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Pour ceux qui diraient que le Kenya c'est comme la France.
Voici un article de France 24 sur les exécutions extra-judiciaires perpétré par des policiers Kényans daté du 22/07/2019 trouvé par hasard en lisant Yahoo News : https://observers.france24.com/fr/20190722-bidonvilles-nairobi-citoyens-combattent-executions-extrajudiciaires-police
Je n'ai pas connaissances de cas d'exécutions d'extra-judiciaire avérés commis par des policiers Français mais je n'exclus pas que ça peut exceptionnellement arriver.
Des personnes accusent des policiers Français d'avoir volontairement tué des gens (Notamment en garde à vue) mais ils n'apportent aucunes preuves et ce sont en général des groupes d’extrême gauche ou des personnes de ces mouvances d'extrême gauche.
Le problème est que ces mouvances occultent les vrai abus de certains policiers Français existant avec ce genre d'accusations sans preuves.
Ci-dessous quelques articles de presse sur des abus policiers (J'aurais pu ajouter la gendarmerie mais ce serait trop long) en France allégué ou avéré.
Article de Chloé Pilorget-Rezzouk pour le Figaro daté du 21/02/2019 sur un policier Français condamné pour violence par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une incapacité inférieur à huit jours au tribunal correctionnel de Paris : https://www.liberation.fr/france/2019/02/21/un-policier-condamne-pour-violence-sur-un-prevenu-au-nouveau-tribunal-de-paris_1710911
Article de Nicolas Raffin pour 20 minutes daté du 08/04/2019 sur un colonel de la Gendarmerie Nationale dénonçant des faits de violences allégués par des CRS : https://www.20minutes.fr/societe/2491623-20190408-gilets-jaunes-colonel-gendarmerie-reconnait-violences-policieres-lors-intervention
Article d'un certain C.G pour 20 minutes daté du 12/06/2019 sur des policiers Français qui seront bientôt jugé pour des faits de violences : https://www.20minutes.fr/justice/2538539-20190612-lyon-deux-policiers-renvoyes-correctionnel-avoir-violemment-frappe-deux-etudiants
Article d'un certain Z.L pour le Parisien daté du 15/06/2019 sur deux policiers Français accusés de corruption passive : http://www.leparisien.fr/faits-divers/deux-policiers-de-la-bac-mis-en-examen-pour-corruption-et-trafic-de-stupefiants-15-06-2019-8093946.php
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@whatelse Ce n'est pas un classement des pays les plus corrompus mais un classement de la perception de la corruption par la population en lien avec ces pays.
@Dubaisan C'est une anecdote intéressante.
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Petit temoignage:
Au cours d'un diner, il y a quelques annees avec le patron d'un gros groupe prive d'une branche disons fortement liee a "l'immobilier" en France.
Sur la corruption, ce dernier me disait :
"En France si je n'avais pas "huile" les relations avec nombre d'elus locaux, et de certains fonctionnaires, je n'aurais jamais pu monter ce groupe". Et il a precise: "...et les plus gourmands...surtout ceux de gauche et les verts".
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simcour,
quand on voit les EU classés 22eme, on peut avoir des doutes sur ce classement.
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@Martine52 Je pense que tu as bien résumer la situation bien que tu m'a semblé un peu agressive avec le "Bande de crétins!!!" à la fin.
On est d'accord sur le fait que la corruption en République Française et en République du Kenya n'est pas comparable.
Par exemple le Français moyen n'a jamais était confronté à un policier lui demandant de l'argent pour une raison injustifié même si il est vrai qu'il y a de la corruption policière en France.
La corruption policière en France et la corruption en général n'est pas aussi courante qu'au Kenya.
En France on peut trouver des policiers rackettant les dealers mais c'est certainement plus courant au Kenya qu'en France.
Je n'ai jamais entendu parler d'officier d'État-Civil en France demandant de l'argent pour fournir un acte de naissance (Ça existe peut-être en France mais c'est extrêmement marginal si c'est le cas) mais au Kenya c'est une réalité.
Il y a des politiciens corrompus partout dans le monde mais avant de parler politique il faudrait peut-être regarder plus près de son quotidien.
Parlons de certains placiers dans les marchés qui demande plus que le prix légal ? On n'y pense pas mais ça existe.
Dans le classement 2018 du "Corruption Perception Index" par "Transparency International" la France est classé 21/180 tandis que le Kenya est 144/180.
