Depuis l'élection d'Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2017, à laquelle il n'avait finalement pas pris part, François Hollande, ancien locataire de l'Élysée de 2012 à 2017, s'était montré assez discret. Ce n'est que depuis quelques mois, et la publication de son livre Les leçons du pouvoir, succès en librairie, que l'ancien Premier secrétaire du PS reprend des couleurs.
Dans le cadre de notre série d'été politique intitulée "Ont-ils des regrets? Les confessions de l’été", BFMTV a pu s'entretenir à la fin du mois de juillet avec l'ancien président de la République, alors en déplacement dans le Gers. Au cours de l'entretien, François Hollande a notamment été interrogé sur les promesses, engagées au cours de son mandat, et s'est alors risqué à une métaphore agricole.
"En agriculture et en particulier dans la viticulture, il faut du temps. Il faut entretenir, après avoir planté il faut bien arroser, la politique c’est aussi ça. Être président ce n’est pas forcément recueillir tous les fruits, tous les raisins, tout de suite", a-t-il détaillé.
Pas de regrets sur le chômage
Quant à l'inversion de la courbe du chômage, cheval de bataille de son mandat, François Hollande ne regrette pas d'avoir dit, en 2013 lors d'une allocution, que cette dernière serait inversée d'ici la fin de la même année.
"Qu'est-ce qu'on aurait dit si je n'avais pas donné (de date butoir, ndlr), si j'avais dit 'écoutez il faut que le chômage baisse, on verra quand'. Non, je voulais imposer à l’ensemble des forces vives du pays, aux administrations, à tous ceux qui ont vocation dont les chefs d’entreprise, à engager de l’emploi, à faire de l’investissement, il fallait qu’il y ait cette date", assure-t-il.
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