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Planter des arbres pour compenser son CO2: une solution pas si miracul

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Dubaisan Dubaisan
18/09/2019 22:11:50
0

Mika75,

Et que savez-vous de la politique du PCC en matière de reforestations pour affirmer aussi péremptoirement qu’elle n’est « franchement pas à suivre »?

Message complété le 18/09/2019 22:45:56 par son auteur.

Que savez-vous de ce pays qui en moins de 70 ans a sorti 700 millions de personnes de la misère, et a en même temps, éliminé les famines, assure à sa population une éducation de très haut niveau, des soins et une espérance de vie équivalant à ce que l’on trouve en Occident, construit une économie robuste, diversifiée, résiliante et ouverte sur l’avenir, permis un essor scientifique dans tous les domaines (y compris en matière de reforestation, de lutte contre la désertification, la salinisation de certaines terres)... etc...?
Impensable et surtout indicible en France?

Message complété le 18/09/2019 23:10:16 par son auteur.

Je rajouterai enfin, que tout « chinois » est d’abord un « paysan » dans le fond de son être et connaît bien mieux la nature que les 3/4 des français..., que les solutions en matière agricole / pêche / élevage / sylviculture et autres sont prises non à Pékin, mais localement (la «station» évoquée par Frêne commun....), car il n’y a rien de commun entre les déserts de Mongolie ou le Taklamakan , les plaines marécageuses du Yangtze, les forêts du Zhejiang, les hauts plateaux tibétains ou les collines karstiques de Yangshuo.

  
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frêne commun frêne commun
18/09/2019 11:44:06
2

Bonjour Obywan,

Juste une précision: les essences doivent être en adéquation avec ce qu'on appelle la station. La station forestière est en écologie et en sylviculture une étendue de terrain de surface variable mais homogène dans ses conditions physiques et biologiques.

Il y a 60/70 ans des personnes de bonne volonté avaient planté de l'épicéa en plaine du Rhin. 50 ans plus tard il n'en restait

Message complété le 18/09/2019 11:48:12 par son auteur.

aucun. L'épicéa c'est 1600 mm d'eau et une température moyenne annuelle de 8 degrés. La plaine du Rhin c'est 700 mm et 9,5 degrés.
Envoi en deux temps fausse manip.
Bon appétit à tous.

  
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mika57 mika57
18/09/2019 11:38:28
0

La plantation d'arbres, non seulement doit être faite AUSSI par les multinationales (tu pollues, tu payes - tu plantes), mais il est absolument impensable que ces arbres servent à une rentabilité économique


La nature n'a pas à être l'esclave du profit


Et la politique du PCC est franchement pas un exemple à suivre ...

  
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Obywan Obywan
18/09/2019 11:30:01
1

Désherber ? on ne désherbe pas une plantation forestière !

Et c'est la diversité des arbres et de la flore qui évite les ravageurs ! (ainsi que la faune prédatrice de certains ravageurs)


Et les essences d'arbres à planter doit être en équation avec les territoires. (et non pas à croissance rapide, ni être exploiter)



  
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robespaul robespaul
18/09/2019 11:11:33
1
ce n'est pas aux multinationales de planter des arbres , mais aux locaux. et il ne suffit pas de les planter, mais également de les entretenir, c'est à dire de les arroser les premières années, de les désherber, de les protéger contre les ravageurs ...
pour cela, il faut un programme politique clair de stabilisation du foncier et de la main d'oeuvre rurale , et faire en sorte que les arbres aient, par leur bois, par leurs fruits ou par leurs feuilles, une bonne rentabilité économique pour les ruraux : en gros, exactement ce qu'à fait le PCC en chine depuis 1949 !
  
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robespaul robespaul
18/09/2019 11:11:33
0

Pépinière au Pérou préparant des plants d'arbre pour des programmes de reforestation afin de comenser des émissions de CO2 (AFP/Archives/-)

Quelques euros, quelques clics et un arbre est planté: à l'heure où voyager en avion peut rimer avec culpabilité, il n'a jamais été aussi facile de compenser ses émissions de CO2. Mais si les industries les plus polluantes s'y mettent également, l'efficacité de ces actions fait débat.

