Manifestations d'agriculteurs: débuts des "feux de la colère"
Cours temps réel: 8 023,26 0,52%| Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Il faut quand même remettre le fléau de la balance en équilibre .
On ne peut jeter complètement la pierre à une profession au dur labeur qui fait vivre son pays , mais elle n'est pas dénuée d'actions néfastes sous le joug d'une productivité toujours plus prégnante bien que souvent consentie , du moins pour une part sensible d'entre elle .
Ce n'est pas par hasard si les Monsanto , Bayer , Dow et autres prospèrent à travers le monde , jouant sur les solutions de facilité qui contraignent à force la profession .
Il apparaît étonnant que le bio puisse monter rapidement en puissance alors que le discours tenu jusque là dénie les apports naturels pour l'agriculture (donc certains utilisés historiquement ) Le renchérissement à la vente des produits cultivés apporte comme par enchantement les solutions inexistantes auparavant ...
Pour avoir parcouru le territoire en biais très récemment (SO - Centre - NE) , on constate que la sécheresse omniprésente au niveau de crise entraîne partout l'apparition d'une multitude de conduits d'arrosage (hauteur 3m pour plusieurs centaines de mètres de tuyaux ) tous aussi neufs les uns que les autres . Au bout , des champs de maïs le plus souvent , culture parmi les plus gourmandes en eau .... mais surtout la plus lucrative qui fait vite oublier les devoirs quant à l'état de crise .
A croire que les cheptels ne peuvent être nourris qu'au maïs et qu'aucune sécheresse récurrente n'a touché le territoire jusque là ...
Bien entendu , ceux là ne vivent pas à 300€ par mois et ne vont pas de sitôt changer de céréale , quoi qu'il arrive !
Et pendant ce temps là , les plus vertueux peinent à joindre les deux bouts dans un monde toujours plus arriviste .
Quant à la pollution , je ne vois pas de meilleur argument pour l'immobilisme que détourner la problématique vers d'autres sources , d'autres pays ....
A chacun de trouver la meilleure action possible et bien des agriculteurs cherchent et trouvent heureusement des solutions idoines pour le plus grand bonheur des consommateurs qu'ils fournissent . Un grand espoir !
|
Répondre
|
Quand je vous dit que y'a pire que 10 pneus brulés, c'est parce qu'il y a ça...
En région Rhône Alpes Auvergne, on paie le plus lourd tribu à la pollution avec au total 36,5% des sites pollués connus, soit 2600 sites connus .
Même le Nord et la Lorraine avec leurs grands ensembles industriels sont des petits joueurs ...
Vici le coordonnées de base de données Basol pour ceux ne la connaisent pas...
https://basol.developpement-durable.gouv.fr/tableaux/home.htm
.
|
Répondre
|
Méfiez vous de Ricky 59.
C'est un alcoolique invertebre car il boit 30 ....
Je me comprends, il me comprend. ...
(; 0))
|
Répondre
|
Les premiers problèmes environnementaux datent de Pisani au début des années 60 avec le remembrement à marche forcée et le début de la destruction d'éco-systèmes pour en faire des grandes zones mécanibles agricoles propices à l'avenement des grandes cultures et qui deviendront par endroit même des monocultures...
C'est plutôt contraire à l'enseignement agricole que j'ai eu la joie de connaitre...
J'ai fait un BTAG en 1982 et j'avais de l'Ecologie (Coef 5 à l'époque et donc gros coef de matière comme la la phyto et la zootechnie) en enseignement avec un très bon livre que j'ai toujours gardé ...
Le problème, c'était la dualité toujpours présente de l'enseignement agricole, on apprendre à semer et élever (plantes, races, variétés, maladies, environnement, polyculture élevage), mais on y apprende aussi à faire disparaitre (adventices, races, variétés, maladies, environnement, mono-culture et mono production) ...
|
Répondre
|
Je parle des agriculteurs en général, de compétence et de leur niveau de formation : pas la politique agricole, et encore moins des pratiques économiques actuelles notamment en matière d'alignement mondial sur le moins-disant qui visent à détruire le tissu local de production de denrées alimentaires périssables plutôt saines au profit de l'alimentation industrielle de groupe alimentaires intercontinentaux...
