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Brexit : Boris Johnson pose ses conditions, l'UE les juge "inacceptabl

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simcour simcour
27/07/2019 22:46:34
0

@Alain07 Merci pour cette avis intéressant sur ce qui caractérise les peuples et l'UE ainsi que la mondialisation.


Merci pour les encouragements.

Partir maintenant au Royaume-Unis est une idée intéressante mais si ils sortent en octobre 2019 (Je pense qu'ils vont trouver un truc pour ne pas sortir en octobre mais on ne sait jamais) j'y aurais passé moins de 2 mois et devrait éventuellement partir.

Un déménagement ça se prépare et encore plus quand c'est dans un autre pays.

Toujours prendre en compte son futur statut migratoire quand on part dans un autre pays vu que chaque pays à ses règles et que les règles dépendent de notre nationalité.


Je peux prendre comme exemple la France où les règles pour l'installation des Étrangers ne sont pas les même selon que vous soyez citoyens d'un État membre de l'EEE ou d'un pays non membre de l'EEE.

Pour ceux venant de pays non membre de l'EEE les règles varient selon la nationalité de l'individu puisque il peut y avoir éventuellement un accord bilatéral réglementant le séjour , circulation et travail sur le territoire Français pour les individus de tel nationalité.

Si il n'y a pas d'accord bilatéral avec le pays du ressortissant d'un pays non membre de l'EEE c'est le régime générale qui s'applique.


Je pense qu'il ne faut pas jouer avec les règles migratoires d'un pays au vu des conséquences éventuelles.

Il existe des pays pouvant refuser l'entrée à ceux ayant violé les lois d'un autre pays que le leurs relative à la migration.


Je pense qu'il faut prendre en compte la situation d'un pays avant de s'y installer quand ça peut nous toucher personnellement.

Par exemple on ne va pas dans un pays où il y a une incertitude sur notre futur statut migratoire histoire d'éviter de ne pas être en règle.

Si on a des jeux vidéos , films , livres ou autres produits culturels qu'on veut importer dans un pays pour son usage personnel on s'assure qu'il est légal de les importer pour son usage perso. (Par exemple la pornographie tel qu'on le conçoit en Occident est interdite d'importation dans la plupart des pays Musulmans. Certains types de pornographie autorisé dans certains pays Occidentaux sont interdit dans d'autres pays Occidentaux et je peux citer comme exemple le Royaume-Unis qui interdit les vidéos pornos de viol simulé semblant réaliste tandis que c'est légal en France et le Canada qui interdit la pédopornographie écrite sous forme de Roman tandis que c'est légal en France. Des jeux vidéos légaux en France sont interdit à l'étranger et dans certains cas ça peut théoriquement finir au tribunal).

On ne va pas dans un lieu en guerre parce que ce n'est pas un jeu.

Si on veut entrer dans un pays avec de l'argent liquide on se renseigne pour savoir si l'exportation de la monnaie nationale de ce pays n'est pas illégal.

Si on doit prendre un traitement médicamenteux. On se renseigne pour savoir si les médicaments en question ne sont pas interdit à l'importation dans le pays.

Tout ça pour dire qu'il faut s'adapter selon sa situation avant de partir pour bien respecter la législation et réglementation de l'autre pays ainsi qu'assurer sa sécurité personnelle.




@Luncyan Le Brexit ne se limite pas à l'Angleterre puisque il ne faut pas oublier les autres nations constitutives du RU qui sont l'Écosse , l'Irlande du Nord et le Pays de Galles donc dire que l'Angleterre ne serait pas sortis sous sa gouvernance est un abus de langage.

En plus il y a Jersey , Guernesey et l'Île de man qui sont des dépendances de la couronne Britannique (British Crown Dependencies) qui ne font pas formellement partie du RU bien qu'il les représente à l'international et que ces territoires ne font pas partie de l'UE.

Il y a les 14 territoires Britanniques d'Outre-Mer ou TBOM (British Overseas Territories or BOTs) dont la liste est disponible sur Wikipédia qui ne font pas formellement partie du RU au sens du droit Interne Britannique bien qui les représente à l'international.

Parmi les TBOM seul Gibraltar fait partie de l'UE.


Les différences entre les notions de Royaume-Uni , Dépendances de la Couronne Britannique et TBOM sont difficile à comprendre pour un français mais il y a d'autres choses à savoir.

Ces autres choses sont la différences entre le fait d'être un État indépendant et souverain membre du "Commonwealth of Nations" et le fait d'être un pays ayant Elizabeth II comme chef d'État bien que le rôle soit cérémoniel.