Même les mastodontes des hydrocarbures rivalisent désormais de projets de reboisement: 300 millions de dollars investis dans des plantations par Shell afin de réduire son empreinte carbone de 2 à 3%; objectif "zéro émissions nettes" dans l'exploration et la production grâce à "d'immenses forêts" pour ENI...

Quant à Total, c'est une "business unit" dotée de 100 millions de dollars par an qui doit voir le jour en 2020, pour "investir, développer et gérer des activités de conversion de milieux naturels dégradés en puits de carbone, d’exploitation agricoles et forestières soutenables et régénératrices, et des activités de conservation".

Qu'il s'agisse d'un géant pétrolier ou du touriste qui veut amortir l'impact climatique de ses vacances exotiques, la compensation volontaire obéit généralement à un mécanisme simple.

Le "pollueur" achète un crédit équivalent à un certain poids de CO2. La somme versée finance directement ou indirectement un projet de réduction d'émission, comme de la reforestation ou de l'investissement dans les énergies renouvelables.

C'est cette logique que va appliquer en 2020 l'aviation civile, dont la part des émissions mondiales de CO2 oscille entre 2 et 5% selon les estimations, via le dispositif "Corsia". 65 Etats sont d'ores et déjà volontaires pour y adhérer, soit 87% de l'activité aérienne internationale.

"Il y aura un certain nombre de projets de réduction d'émissions de CO2 qui seront éligibles et les compagnies aériennes pourront acheter des équivalents tonnes de CO2 sur ces projets", explique à l'AFP Nathalie Simmenauer, directrice environnement et développement durable d’Air France.


Forêt d'Acai au Brésil (AFP/Archives/EVARISTO SA)

L'objectif est d'atteindre "la neutralité de la croissance carbone", c'est à dire maintenir le niveau des émissions atteint en 2020.

- "Une échappatoire" -

Si la forêt reste un outil important de régulation climatique, le reboisement ne permet pas pour autant de se dédouaner de toute responsabilité face à des actions émettrices de carbone.

"Si vous ne réduisez pas vos émissions et si on n'arrête pas la déforestation, ce n'est pas parce que vous plantez des arbres que vous allez résoudre quoique ce soit", annonce d'emblée Stéphane Hallaire, président et fondateur de Reforest'Action qui a planté 3,8 millions d'arbres en neuf ans.

Pour 3 euros, cette société plante un arbre adapté à la biodiversité locale et achète une part de crédit carbone pour un projet de conservation forestière à l'étranger.

Mais selon M. Hallaire, la reforestation doit nécessairement être accompagnée de comportements plus vertueux par ailleurs.


Les émissions de CO2 des pays du G20 (AFP/Gillian HANDYSIDE)

Un constat largement partagé par le PDG de Voyageurs du Monde, Jean-François Rial, fervent défenseur de "l'absorption": l'identification et le financement directs de projets de reboisement "précis et pérennes", sans passer par des systèmes de crédits carbone jugés plus opaques et moins efficaces.

"Si vous vous contentez d'absorber vos émissions de CO2, ça ne va pas fonctionner. Il faut, en amont, absolument faire baisser la quantité de CO2 utilisée par les économies et financer la transition" énergétique, prévient-il.

"C'est une échappatoire qui risque de dissuader la société collectivement de faire des efforts importants, de dissuader d'investir dans des technologies plus coûteuses", renchérit Alain Karsenty, chercheur au Centre international pour la recherche agronomique et le développement (CIRAD).

Le reboisement à grande échelle pose d'autres problèmes: les projets peuvent entrer en concurrence avec des cultures alimentaires ou des forêts naturelles, et les arbres plantés ne sont pas toujours bénéfiques à leur environnement.

"Ce sont souvent des essences à croissance rapide comme les eucalyptus, les pins, car on a besoin d'arbres qui stockent très vite du carbone mais cela peut finir par poser des problèmes de biodiversité, d’assèchement des sols", pointe Alain Karsenty.

La compensation par le reboisement reste pour l'heure seulement un outil parmi d'autres pour réduire ses émissions, en attendant que le progrès technique accouche de solutions pour mieux capter le CO2 ou pour voyager sans polluer.

"Cela permet d'acheter du temps! Ce stockage temporaire peut être un moyen de réaliser la transition en attendant de trouver des technologies de rupture", conclut M. Karsenty.

© 2019 AFP

  
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