Je reviens du Canada, et je peux vous dire que pour qui regarde, ce que l'on voit dans les zones agricoles est bien pire qu'en France...
Par contre effectivement, je suis d'accord avec toi concernant l'épuration "ethnique" agricole : quand j'ai commencé mes études agricoles début de 1980, il avait 4 millions de personnes en population agricole :
"La population active agricole, familiale et salariée, atteignait 6,2 millions de personnes en 1955, soit 31 % de l'emploi total en France. En 2000, cette part est tombée à 4,8 % avec 1,3 million de personnes "
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/AGRIFRA07c-2.pdf
Je note encore :
Des exploitations familiales aux entreprises agricoles
Cette diminution de l'importance relative de l'agriculture s'est accompagnée d'une moderni- sation spectaculaire. Le nombre d'exploitations agricoles a certes été divisé par quatre en un peu moins de cinquante ans, mais cette évolution a entraîné une professionnalisation qui va induire, notamment entre 1960 et 1990, des performances économiques remarquables. Les lois d'orientation agricoles de 1960 et 1962 ont impulsé les évolutions des structures (encadré 2). En 1955, 80 % des exploitations agricoles comptaient moins de 20 hectares de superficie agri- cole utilisée (SAU) et 0,8 % seulement occupaient plus de 100 hectares. En 2000, 12 % des ex- ploitations dépassent 100 hectares et occupent 46 % de la SAU (figure 3). Le nombre d'exploitations comptant moins de 5 hectares de superficie agricole représente encore près de 30 % du nombre total d'exploitations, mais seulement 1,5 % de la SAU totale. Ce sont soit des exploitations d'élevage hors sol ou de maraîchage très performantes, soit des exploitations dirigées par des retraités. Les retraités dirigent plus de la moitié des exploitations de moins de 5 hectares en 2000, et leur activité agricole peut être considérée comme une activité de loi- sir ou secondaire. L'agriculture française depuis les années soixante s'est en effet rapidement professionnalisée. La part des exploitations dites « professionnelles » est de 60 % en 2003, soit le double de ce qu'elle était en 1970. Cette modernisation s'est accompagnée d'un fort développement des formes d'organisation sociétaire, qui traduit le passage à une activité d'entreprise comparable à celle des autres secteurs.
En 2003, 23 % des exploitations agricoles ont un statut de société (figure 4). Les groupements agricoles d'exploitation en commun (Gaec) créés en 1962 (encadré 2) se sont développés dans les années soixante-dix et quatre-vingt. Puis sont apparues les exploita- tions agricoles à responsabilité limitée (EARL). Créées en 1985, ces dernières représentent en 2003 la moitié des formes sociétaires, 10 % du nombre total d'exploitations et 17 % des ex- ploitations professionnelles.
Autre signe marquant de la professionnalisation de l'agriculture, les exploitants sont de mieux en mieux formés. En 2003, 43 % d'entre eux avaient une forma- tion technique agricole secondaire longue ou supérieure contre 13 % en 1970. 2003, un exploitant sur quatre a moins de quarante ans, mais un exploitant sur cinq pour les seuls exploitants professionnels. Ce paradoxe traduit le caractère très large de la définition sta- tistique de l'exploitation agricole (encadré 1).
En effet, certains exploitants jeunes sont plu- riactifs et peuvent exploiter des petites surfaces sur des exploitations qui ne sont pas considérées comme professionnelles. À l'autre extrémité de la pyramide des âges, moins de 20 % des exploitants ont plus de 60 ans en 2003 contre plus de 30 % en 1970. Ces exploi- tants âgés sont essentiellement des exploitants non professionnels. La plupart sont d'anciens agriculteurs qui, à la retraite, conservent une petite superficie qu'ils continuent à exploiter. Au total, près de 20 % des exploitants au sens de la statistique agricole déclarent exercer une profession principale ou une activité secondaire non agricole.