Il y a des États membres du "Commonwelath of Nations" n'ayant pas cette monarque comme chef d'État et d'autres pays membres l'ayant à sa tête.

Liste des membres de cette organisation intergouvernementale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Commonwealth


Oui , il y a d'autres États que le RU ayant cette Reine à sa tête tel l'Australie et le Canada.

C'est la seule personne au monde qui est actuellement Reine de 16 Royaumes.

La liste ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_du_Commonwealth

Par contre la titulature de sa fonction de monarque n'est pas la même selon les États puisque il y a une couronne pour chaque État (Je ne parle pas de la couronne physique mais de la couronne symbolique) puisque chaque État est souverain et indépendant.

La liste en anglais de la titulature de sa fonction des différents Royaumes : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_titles_and_honours_of_Elizabeth_II#Current


Vu que chaque État dont elle est la Reine est indépendant et souverain.

Ça signifie que deux États dont elle est la chef d'État cérémoniel pourrait théoriquement se faire la guerre.

Quand elle ne régnait pas encore. Il y a eu la première guerre indo-pakistanaise qui opposa le Dominion de l'Inde (1947-1950) et le Dominion du Pakistan (1947-1956) entre 1947 et 1948 (1949 si on compte la fin de la guerre d'un point de vue diplomatique et non par l'arrêt des combats).

Il est intéressant de noter que les deux États impliqués dans la première guerre du Cachemire sont des États n'existant plus qui étaient des dominions Britanniques et avait par conséquent le même chef d'État qui était George VI au moment des faits.

Un dominion n'a rien à voir avec les actuels États indépendants et souverains ayant Elizabeth II comme tête couronné.

Un dominion était un État semi-Indépendant qui n'était pas souverain étant sous la couronne Britannique.

  
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Alain07 Alain07
26/07/2019 09:55:16
1

et la crémière mais seulement si elle est jolie et riche.

Pas fous ces anglais.

  
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jipes jipes
26/07/2019 08:37:29
0

CRI,


Cesse de penser à la "française" et oublie ton côté "anti-Brexit".

Une fois de plus, tu te mets hors-jeu !

  
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Luncyan Luncyan
26/07/2019 08:35:16
0

Simcour,


Tu tapes dans le mille - Theresa may n’a jamais voulu le Brexit et elle a accepté de se tuer politiquement pour crée un remain à sa manière = repousser et ridiculiser le Brexit jusqu’à ce qu’on en soit lassé. Elle a jamais voulu partir et sous sa gouvernance l’angleterre serait jamais sortie

  
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Alain07 Alain07
26/07/2019 07:24:33
2

Chaque peuplade a ses propres gènes.

Les anglo-saxons , c'est la négociation permanente pour tirer la couverture vers eux.

Les français, ça râle sans arrêt sans rien proposer et en en faisant le moins possible.

Les méditerranéens, c'est le royaume de la débrouille.

etc.

A cela vous rajoutez des extrémismes de tout type qui émergent un peu partout, qu'ils soient religieux ou politiques.

Et vous obtenez ce très inesthétique bordel.

On a beaucoup dénigré, à juste titre, une mondialisation à outrance. Mais l'inverse, un renfermement sur soit, est tout aussi désastreux.

De toute façon, l'Europe ne peut pas accepter un accord au rabais, qui serait trop favorable aux britanniques.

Tout simplement parce qu'il y a plusieurs autres nations ou indépendantistes qui n'attendent que ça.

Les grecs qui, maintenant qu'ils ont récupéré pas ma d'argent aimeraient bien avoir moins de pression de l'Europe, et des indépendantistes espagnols, catalans, basques, qui n'attendent qu'un cafouillage de l'Europe pour proposer leur entrée, etc. Ce serait la fin de l'Europe. Et il reste un noyau dur des quelques nations fortes qui ne veut pas de ça.

Johnson ne fera pas machine arrière, il perdrait toute crédibilité. L’Europe ne peut pas faire machine arrière non plus.

On va s'orienter vers ce que l'on connait le moins (et qui, bizarrement fait le moins peur,), c'est à dire l'inconnu, la rupture sans accord, le "on verra bien". Certains vont y laisser des plumes. Bien des sociétés anticipent ce moment, isole la filiale anglaise, quitte les lieux etc.

L'Europe à beaucoup à perdre car la Grande Bretagne va se réorienter économiquement vers son ai de toujours, les USA.

Mais quitter l'Europe et sa proximité géographique va lui couter un bras, il semble qu'elle ne s'en soit pas encore rendu compte.


