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Automobile: l'hybride rechargeable, un compromis qui ne convainc pas

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syjo syjo
09/09/2019 12:25:02
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Récupérer l'énergie du freinage sous forme d'électricité,c'est une excellente formule économique et écologique.Mais fabriquer de l'électricité pour faire rouler les voitures est d'une stupidité absolue,car on ne fait qu'ajouter des chutes de rendement. Mais ça les constructeurs s'en foutent, ils tiennent un argument de vente et si les gens n'ont rien compris c'est tant pis pour eux.

  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
09/09/2019 12:02:30
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Assurément cela fait sens d'aller directement vers le 100% électrique, si vous ne roulez qu'en France ou dans le nord vertueux de l'UE, et de plus la Jaguar tout électrique sera plus rapide à la recharge et pour la vitesse moyenne de transit qu'une petite citadine tout électrique avec laquelle il faut recharger plus souvent. Tout le monde n'a pas une quasi semaine de travail à aconsacrer à un déplacement Paris-Stockholm.
En revanche pour aller en Grèce via le Montenegro, l'Albanie mieux vaut un diesel et TT, et pour aller plus à l'Est ou plus au Sud c'est obligatoire d'avoir le même carburant que les PL.
  
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Ver5gétorix Ver5gétorix
09/09/2019 12:02:30
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Une BMW "plug-in hybrid" présentée à Londres en novembre 2017 (AFP/Archives/TOLGA AKMEN)

Un moteur essence pour les longues distances, et un moteur électrique pour rouler en ville: très présente au salon automobile de Francfort, la voiture hybride rechargeable semble un compromis intéressant, mais cette technologie coûteuse ne convainc pas.

Ces modèles, qui prennent souvent la forme de gros SUV (4x4), permettent de parcourir plus de 50 km avec la seule énergie des batteries et d'abaisser drastiquement les émissions de CO2 calculées selon les normes d'homologation. Une aubaine pour les constructeurs qui cherchent à respecter des contraintes réglementaires de plus en plus drastiques.

La promesse a de quoi séduire les automobilistes, gros rouleurs et adeptes de véhicules haut de gamme, pour qui le tout électrique ne répond pas encore aux besoins, faute d'autonomie suffisante.

Mais les ventes déçoivent. "Les véhicules tout électriques se vendent beaucoup mieux que les hybrides rechargeables", constate Felipe Munoz, expert automobile pour Jato Dynamics.

De janvier à juillet, près de 93.000 unités de "plug-in hybrides" ont été écoulées en Europe, en baisse de 16% par rapport à l'an dernier, pour une part de marché inférieure à 1%, selon ce cabinet de conseil. Dans le même temps, les ventes de pures électriques se sont envolées de 90% dans des volumes deux fois supérieurs.

- Domination des 100% électriques -

Les hybrides rechargeables "ont été victimes de la suppression des aides publiques pour ces modèles sur certains marchés", or les gens "les achètent non pas parce que ce sont de bonnes voitures, mais parce qu'elles sont subventionnées".


La Honda Clarity "plug-in hybrid" présentée en avril 2017 à New York (AFP/Archives/Jewel SAMAD)

Les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont notamment retiré leurs aides, jugeant le bénéfice écologique inexistant après avoir constaté que la plupart des conducteurs ne rechargeaient pas leurs véhicules et recouraient uniquement au moteur essence.

"Le plug-in, c'est cher et ce n'est pas bien", assure Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center Automotive Research (CAR), basé en Allemagne. Selon lui, "non seulement ça coûte 10.000 euros de plus qu'une voiture équivalente essence ou diesel, mais en plus il y a le risque que la technologie soit rapidement dépassée", au risque de diminuer la valeur de revente.

Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo, un des équipementiers leaders dans la mobilité électrique, reconnaissait récemment que la demande pour les hybrides rechargeables n'était pas à la hauteur des prévisions.

Il table désormais sur une très large domination des voitures purement électriques par rapport à ces doubles motorisations. "Il y a quelques années, j'aurais prévu une répartition à 50-50. Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est plutôt 80-20", a-t-il déclaré lors d'un déjeuner avec des journalistes.

- Produit de niche -

Pour Eric Espérance, expert automobile chez Roland Berger, l'hybride rechargeable a été conçu comme une technologie de transition. Mais, selon lui, celle-ci "n'avait de sens que quand on avait des autonomies de voitures tout électriques inférieures à 300 km".

Or plusieurs modèles électriques dépassent déjà les 400 km et le prix des batteries continue de baisser. "Maintenant cela fait sens d'aller directement vers le 100% électrique", estime-t-il.

Pour nombre d'experts, l'hybride rechargeable cumule le pire des deux univers, soit les inconvénients des moteurs thermiques (pollution de l'air) et ceux des moteurs électriques (poids et prix élevés à cause des deux motorisations).

Quand elles ne sont pas régulièrement rechargées, ces voitures souffrent d'une consommation très élevée. Les concessionnaires ont d'ailleurs vu revenir quantité de clients déçus qui souhaitaient repasser au diesel.

Mais, utilisé correctement, et pour certains conducteurs qui cumulent longues distances sur autoroutes et usage urbain, l'hybride rechargeable reste une alternative au gazole, tombé en disgrâce depuis le scandale des moteurs truqués de Volkswagen.

C'est en fait un produit de niche, réservé à une clientèle aisée, et prisé surtout des entreprises qui ont besoin d'afficher de faibles émissions de CO2 pour des raisons fiscales.

"Les gens se sont un peu enflammés sur cette technologie", estime Gilles Normand, directeur des véhicules électriques chez Renault, pionnier et leader européen du 100% électrique.

Il voit cependant dans l'hybride rechargeable, qui équipera certaines versions du nouveau SUV Captur du constructeur, une motorisation complémentaire.

© 2019 AFP

  
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