(La suite sur le PDF : http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/AGRIFRA07c-2.pdf)
|
Répondre
|
la moitié des agriculteurs français liquidés depuis 20 ans et ceux qui restent ce plaignent encore qu'ils ne touchent pas assez d'argent venant du con tribuable ! ! !
c'est tout le modèle installé en 1992 ( et même le 10 mai 81, prise de pouvoir des salariés ) qui est à revoir en france .
|
Répondre
|
Concernant le projet de mise en place de zones de non-traitement (ZNT) ...
Il conviendrait donc de l'étendre aux autres activités humaines telles que les constructions le long des voies de grande circulation urbaine, mais aussi aux alentours de complexe industriels polluants et des activités reconnues comme polluantes...
ça sous-entendrait de vendre des biens immoboliers avec des diagnostics d'exposition à un risque sanitaire potentiel et donc la possibilité pour le propriétaire du bien immobiler de poursuivre entre autres les responsables pour la perte de valeur de son bien immobilier ( = la décote) ????
Et là, on devrait se retourner contre ces chers élus qui ont accordés ces grands projets...
|
Répondre
|
Mais ça finira mal !
Et pourtant nous l'avions sous nos yeux d'enfants (pour certains) !
Qui connait : Il était une fois l'Homme ?
L' histoire de l'humanité, des origines de la vie jusqu'à la fin du xxe siècle.
Premier épisode : 30 septembre 1978
Épisode final : 26 novembre 1981
Prenez un peu de temps pour voir les derniers épisodes (l'ère industrielle)
Tout ce passe comme c'est décrit dans cette série animée !
Nous avons eu la fatalité devant les yeux !
Dans les archives un homme (Haroun Tazieff) l'expliquait face à Cousteau que nous aurons une hausse des températures de +2°/3°, accompagnée par la fonte des glaciers et des banquises !
Le déni par la croissance !
|
Répondre
|
|
Répondre
|
Y'a bien pire que de brûler 10 pneus autour d'un rond point même si c'est pas très écolo...
Suffit juste de regarder les actualités tous les jours dans le monde :
• les Incendies en Amazonie
• Les incendies de puits pétroliers
• le gigantesque incendie de Fort Mac Murray
• Et surprise !
• une autre !
• OHHH !
• super...
• Le mythe du soja OGM tout puissant sur le continent américain...
• et peut-être juste à côté chez vous...
• et un "Kado" special contribuable : une très bonne enquête payé avec la taxe audio-visuelle...
https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-18-novembre-2017
• Projetter d'ouvrir une centrale nucléaire avec des soudures défaillante
Et ne vous privez surtout pas, Prenez l'Avion ou la voiture : faites comme moi, allez donc voir à l'Etranger ce qui s'y passe et vous verrez qu'en France, même si on n'est pas toujours content, la plupart des gens font des choses biens... Ces dernières années, j'ai eu la chance de rendre en Angleterre, en Italie, en Suisse, en Espagne, en Crète, en Nouvelle zélande (fait 5300 km), en Islande, au Canada (fait 2000 km) d'y souvent d'y prendre la route ou les sentiers pour voir ce qui s'y passe...
Et mon constat est que notre agriculture est plutôt entre de bonne mains, même si tout n'est pas parfait... C'est facile d'incriminer de tous les maux ce qu'il y a dans son assiette alors que souvent on est soi-même responsable de ce qu'il y a dedans en refusant de payer les denrées alimentaires avec une marge raisonnable qui puisse faire vivre une famille d'agriculteurs et qu'on a aussi choisi de acheter ces produits pour "X" raison. Un tiers des agriculteurs travaille largement au delà des 39 heures pour un salaire inférieur à 300 euros par mois... Qui en fait autant dans le reste de population active ???