Quant à toi qui voulait aller bosser à l'étranger, où que ce soit, vas-y, ce sera de très belles lignes sur ton CV et un bel enrichissement personnel. La politique ne doit pas intervenir dans ton choix de vie.


  
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simcour simcour
26/07/2019 07:01:11
1

Quand je vois tout ça. Je me demande si à la fin ils ne vont pas décider de rester dans l'Union Européenne.

J'ai l'impression d'assister à une pièce de théâtre depuis 3 ans.

Depuis le début je me demande si ils font semblant de vouloir sortir pour des raisons de politiques intérieurs alors qu'ils ne le veulent pas en réalité.


Peut-être qu'ils veulent sortir avec un meilleur accord mais en apparence l'UE n'est pas prête de renégocier (Une bonne partie de ces négociations sont secrète et en conséquent nous citoyens moyens de l'UE ne savons pas ce qui se passe vraiment et devons nous contenter de ce qui est rapporté par les médias) et ça risque de finir par une sortie sans accord si ils refusent de rester à moins qu'on leur donne encore un délai supplémentaire mais çà peut durer des décennies si on continue encore à leur donner des délais supplémentaires.




Dire que j'ai comme projet éventuel d'aller travailler quelque temps au Royaume-Uni ou ailleurs dans l'Espace Économique Européen (Les 28 de l'UE + Islande , Liechtenstein , Norvège) via une agence de placement pour avoir de l'expérience pro en ayant quasiment aucune et voyant que j'ai 25 ans et qu'au vu de mon niveau de formation je peux rêver pour travailler en France mais qu'il y a des lieux à l'étranger où c'est plus ouvert.


J'attends depuis longtemps la résolution du problème du Brexit parce que si j'allais au Royaume-Uni et qu'entre-temps il y a le Brexit il y aura une incertitude sur mon statut et que je doute que je remplisse les conditions pour avoir un visa si il en faudra un (Peut-être que les citoyens de l'UE auront un statut spécial où qu'il y aura une période de transition soit que les citoyens de l'UE arrivé avant le Brexit n'auront pas le même statuts que les citoyens de l'UE arrivé après) vu que je serais parmi les derniers arrivés et que j'ai de faibles qualifications.

Je n'ai pas envie de devenir un immigré illégal à cause d'une erreur de ma part tel ne pas avoir transmis le dossier dans les temps ou avoir mal remplis le dossier.

Je n'ai pas envie de prendre le risque d'avoir droit à un "Administrative Removal" qui est un terme signifiant "Renvoi administratif" qui est semblable à une OQTF (Obligation de quitter le territoire Français).

  
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CRI74 CRI74
26/07/2019 00:08:06
0

Jipes , vous n'avez pas compris qu'aucune confiance ne peut être dévolue à un menteur patenté tel Johnson. Pas plus de l'Europe que des autres nations

Un bel isolement à venir pour la "Graaaande" ... Bretagne qui ne cessera de s'écrouler , ce qui a déjà commencé

  
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jipes jipes
25/07/2019 23:55:19
0

Vous n'avez pas compris que Boris Johnson ne joue que la carte de la Grande-Bretagne.


P.S. Mmanson, pourquoi te congratules-tu sans cesse ?

  
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MMManson MMManson
25/07/2019 21:12:27
1

Trump a juste besoin de lui... Temporairement

  
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papygaga papygaga
25/07/2019 21:07:49
2
Boris croit qu'il va pouvoir jouer la carte Donald en sous-main pour forcer la main de l'Europe.

Mais ce qu'il n'a pas compris, c'est que quand Donald aura ce qu'il veut il laissera tomber le R.U comme une vieille chaussette.

Tout flatteur vis au dépend de celui qui l'écoute,
cette leçon vaut bien un fromage...
  
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papygaga papygaga
25/07/2019 21:07:49
0

Le Premier Ministre britannique Boris Johnson lors de son premier conseil des ministres le 25 juillet 2019 à Londres (POOL/AFP/Aaron CHOWN)

L'Union européenne a rejeté jeudi la demande du nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson de négocier un nouvel accord pour la sortie du Royaume-Uni et, sans fermer la porte à des discussions, se prépare à un divorce sans accord.

"L'accord de retrait a été rejeté trois fois. (...) Ses termes sont inacceptables pour ce parlement et ce pays", a déclaré Boris Johnson lors de sa première allocution devant les députés britanniques, au lendemain de sa prise de fonction.

