environnement", souligne Valérie, une autre coopératrice. "Cela a du sens de ne pas faire des kilomètres inutiles dans un village dont l'habitat est dispersé sur 20 hameaux isolés avec des routes étroites et sinueuses", relève cette ancienne altiste de l'Orchestre national de Lyon installée à plein temps dans un hameau voisin depuis qu'elle a pris sa retraite, il y a un an.

Comme Valérie, venue avec son petit-fils de 7 ans, de nombreux coopérateurs affluent vers l'épicerie autour de 10H00 une fois par semaine et forment une chaîne pour décharger dans une ambiance chaleureuse le camion vert et blanc aveyronnais contenant 50% des références du magasin, pour l'essentiel du bio.

"L'épicerie d'avant, c'était un peu un mouroir alors qu'aujourd'hui la coopérative c'est une sorte de vie de famille, on a plein d'autres projets fantastiques qui se mettent en place en commun", s'enthousiasme Alexandre, retraité et ex-directeur de l'école.

La coopérative rurale lance actuellement des jardins participatifs, toujours dans l'idée de "créer un circuit le plus court possible entre la production et la consommation", explique Cyrille. A l'automne, un atelier de transformation de produits alimentaires devrait également voir le jour. Et en mars 2020 l'ouverture d'une auberge - chambres et restaurant - devrait permettre de créer trois nouveaux emplois et d'élargir le nombre des coopérateurs pour donner un nouveau souffle à cette dynamique locale.

© 2019 AFP

  
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