Ça signifie que le Kenya est perçu comme un pays très corrompu par la population comparé à la France.
Cette indice ne mesure pas la corruption mais sa perception.
Voici cette indice en anglais : https://www.transparency.org/cpi2018
Plus d'infos sur Wikipédia sur cette indice : https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_perception_de_la_corruption
Article de Wikipédia sur l'ONG Transparency International : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transparency_International
Article d'un certain Z.L pour le Parisien daté du 15/06/2019 sur deux policiers Français accusés de corruption passive : http://www.leparisien.fr/faits-divers/deux-policiers-de-la-bac-mis-en-examen-pour-corruption-et-trafic-de-stupefiants-15-06-2019-8093946.php
Article non signé du Figaro daté du 26/04/2019 sur la mise en examen de placiers accusé entre-autres de concussion par personne chargé de mission de service public : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/extorsion-au-marche-du-val-fourre-quatre-mises-en-examen-20190426
Un rapport de 133 pages en anglais d’août 2015 par le bureau du défenseur des droits (Office of Ombudsman) du Kenya sur la corruption et l'obtention de document officiel : https://www.ombudsman.go.ke/index.php/resource-center/investigation-reports/category/47-investigation-reports-2015?download=98:stateless-in-kenya-august-2015
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des fonctionnaires africains corrompus c'est très difficile à croire!
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Simple accident de travail.
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Le ministre kényan des Finances Henry Rotich et plusieurs responsables de son ministère, ont été arrêtés lundi pour corruption et fraude en lien avec un projet de construction de deux barrages d'une valeur de plusieurs millions de dollars, a annoncé la police.
Le directeur des poursuites publiques, Noordin Haji, avait un peu plus tôt demandé l'arrestation et l'inculpation de M. Rotich et 27 hauts responsables administratifs, pour fraude, abus de pouvoir, irrégularités financières et autres crimes économiques.
M. Rotich, ainsi que son plus proche collaborateur administratif et que le chef de l'agence gouvernementale de l'Environnement, se sont présentés d'eux-mêmes peu après à la police.
"Ils sont en détention et attendent d'être emmenés devant un tribunal", a déclaré à l'AFP le chef de la police kényane, George Kinoti. "Nous cherchons les autres et ils iront tous au tribunal", a-t-il ajouté.
Selon M. Haji, ce projet prévoyant la construction de deux barrages destinés à améliorer l'approvisionnement en eau dans un pays souvent frappé par la sècheresse et à fournir de l'électricité, étaient "criblés d'irrégularités", dans la conception, l'obtention du marché et le processus de paiement.
"L'enquête a montré que les responsables gouvernementaux ont bafoué toutes les règles d'attribution des marchés et commis des abus de pouvoir pour s'assurer du succès de leur combine", a expliqué M. Haji.
Il a affirmé que l'attribution du contrat à la firme italienne CMC di Ravenna avait contourné toutes les procédures en place, sans tenir compte des difficultés de l'entreprise qui faisait l'objet d'une liquidation judiciaire et n'avait pas achevé trois autres barrages coûteux.
Le contrat prévoyait que le coût total du projet serait de 450 millions de dollars (401 millions d'euros), mais le ministère des Finances avait augmenté ce montant de 164 millions de dollars sans justification adéquate.
Quelque 180 millions de dollars avaient déjà versés, sans que la construction des deux barrages ait commencé.
Six millions de dollars avaient aussi été affectés à la relocalisation des riverains touchés par le projet. Mais aucune preuve n'a été trouvée que des terrains ont effectivement été achetés.
"Je suis convaincu que des crimes économiques ont été commis et j'ai donc approuvé leur arrestation et les poursuites à leur encontre", a déclaré M. Haji.
"Les personnes que nous inculpons aujourd'hui étaient chargé de protéger l'intérêt public et ont sciemment rompu cette confiance", a-t-il déploré.
M. Rotich avait par le passé nié avoir commis la moindre faute.
Le Kenya a été touché par plusieurs autres scandales de corruption ces dernières années, qui ont vu la disparition de plusieurs centaines de millions de dollars d'argent public.
En 2017, le pays était classé 143e sur 180 dans l'index sur la perception de la corruption établi par Transparency International.
En mars 2018, un rapport de l'auditeur général portant sur l'année financière 2015-2016 avait révélé que le gouvernement n'était pas en mesure d’expliquer où étaient passés quelque 400 millions de dollars d'argent public.
© 2019 AFP
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