Le dirigeant conservateur a en particulier réclamé "l'abolition" du "filet de sécurité" irlandais, destiné à éviter le retour de contrôles à la frontière entre la province britannique d'Irlande du Nord et sa voisine la République d'Irlande, agitant sinon la menace d'une sortie sans accord.

"Inacceptable", a rétorqué le négociateur de l'UE Michel Barnier, usant ostensiblement du même vocabulaire que Boris Johnson. Une "absence d'accord ne sera jamais le choix de l'UE, mais nous devons tous être prêts pour tous les scénarios", a-t-il ajouté.

- Etre fermes face à Boris -


Le Premier Ministre britannique Boris Johnson le 24 juillet 2019 à Londres (AFP/Adrian DENNIS)

Les dirigeants de l'UE ont toujours répété qu'ils ne rouvriraient pas l'accord de divorce conclu en novembre avec Theresa May, contrainte à la démission après le rejet de ce texte par les députés britanniques. Ils se montrent en revanche ouverts à modifier la déclaration politique jointe à l'accord de retrait, qui jette les bases de la future relation entre le Royaume-Uni et l'UE après le Brexit.

L'accord est "le meilleur et le seul possible", lui a redit jeudi au téléphone le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker au cours de leur premier entretien. Les deux dirigeants ont échangés leurs numéros de portable et sont convenus de rester en contact, a expliqué sa porte-parole

"La Commission reste disponible au cours des prochaines semaines si le Royaume-Uni souhaite tenir des pourparlers et clarifier sa position de manière plus détaillée", a-t-elle assuré.


Le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab le 25 juillet 2019 à Londres (AFP/Tolga AKMEN)

Mais les Européens ne se font plus beaucoup d'illusions. "Boris Johnson donne la priorité à la planification du +no deal+, en partie pour faire pression sur l'unité de l'UE27", a averti Michel Barnier.

"Face à Boris Johnson, il faut être fermes. Si on veut lui forcer la main, il faut se préparer au +no deal+, montrer que l'on a pas peur", a assuré un responsable européen sous couvert de l'anonymat.

"Je préférerais que nous sortions de l'UE avec un accord", a assuré Boris Johnson, même s'il a annoncé avoir demandé à Michael Gove, son bras droit au gouvernement, de faire de la préparation du "no deal", synonyme entre autres de retour des contrôles aux frontières, une "priorité absolue".

Quoi qu'il arrive, il a promis de faire sortir son pays de l'UE d'ici au 31 octobre, pour faire du Royaume-Uni "l'endroit le plus génial au monde", balayant les prédictions pessimistes en cas de "no deal".

- Virage à droite -

Il n'a pas encore posé ses valises à Downing Street, où il devrait emménager avec sa compagne de 31 ans, Carrie Symonds, mais à peine arrivé au pouvoir, Boris Johnson a annoncé la couleur en se débarrassant d'une très large partie de l'équipe de Theresa May, et en nommant aux postes clés de fervents "Brexiters" comme Dominic Raab, 45 ans, qui a hérité de la diplomatie, Priti Patel, 47 ans, nouvelle ministre de l'Intérieur, ou Jacob Rees-Mogg, 50 ans, chargé des relations avec le Parlement.


La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, lors d'une rencontre privée avec la reine Elizabeth, le 3 juillet 2019 à Edimbourg (POOL/AFP/Jane Barlow)

Les Européens misent sur les dissensions politiques dans le pays. "Nous devons suivre attentivement les nouvelles réactions et évolutions politiques et économiques au Royaume-Uni", a souligné Michel Barnier.

Le chef du Labour, principal parti d'opposition, Jeremy Corbyn, a appelé à une manifestation jeudi soir pour demander la tenue de législatives anticipées.

Boris Johnson devra aussi composer avec la résistance au parlement (où il ne dispose que d'une majorité de deux voix, en comptant les élus de son allié nord-irlandais DUP) d'élus conservateurs favorables au maintien de liens étroits avec l'UE. L'ex-ministre des Finances Philip Hammond a annoncé qu'il était prêt à "tout" pour empêcher un Brexit sans accord.

La Première ministre de l'Ecosse Nicola Sturgeon, où une large majorité d'électeurs ont voté contre le départ de l'UE, a elle demandé à Boris Johnson de proposer à sa province une "option alternative" à ses projets de Brexit. Mme Sturgeon, qui dirige aussi le parti nationaliste SNP, a souligné que le Parlement écossais étudierait ces prochains mois des textes de loi permettant l'organisation d'un référendum sur son indépendance.

© 2019 AFP

  
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