Trump menace le vin français en rétorsion à la taxe Gafa

Tout à fait cher Dubaisan, mais votre souplesse d'énonciation ne permet pas de choisir une ligne de conduite. Comme vous le soulignez le PR US impose ses mesures et les agrémente de "ses vues" comme pour aider le reste du monde à comprendre qu'il faut bien se soumettre. Dans le cas du traité international avec l'Iran il n'est pas sorti selon les règles diplomatiques, il est sorti, c'est le fait du prince, il s'assied sur ce dont il ne veut plus, même dans sa façon de formuler les choses. Il pouvait sortir mais il lui est tout à fait interdit de menacer de sanctions ceux qui restent dans le traité. Cependant il l'a fait, c'est pourquoi il n'est pas nécessaire de le croire ou de se soumettre car aprés ce premier "geste" tout est possible à ses yeux, même de se réveiller toutes les nuits et d'augmenter à chaque fois les droits de douanes ou d'autres pénalités qu'il lui plaît de décréter. C'est une guerre, qu'elle soit ou non marchande ou commerciale ou financière ou économique...

Mais vivez une bonne semaine,

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"…de la même façon il est compétent en tout et seul "apte" à tout contrôler…."

En fait D.Trump, un pur cow boy qui se fout complètement des autres pays, de leurs dirigeants, de ses propres collaborateurs… Sa vision "Make America great again" qui le rend si populaire aux USA est son seul but; et le moyen d'y arriver c'est d'au moins re-équilibrer le commerce et la finance au profit des seuls USA, peu importe les moyens et méthodes pour y parvenir. S'il faut la guerre, il la déclenchera y compris contre l'Europe. Le Brexit et la sortie de la GB de l'Europe, GB qui va devenir le 51èm Etat des USA, va l'y aider fortement.

Le plus gros hold-up est entrain de se préparer; les européens (les peuples) ne comprennent toujours rien et leurs dirigeants comme les médias, qui eux savent au moins certains, ne disent rien. Le réveil va être très douloureux.

Il y a longtemps qu'on avait compris cela en Chine. Cela avait même déjà commencé avec Obama, mais lui au moins et son administration restaient dans le cadre des conventions et traités internationaux. D.Trump, lui, n'a aucun scrupules, que des intérêts.

"Dans ce cas il faut réviser la structure du monde, .."

Je dirais plutôt: il faut impérativement réviser notre manière de voir le monde.

Message complété le 27/07/2019 11:10:25 par son auteur.

Le plus gros hold-up de tous les temps..

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Correction à mon mail sur la taxation, il faut lire Ministre de l'Economie au lieu de Min Fin.

Merci de votre compréhension.

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Cher MMManson et chers internautes, c'est clair c'est son absence de connaissance des vins qui lui permet d'être "impartial", de la même façon il est compétent en tout et seul "apte" à tout contrôler. C'est la version ubuesque d'un empereur Romain (modèle antique) en plein XXI° siècle. C'est le fait du prince...

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Toujours pareil à lui-même l'actuel PR des USA. Rien de surprenant et malgré la compréhension mutuelle dont se réclamait notre Min Fin avec son homologue US, une fois encore ce n'est pas un Secrétaire dans le gouvernement USA qui a le dernier mot, mais bien le PR US. Seulement tout va dans le même sens; l'actuel PR US réclame la taxation unilatérale aprés avoir jeté les relations mutilatérales. Peut-être aura-t-il des suiveurs pour accepter la taxation des entreprises US seulement par les US et non par pays où elles sont déployées selon leurs établissements pays par pays. Dans ce cas il faut réviser la structure du monde, il semble bien que tous les pays hormis les US sont invités à devenir des "colonies des USA".

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après….l'accord du Ceta (avec le canada) qui vont fragiliser les éleveurs bovins français et la filière volaille.

Encore des lieux communs mensongers ou fakes, destinés à "manipuler" les crédules:

Le CETA est en application depuis 1.5 an. La France est le 14èm pays à ratifier cet accord qui a vu:

1) Les importations en France de bœuf canadien (viande non hormonée) baisser de 1.8% en 2018/2017.

2) que le quota d'importation à l'échelle européenne est limité à 46000 tonnes de bœuf/an, soit 92 grs de bœuf /an et par européen.

3) La filière volaille est exclue du CETA.

Maintenant pour le vin, avec les USA, ça va être une autre paire de manches:

En 2017, l'Hexagone a exporté 31 fois plus de vin outre-Atlantique qu'elle n'en a importé depuis les États-Unis.

Nos taxes de douanes à l'entrée, sont plus élevées sur les vins américains (11 à 29 cents par bouteille) que celles des USA sur nos vins (5,3 et 14,9 cents par bouteille selon le vin et le degré d'alcool).

Pour Trump, c'est pas bon du tout et il ne va pas se priver…sur ce domaine comme sur d'autres d'autant plus que la France enregistre un excédent commercial avec les USA (6 mds en 2017 et 15.8 mds en 2018)

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Ce n'est pas Macron qui est arrogant dans cette histoire mais le Grand Taxateur du Monde Entier, j'ai nommé D.T....