N'oubliez jamais les bons principes économiques de base : s'il n'y avait pas la demande du consommateur, certains produits n'aurait jamais existé, Mais avec un bon markéting, c'est toujours le consom'acteur qui a le dernier mot. Plus de 50% des innovations alimentaires disparaissent au bout de 6 mois. Allez aussi faire un tour au SIAL à Villepinte, c'est chaque année en Octobre ou au SIRHA de lyon... Vous verrez qu'il n'y pas que des crétins pour produire ce qui tombe mahiement dans les assiettes...
Ce qui me fait encore plus de peine : ce sont les services de livraison rapide de repas genre Delivroo ou Foodora et Cie qui prolifèrent ... Quand on est même plus capable de se faire à manger régulièrement, c'est que clairement, on a un grave problème existentiel de priorité dans la vie, mais aussi de culture gastronomique...
J'espère que ceux qui critiquent ce qu'ils ont dans leur assiettes tout en refusant de le payer auront au moins la décence le jour venu de leur accorder une pension retraite raisonnable "us et égards" au sacrifice comptable qu'ils ont fait pour la Nation Française...
Y'a beaucoup moins de monde pour s'insurger devant le revêtement cancérigène en micro-granulés de pneus du stade que la collectivité locale a offert à ses chers administrés...
Y'a aussi beaucoup moins de monde pour manifester contre les champs électromagnétiques des antennes relais des téléphones portables (Classement en groupe 2B Cancérigène potentiel établi par le CIRC de l'OMS en mai 2011 au congrès de lyon) et donc la 4G qui tranforme l'environnement en poele à frire.
Un test de Madeleine Bastide effectué 1999 avait établi un taux de mortalité embryonnaire des poussins de 60% pour des oeufs en accouvoir soumis aux ondes électromagnétiques. Et l'on ose aujourd'hui se plaindre de la disparition des oiseaux en accusant l'agriculture... Faudrait aussi commencer par balayer devant la porte de certaines technologies dites d'avant garde. La bombe nucléaire était aussi une technologie d'avant garde, tout comme le flocage à l'amiante et les tôles fibrociments...
http://www.priartem.fr/Deces-des-embryons-de-poulet.html
Un chercheur japonais a nettement mis en évidence les risques de fausses couches pour l'espèce humaine soumise à des pics de rayonnement dans la rue ... Mais là aussi, aucune mobilisation, et pourtant c'est bien plus grave...Enfin, il me semble...
Raz le bol de l'agri-bashing... Je souhaiterais que dans les écoles on apprenne à chaque élève à faire pousser une graine et la faire fructifier pour en consommer ce qui est consommable, histoire de rendre compte que de la difficulté de ce métier qui nous nourrit pourtant ses concitoyens...
C'est assez conternant encore de voir que n'importe qui finalement et même notoirement incompétent puisse donner son avis avec la toute puissance des réseaux sociaux et des médias qui relayent ces opinions souvent sans la moindre analyse...
Que diraient donc ces fameuses personnes si le plus gros des agriculteurs venaient chaque jour manifester devant la porte ou ils travaillent afin dénoncer la manière dont ils travaillent et ils font leur boulot ? J'attend les réponses...
|
Répondre
|
La France a la meilleure alimentation du monde et la plus saine au point que les étrangers viennent en France pour notre gastronomie ! Et vous croyez que cette gastronomie elle pousse sur le champ de Mars ? »
« Alors foutez-nous la paix !! Et faites-nous confiance ! Mais surtout, si un jour, vous deviez avoir faim, vous qui nous donnez des leçons dans les villes, oubliez-nous et ne venez pas nous chercher comme en 1945 pour vous donner à manger ! Nous ne serons plus là et vous demanderez aux Américains, aux Russes ou aux Chinois qui utilisent les OGM, le glyphosate et tant d’autres produits de vous donner à manger ! »
|
Répondre
|
Lorsqu'il est question des agriculteurs,le discours est totalement différent. En effet,ils sont systématiquement des victimes. Je comprend leur désarroi quand aux non réponses qui leur sont données par les autorités mais,je trouve inacceptable le fait de faire payer leurs dégradations par la communauté. De plus ,alors que notre planète est en pleine mutation climatologique, je trouve suicidaire de brûler et donc de diffuser plus de Gaz carbonique dans notre atmosphère. Alors de grâce,avant de faire preuve d'autant de partialité,réfléchissez!!!!!