Les ricains ont le chic pour créer ou inventer de nouveaux concepts ou de nouvelles fonctions.

D.T Grand taxateur, ça sonne bien....

La répétition fait un peu programme d'ordinateur... Donald Terminator, peut être ?...

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J'ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français!", a ajouté l'hôte de la Maison Blanche, qui ne boit pas d'alcool.

Excuse-moi mais, le vin français est connu mondialement alors que je n'ai jamais entendu le "vin américain"...

En plus c'est une personne qui ne boit pas d'alcool qui dit ça, comment il sait que le vin américain est mieux que celui de France ?!

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taxes,taxes,taxes...l'escalade commence.... Trump a mis l'arrogant Macron dans le collimateur .....suite aux décisions prises par nos brillants énarques-dirigeants hyper-pro-européen,il ne fait pas bon travailler la terre en France ....après l'accord du mercosur (brésil,argentine etc) et l'accord du Ceta (avec le canada) qui vont fragiliser les éleveurs bovins français et la filière volaille,voilà les taxes sur le vin qui vont affecter le secteur viticole dont une grosse partie de la production est exportée vers les Usa ....tout cela n'est que le résultat de mauvaises appréciations des situations...il serait urgent qu'un dirigeant d'envergure advienne pour défendre les intérets de notre pays....

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Donald Trump est monté au créneau vendredi contre la France et sa taxe sur les géants américains du numérique en dénonçant "la stupidité" du président Emmanuel Macron et menaçant de rétorsions le vin français, un des produits d'exportation tricolores les plus emblématiques.

"La France vient d'imposer une taxe du numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu'un devait les taxer, cela devrait être leur pays d'origine, les Etats-Unis", a tweeté le président américain.

"Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J'ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français!", a ajouté l'hôte de la Maison Blanche, qui ne boit pas d'alcool.

De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction n'a pas tardé: "La France mettra en oeuvre ses décisions nationales", a réagi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Le Parlement français avait définitivement adopté le 11 juillet l'instauration d'une taxe sur les géants du numérique, faisant de la France un pays pionnier en matière d'imposition des "Gafa" (acronyme désignant Google, Amazon, Facebook et Apple) et autres multinationales accusées d'évasion fiscale.

L'administration Trump avait annoncé la veille de cette décision qu'elle lançait une enquête pour mesurer les effets d'une telle taxe sur les entreprises américaines.

Puis, lors du G7 en France il y a deux semaines, Paris et Washington avaient semblé réduire leur contentieux, les ministres des Finances évoquant alors des progrès vers un accord mondial sur la taxation du numérique.

"La taxation universelle des activités digitales est un défi qui nous concerne tous. Nous souhaitons parvenir à un accord sur ce sujet dans le cadre du G7 et de l'OCDE", a souligné vendredi Bruno Le Maire.

- "Outils politiques" -

Cette décision unilatérale "démontre le peu d'engagement de la France dans les négociations en cours avec l'OCDE", a pourtant jugé vendredi depuis Washington un porte-parole de la Maison Blanche, Judd Deere.

"L'administration Trump a toujours affirmé qu'elle ne resterait pas les bras croisés et ne tolérerait aucune discrimination à l'encontre des entreprises américaines", a-t-il mis en garde dans un communiqué.

Le représentant américain au commerce (USTR) a déjà lancé une enquête sur les effets éventuels de cette taxe, a-t-il rappelé. Et, l'administration Trump "examine de près tous les autres outils politiques", a-t-il souligné.

La taxe Gafa crée une imposition des grandes entreprises du secteur non pas sur leur bénéfice, souvent consolidé dans des pays à très faible fiscalité comme l'Irlande, mais sur le chiffre d'affaires, en attendant une harmonisation des règles au niveau de l'OCDE.

Plus tôt, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow, avait qualifié cette taxe de "très, très grosse erreur".

"Nous ne sommes pas contents que la France soit allée de l'avant avec cette sorte d'impôt sur le numérique", avait-il dit sur la chaîne CNBC.

La taxe Gafa impose ces entreprises à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en France notamment sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes.

Cette solution, qui a vocation à n'être que temporaire dans l'attente d'un aboutissement de négociations internationales.

En juin, Donald Trump avait déjà laissé entendre qu'il pourrait infliger des taxes douanières supplémentaires au vin français.

Mais il invoquait alors ces droits de douane supplémentaires pour corriger une concurrence jugée "déloyale".

"La France taxe beaucoup le vin et nous taxons peu le vin français", avait alors dénoncé le président américain au cours d'un long entretien sur CNBC.

Le vin français est réputé pour être "très bon", avait aussi commenté l'hôte de la Maison Blanche. Mais les viticulteurs américains se plaignent du fait qu'il entre sur le sol américain "pour rien".

"Ce n'est pas juste, nous allons faire quelque chose pour ça", avait-il alors asséné.

© 2019 AFP

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