|
Répondre
|
Pas grave ça pollue pas (en plus des pesticides)...
|
Répondre
|
Quelques centaines d'agriculteurs ont procédé lundi soir à des actions "feux de la colère", incendiant palettes, bottes de paille et souches, afin d'exprimer le "malaise" du monde agricole, à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs.
En Ile-de-France, des feux étaient allumés dans une demi-douzaine de lieux, dont deux dans le Val d'Oise, trois dans les Yvelines, et un dans l'Essonne, selon Amandine Muret-Beguin, céréalière, secrétaire générale des JA d'IDF-Ouest, jointe au téléphone par l'AFP.
"On a appelé ça les feux de la colère, mais aussi les feux du désespoir, pour faire ressentir le malaise ambiant qu'il y a dans la campagne, et cet acharnement qu'on peut subir au quotidien", a-t-elle déclaré. Selon elle, sur chaque site, une bonne vingtaine d'adhérents devaient entretenir les feux une bonne partie de la nuit.
En Essonne, Damien Greffin, président de la FDSEA Ile-de-France, revendiquait une quarantaine de manifestants à Etampes, avec une dizaine de tracteurs et des feux de palettes allumés.
"Le monde agricole est stigmatisé au quotidien" et dernièrement, le projet de mise en place de zones de non-traitement (ZNT) destinées à protéger les populations contre les dangers potentiels des pesticides "a mis le feu aux poudres", a expliqué Damien Greffin par téléphone.
Dans d'autres régions, des opérations du même type ont été organisées: dans la Marne, dès 17H00, deux manifestations ont eu lieu à Witry-les-Reims, sur la route menant à Charleville-Mézières, avec environ 70 personnes selon la FDSEA, et Sainte-Ménehould, avec une dizaine de personnes.
En Haute-Garonne, des petits groupes devaient également allumer des feux à partir de 21H dans des champs proches de trois ou quatre communes rurales autour de Toulouse, selon Xavier Dayde, secrétaire général adjoint de la FDSEA 31.
Dans le Pas-de-Calais, à Coquelles, à l'approche du tunnel sous la Manche, environ 70 agriculteurs locaux avaient allumé un feu en plein champ et positionné une vingtaine de tracteurs autour d'un rond-point, sans bloquer les accès, a constaté un correspondant de l'AFP.
A Calais, une manifestation de même type, sans blocage ni heurts, se déroulait au rond-point proche de l'hôpital de la ville.
Les agriculteurs entendaient protester contre les ZNT, mais pas seulement.
"Ca a été la goutte d'eau. On se fait déjà pas mal attaquer quotidiennement sur nos pratiques, alors que le gouvernement admet qu'on a l'agriculture la plus durable au monde, donc c'est un non-sens", a indiqué Mme Muret-Beguin, aux abords de l'A13, dans le secteur de Mantes.
"Je pense qu'il y a une méconnaissance du milieu agricole", a-t-elle déploré, invitant les gens à "venir discuter dans les fermes, avec les agriculteurs".
"On ne compte pas bloquer, ce n'est pas l'objectif", a indiqué cette agricultrice des Yvelines, qui compte poursuivre ces feux "toute la semaine": "après, s'il faut continuer, le désespoir est tellement présent qu'on continuera".
burs-ngu/ao
© 2019 AFP
|
Répondre
|
Suivez les marchés avec des outils de pros !